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CHRONIQUE PAR ...
Kroboy
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
9/20
LINE UP
-Ralf Scheepers
(chant)
-Stefan Leibing
(guitare+claviers)
-Tom Naumann
(guitare)
-Mat Sinner
(basse)
-Randy Black
(batterie)
TRACKLIST
1)
Metal Is Forever
2)
Suicide and Mania
3)
Visions of Fate
4)
Sea of Flames
5)
The Healer
6)
Sacred Illusion
7)
In Metal
8)
Soulchaser
9)
Colony 13
10)
Wings of Desire
11)
Heart of a Brave
12)
Devil's Ground
DISCOGRAPHIE
Primal Fear
(1998)
Jaws Of Death
(1999)
Nuclear Fire
(2001)
Black Sun
(2002)
Devil's Ground
(2004)
Seven Seals
(2005)
New Religion
(2007)
16.6 (Before The Devil Knows You're Dead [...]
(2009)
Live In The USA
(2010)
Unbreakable
(2012)
Delivering The Black
(2014)
Primal Fear
- Devil's Ground
(2004) -
heavy metal
- Label :
Nuclear Blast
Attention mesdames et messieurs, roulement de tambour, le suspense est à son comble : pour la chronique du 5ème album de Primal Fear, Kroboy va-t-il nous servir la même intro pour la 5ème fois, à base de poncifs tels que «
Primal Fear joue du heavy et rien que du heavy
» et de «
Primal Fear est le chantre du conservatisme appliqué au metal
» ? Désolé de vous décevoir, mais la réponse est oui. A ma décharge, il faut savoir qu'avec
Devil's Ground
, Primal Fear a franchi un nouveau seuil dans le domaine de la redite et de l'autocitation…
A la limite, qu'un groupe choisisse délibérément la voie de la stagnation artistique en refusant la moindre tentative d'évolution, je peux comprendre. C'est même finalement assez courant, même s'il ne s'agit pas de l'approche la plus bandante pour les fans. Mais dans ce cas, ledit groupe s'astreint à une et une seule obligation, à laquelle il ne peut absolument pas se soustraire : pondre un bon album. C'est ce que Primal Fear avait su faire avec
Black Sun
, un album pas novateur pour un sou (ni dans la disco du groupe, et encore moins à l'échelle du heavy en général) mais plutôt sympa à écouter. Mais sur
Devil's Ground
, l'objectif est carrément raté. Faut dire que d'emblée, Primal Fear se tire une balle dans le pied avec "Metal Is Forever". Ah c'est sûr, il y a moyen de bien se marrer avec ce screaming bourré d'effets en intro, et ce titre qui ne demande qu'à être détourné pour se moquer de tous les clichés metal ; mais pris au 1er degré, ce morceau est une véritable calamité, un ratage de bout en bout (
et je ne vous parle pas du clip
). Surtout que quand on veut chasser sur le terrain de Manowar au niveau des paroles, il faut avoir autre chose dans le froc que «
Metal is forever, in every single matter
»… Et ces «
oh oh oh
» sur le break, mon Dieu…
Evidemment, si l'album commence par l'une des plus graves offenses au bon goût jamais réalisées par Primal Fear (et pourtant il y a le choix, à commencer par "Living For Metal"), il faut bien se douter que le reste ne va guère être plus reluisant. Mais là, on est encore en-dessous de la vérité, car Primal Fear va mettre un point d'honneur à creuser sa tombe encore plus profond. Déjà, la production est assez affreuse, beaucoup trop chargée, notamment au niveau du chant : les effets sont légion, et surtout les pistes de chant sont multipliées et superposées pour un résultat aussi indigeste qu'une bonne grosse choucroute bavaroise. Une tendance qui affecte tous les refrains, mais aussi certains couplets ("Sea Of Flames") ! Certains morceaux sont complètement bousillés par ce phénomène, comme l'insupportable et interminable power ballad "The Healer". Déjà que sans ça, le titre n'était pas bien fameux… Car voilà un autre problème de
Devil's Ground
: il y a un bon paquet de titres inintéressants, bien plus que sur les autres albums de Primal Fear. Dans la charrette, "Soulchaser", "Wings of Desire", "Heart of a Brave", le fond étant atteint avec le risible "In Metal". Quant à la narration de 2 minutes "Devil's Ground", alors là c'est le pompon…
Dans ce marasme, seuls surnagent quelques titres qui permettent d'éviter de justesse le naufrage complet. On remarquera d'ailleurs qu'il s'agit des titres les plus bourrins. Hasard ou coïncidence ? Ni l'un ni l'autre, mon général : la raison, c'est l'arrivée de Randy Black derrière les fûts. Exit le médiocre Klaus Sperling, place à au cogneur recruté au mercato chez Annihilator. Et le bonhomme se montre immédiatement à la hauteur de sa réputation flatteuse, en livrant une prestation de haut vol qui sauve l'album à elle toute seule en ajoutant une nouvelle corde à l'arc de Primal Fear. Sa partition sur "Sacred Illusions" est un véritable carnage, avec une double pédale ultra-rapide et ravageuse, un véritable modèle d'agressivité à la batterie ; dommage que Scheepers sabote le morceau avec une harmonie foireuse sur le refrain ! Dans un registre similaire, "Sea of Flames" tire également son épingle du jeu avec un riff bien evil. Dans une veine très classique à la "Angel in Black", "Suicide and Mania" assure correctement ; maintenant, classer ce titre parmi les meilleurs de
Devil's Ground
est déjà un terrible aveu de faiblesse, car des titres de la sorte, Primal Fear en compte déjà une palanquée, et d'un tout autre niveau…
Après quatre albums allant de l'honorable au vraiment très bon, c'est un sacré croûtage que s'offre Primal Fear avec
Devil's Ground
. L'équilibre riffs puissants / refrains efficaces, qui avait fait jusque là la réussite des Allemands, s'est subitement écroulé, laissant à place à des mélodies réchauffées et/ou de piètre qualité ("Heart of a Brave", "Colony 13"). Si la parfaite intégration de Randy Black est une bonne nouvelle, elle est loin d'être suffisante. Il était donc grand temps de prendre un nouveau départ…
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