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CHRONIQUE PAR ...

16
Kroboy
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12/20

LINE UP

-Ralf Scheepers
(chant)

-Stefan Leibing
(guitare)

-Tom Naumann
(guitare)

-Mat Sinner
(basse)

-Klaus Sperling
(batterie)

TRACKLIST

1)Jaws of Death
2)Final Embrace
3)Save a Prayer
4)Church of Blood
5)Into the Future
6)Under Your Spell
7)Play to Kill
8)Nation in Fear
9)When the Night Comes
10)Fight to Survive
11)Hatred in My Soul

DISCOGRAPHIE


Primal Fear - Jaws Of Death
(1999) - heavy metal - Label : Nuclear Blast



En matière de heavy metal allemand, un adage règne en maître : on ne change pas une équipe qui gagne. Et même quand elle ne gagne pas d'ailleurs. En fait c'est simple, la véritable devise du heavy allemand, c'est : on ne change pas, tout court. Un mot d'ordre que Primal Fear suivra à la lettre pendant un paquet d'années, avec une abnégation que seuls Metalium et U.D.O. auront été en mesure de dépasser. Surtout sur ce second album, une véritable resucée de son premier essai éponyme.

Faites-moi confiance, vous pouvez toujours chercher, vous ne trouverez rien sur Jaws Of Death qui ne soit déjà présent sur Primal Fear. Plus embêtant, aucun morceau de Jaws Of Death ne parvient à surpasser ceux de Primal Fear. 2 exceptions à cette règle : "Final Embrace", le 1er véritable hymne de Primal Fear qui, malgré tous ses efforts, n'avait pas réussi à en pondre un qui mette tout le monde d'accord sur son premier album. Ultra heavy, bourrin juste ce qu'il faut, un refrain en béton : tous les ingrédients du metal-hit sont réunis sur ce titre (malgré une montée finale dans les aigus un brin caricaturale). 2ème exception : "Under Your Spell". Primal Fear avait déjà pondu une power ballade sur son premier essai, mais "Tears of Rage" n'était pas franchement impérissable. Malgré un début une nouvelle fois calamiteux avec un son de clavier assez risible, c'est grâce à une mélodie imparable sur le refrain que Primal Fear rafle la mise. Les Allemands décrochent le jackpot avec ce titre pour metalleux cachant un cœur sensible sous une carcasse de muscles. Ce single fera un véritable carton dans leur pays, ce qui à permettra Primal Fear de s'établir définitivement comme une valeur sûre.

Pour le reste, le mot d'ordre est simple et se décline en 3 points : heavy metal, heavy metal et heavy metal. Ah ben oui, Jaws Of Death, c'est pas franchement un album qui va vous ouvrir de nouveaux horizons. Je vous avais déjà prévenus dans l'intro, alors venez pas vous plaindre que je vous ai menti sur la camelote. Après un premier album un minimum varié, Primal Fear s'est recentré sur son influence la plus évidente : celle du Priest. Jaws Of Death prend du coup une tournure assez unidimensionnelle, avec des fortunes assez diverses. Ainsi, grâce à la qualité de leurs refrains respectifs, des titres comme "Church of Blood" (pour une fois que la double pédale est utilisée à bon escient !) ou "Hatred in My Soul" font partie des réussites de l'album. On a aussi des choses plus quelconques, comme "Play to Kill", "Fight to Survive" ou "Nation in Fear", pas désagréables mais un peu-passe-partout. Et aussi des trucs pas franchement terribles comme "Into the Future" et son pattern de batterie lourdaud. Dernière remarque pour finir, on déplorera que malgré l'arrivée d'un second guitariste en la personne de Stefan Leibing, les soli soient toujours aussi brouillons et médiocres. Quand on veut se la jouer leader du revival heavy, ça fait un peu tâche…


A l'évidence, rien de faralmineux à se mettre sous la dent sur Jaws Of Death. Très (trop) classique sur sa forme, cet album s’avère extrêmement frileux et encore moins ambitieux que son prédécesseur. Si paradoxalement, l'ensemble tient plutôt bien la route (assez peu de déchet à signaler, hormis la chiantissime "When the Night Comes"), il n'y a pas vraiment de quoi s'enflammer non plus. Bref, voilà un album neutre fait par des artisans connaissant bien leur métier mais qui n'avaient pas tellement envie de se bouger le cul. Pour la collection, pas plus.


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