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CHRONIQUE PAR ...

60
Dizayeure
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16.5/20

LINE UP

-Manuel Munoz
(chant+guitare)

-Nicolas Chevrollier
(guitare)

-Vincent Danhier 
(basse)

-Foued Moukid 
(batterie)


TRACKLIST

1)Out of Breath
2)Unrelenting
3)I Can’t Get Rid of It
4)What Else Could We’ve Said ?
5)So Be It !
6)Everyday Life
7)1,2,3,4,5,6,7,8
8)By the Way
9)My Friends
10)Even If
11)The Knock Out Song
12)This Is No Farewell

DISCOGRAPHIE


The Old Dead Tree - The Perpetual Motion
(2005) - dark metal - Label : Season Of Mist



En 2003, The Old Dead Tree avait créé la surprise en sortant un excellent premier album, The Nameless Disease. Deux ans plus tard, le groupe français réitère l’exercice en sortant The Perpetual Motion, toujours chez Season of Mist. Et lorsque l’on sait qu'ils se réclament aussi bien de groupes mélancoliques comme Katatonia, Opeth ou Paradise Lost que de la brutalité d'un Gojira, il y a de quoi être très curieux... voire avoir sérieusement, mais alors sérieusement l’eau à la bouche.

Avec ce deuxième opus le groupe reste dans la lignée de The Nameless Disease, nous proposant un dark metal mélodique à l’ambiance très mélancolique. La formule opethienne voix claire/voix death utilisée, déjà présente sur le premier album, permet de couvrir une large palette d’émotions allant de la rage à la tristesse, de l’envie de se battre à la résignation, le tout parfois au sein d’un même morceau. L’histoire, développée tout au long des douze titres à la manière d’un album-concept, est celle d’un homme tentant de survivre et de se faire une place dans un monde qui va beaucoup trop vite pour lui. Vous l’aurez compris : on ne risque pas de se noyer dans le bonheur ici, bien que le thème soit plus léger que celui du premier album dédié au suicide de leur premier batteur.

L’album jouit d’une très bonne production. La basse est bien présente, d'ailleurs il suffit d’écouter l’introduction de "1,2,3,4,5,6,7,8" pour s’en convaincre. La batterie est précise et puissante, et le batteur maîtrise d’ailleurs fort bien sa double pédale et ne se prive pas pour nous en faire profiter : écoutez par exemple la fin de "Unrelenting"... Les guitares alternent tour à tour riffs énervés et passages doux en arpèges comme sur "By The Way" et on notera même la présence de quelques solos en acoustique ("What Else Could We’ve Said ?"). La voix de Manuel quant à elle est très bien maîtrisée, que ce soit en growl puissant et désespéré, ou en voix claire, émouvante sans être mielleuse. Sa voix bénéficie en plus d’une mise en scène très bien pensée pour la mettre en valeur (dédoublement et chevauchement des voix sur l’intro et le break de "Unrelenting"). Enfin, différents samples efficaces viennent poser l’ambiance lors des breaks : craquelures de vinyles, bruits de foule, tic-tac d’horloge, bruits d’eau…

Cet album souffre tout de même de petits défauts. Ainsi on regrettera sur les morceaux "So Be It !" et "My Friends" une certaine linéarité et une qualité légèrement en deçà de celle des autres titres. Il est également dommage que sur certains titres ("Out Of Breath" ou "What Else Could We’ve Said ?" pour ne pas les citer), des couplets soient répétés quasiment à l’identique. Un effort d’écriture supplémentaire pour pondre un couplet en plus aurait été le bienvenu, car là on a la désagréable impression d’un copier-coller lors du montage pour étoffer un peu le morceau. Enfin, le dernier petit point noir se situe au niveau de la production : la voix est des fois trop en retrait et se noie un peu entre les instruments. Malgré tout ces petits défauts n’ont rien de catastrophique et ne gâchent en rien le plaisir.


En conclusion, on a affaire ici à un excellent album, très mélodique (ah ce piano sur "Everyday Life !"), formant un tout très cohérent où les morceaux s’enchaînent parfaitement et qui démontre tout le talent de nos Français. L’album suivant, The Water Fields, sera la continuité logique du travail réalisé sur cet opus.


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