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CHRONIQUE PAR ...

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Bigtonio
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 13/20

LINE UP

-Mark Boals
(chant)

-Yngwie J. Malmsteen
(guitare+basse)

-Jens Johansson
(claviers)

-Anders Johansson
(batterie)

TRACKLIST

1)You Don't Remember, I'll Never Forget
2)Liar
3)Queen in Love
4)Crying
5)Fury
6)Fire
7)Magic Mirror
8)Dark Ages
9)Trilogy Suite Op:5

DISCOGRAPHIE

Rising Force (1984)
Marching Out (1985)
Trilogy (1986)
Eclipse (1990)
Fire & Ice (1992)
The Seventh Sign (1994)
Unleash The Fury (2005)
Perpetual Flame (2008)
Angels of Love (2009)
Relentless (2010)
Parabellum (2021)

Malmsteen, Yngwie - Trilogy
(1986) - néoclassique shred - Label : Polygram



L'analyse de l'album doit se recadrer tout d'abord dans un sous-repertoire « guitar hero ». J'entends par là que j'accorderai un peu moins d'importance à la qualité de la composition que pour d'autres groupes. Car ce type de compositeurs qu'est Malmsteen accorde une importance primordiale a la virtuosité qui en devient par essence expression d'une forme d'harmonie parfois inaccessible à d'autres compositeurs. Pour autant une excessive pauvreté harmonique sera denoncée comme telle le cas échéant.

Trilogy est à mon sens l'un des meilleurs CD du maître de la strat-fender puisqu'il allie justement une virtuosité hallucinante pour les amateurs du genre, sans tomber ni dans un dénuement simpliste de la composition , ni au détriment des lead vocals de Mark Boals qui sans transcender assure une crédibilité a l'ensemble. La galette commence par le titre "You Don't Remember I'll Never Forget" qui malgrè un bon riff d'entrée bien gras et carré, ne parvient pas forcement a séduire à cause d'une pauvreté parolistique phénomenale et d'une drum-line a faire crever d'ennui meme Ringo Starr . Mais bon... si l'on considère les quelques solos et les ponts qui égayent la song, on peut la trouver amusante. Le second titre "Liar" est plus énergique et pose d'entrée un tempo speed métal-lent qui rélève la fadeur de la premiere chanson. La composition reste à peu près structurellement identique, a savoir riff efficace couplet court et refrain sur le riff. La bonne nouvelle vient du solo a partir de la minute 2:00 qui ne pourra manquer de rappeler à un guitariste que la maîtrise de la 6-cordes est une entreprise de longue haleine et que des dinosaures comme Malmsteen sont encore techniquement quasi-parfaits. Enfin les paroles sont un peu moins stupides.

La troisième track est une des mes préférées a cause du riff tonitruant d'une part et du refrain génial "Queen Is in Love ! ". Harmoniquement c'est simple mais ca sonne d'enfer , et le travail rythmique de Yngwie assure une fondation solide à l'ensemble. Le solo de 1:40 est un peu conventionnel mais encore parfaitement mené, sans aucune dead-note, et on note l'apparition de la whammy barre qui avec le son assez mat de Yngwie produit des effets intéressants. "Crying" sort de l'ensemble électrique de l'album, puisqu'elle n'est autre qu'une ballade accoustique people (progression tonale à faire sourire un hamster). Malheureusement elle est relativement ratée, d'autant que le maître de la strat est loin d'être aussi à l'aise avec la folk que sa gratte electrifiée. Heureusement des la troisieme minute le maitre reprend sa strat et corrige un peu l'impression de poussivité de la chanson. Celle ci ne reste pas dans les mémoires et me fait penser a du mauvais Scorpion de la période de Micheal Schenker.

"Fury" reprend le même tempo que "Liar" . Mais la drum-line reste ultra présente tout au long de l'oeuvre. La mélodie sonne bien, et la progression mélodique simple est correcte. L'originalité vient à mon avis du tapping que Malmsteen effectue en contre-chant durant le refrain. Le solo reste fidèle à lui-même , efficace et encore plus rapide. Un bon riff slidé distordu à souhait et de legères harmoniques: le riff de début de "Fire" est excellent et rappelle le son de Brian May (Queen) dans une chanson telle que "A Kind of Magic". J'en profite pour toucher un mot du synthé qui dans cette chanson ne joue qu'un rôle minime , mais c'est précisement ce qu'il fait durant tout l'album. Mais avec Malmsteen on s'en serait douté : le seul maître à bord c'est lui. Le solo est encore une fois efficace, difficile de ne pas se répeter. "Magic Mirror" est une chanson de mauvais goût avec du synthé à la Genesis période Phil Collins. Il vaut mieux la zapper. "Dark Ages" commence assez mal avec un riff indigne de ce nom et un batteur qui va finir par s'endormir sur sa caisse claire. Malheureusement la fin de la chanson est aussi chiante.

"Trilogy Suite Opus 5" est le monument guitaristique de l'album et permet de finir sur une note positive l'audition de l'album. Le riff d'entrée est monumental et franchement je mange le manche de ma guitare à à chaque fois que j'entends ce truc. C'est inspiré, précis, un petit peu classique. Les solos sont encore plus meurtriers et je pleure ... Les modes mixolydiens et éoliens sont largement utilisés pour notre plus grande joie. Juste avant la troisième minute le maitre s'empare frénetiquement d'une guitare classique et égrène une superbe pluie d'arpèges doublée de voix offs façon triste. Mais dès la quatrième minute Malmsteen resaisit sa Strat et nous plante un thème monstrueux dans le baba, nous laissant agoniser par terre. Les solos qui suivent sont dantesques, je n'ai plus rien à ajouter...snif .


Arrive donc le difficile moment de l'attribution de la note. Cet album est noir et blanc : comment noter ce genre de truc ? Au cœur pardi ! Je decerne donc un 13/20 qui pourra sembler trop sévere ou laxiste. J'ai fait mon choix.


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