19989

CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 26 octobre 2025
Sa note : 14/20

LINE UP

-Göran Folke Edman
(chant)

-Walter Cianciusi
(guitare)

-Martin Helmantel
(basse)

-Enrico Cianciusi
(batterie)

A participé à l’enregistrement :

-Andrea "Andy" Martongelli
(guitare sur "I Thought I Knew It All")

TRACKLIST

1) Weightless
2) Losing Power
3) Fall to Pieces
4) Misery
5) Still My Thrill
6) Refugee
7) No One's Waiting
8) I Thought I Knew It All (Megadeth cover)

DISCOGRAPHIE


Headless - Transitional Objects
(2025) - metal prog - Label : M-Theory Audio



Depuis sa réactivation au tournant des années 2010, Headless publie régulièrement des albums de metal progressif proches de Fates Warning, sans prise de tête ni violence, donc. En 2025, avec Transitional Objects, l’équipage italien emmené par le guitariste Walter Cianciusi, pigiste chez l’ex-bassiste historique de Megadeth Dave Ellefson, en est à sa cinquième tentative pour se démarquer de ses influences. Sauf que revendiquer celle de Megadeth, justement, n’est peut-être pas le meilleur gage de réussite en la matière.

La démarche est d’autant plus étrange que la période ciblée est celle postérieure à Countdown to Extinction, qui clôt l’âge d’or de la Megamort. Voilà pourquoi le groupe fait ce que peu d’autres ont fait et, sans doute, feront : reprendre un titre du controversé Youthanasia, en l’occurrence "I Thought I Knew It All". Similaire à l’originale, la version proposée par Headless est garnie de chœurs qui AOR-ise une composition déjà vilipendée en son temps pour sa fadeur. La piste offre un résumé presque parfait de Transitional Objects.
L’entame est pourtant prometteuse, lancée à un rythme allègre par un riff chromatique très nineties metal prog, très Fates Warning, on y revient. Derrière le micro, une vieille connaissance : Göran Edman. Celui qui offrit jadis ses services à John Norum ET Yngwie Malmsteen officie depuis 2011 chez Headless, une formation parmi la dizaine qui le compte dans ses rangs. Son timbre chaleureux et sa scansion décontractée offrent un plaisant contrepoint aux rythmiques syncopées soutenant les motifs énergiques déployés par ses camarades. À la manière de... Fates Warning, évidemment. Le Suédois bénéficie en outre du renfort de chœurs angéliques à la King’s X, qui, s’ils ne suffisent pas à distinguer le recueil du modèle plusieurs fois cité qui pratiquait de la même manière, enrichissent l’offre de très agréable façon.
Malheureusement, les promesses entrevues ne sont pas tout à fait tenues. Certes, "Fall to Pieces" entretient l’espoir, à la faveur d’un refrain sympathique augmenté de chœurs évoquant les Galactic Cowboys. Mais la légère baisse de tempo, qui s’accentuera sur les morceaux suivants, participe à un affadissement que ne contrecarre pas, cette fois, le timbre aimable d’Edman. "Misery" répond aux mêmes critères, tandis que "Still My Thrill" et "Refugee" se déroulent sans que rien de notable ne se produise. Pas de variations, pas de bascules, point de ruptures. Dans ces conditions, la chorale se fait lénifiante et instaure une ambiance boy scout pas très raccord avec la lourdeur de certains thèmes. Les solos, plutôt techniques mais pas héroïques, ne parviennent pas à rompre la monotonie tandis que des conclusions très abruptes donnent une impression de manque de soin, ou d’idée. Le climat poisseux à la Alice in Chains - chœurs inclus, bien sûr - sur "No One's Waiting On" ne suffit pas à faire diversion, la faute à une inspiration sans grand relief et un chant placide.


Une amorce dynamique et des refrains séraphiques font croire qu’à défaut de faire dans l’originalité, Headless allait séduire en exploitant ses meilleurs atouts. Un déficit de passages marquants et une production lisse, incarnée par un chant de qualité mais parfois hors de propos, brident l’enthousiasme initial. S’il faut en croire les déclarations peu rassurantes du leader de quatuor transalpin, il lui sera difficile de faire mieux que ce Transitional Objects, mignon, intrigant au premier abord mais finalement inoffensif, à l’image de la peluche sur la pochette. 





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