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CHRONIQUE PAR ...

73
Dimebag
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13/20

LINE UP

-Tim Lambesis
(chant)

-Phil Sgrosso
(guitare)

-Nick Hipa
(guitare)

-Jordan Mancino
(batterie)

-Josh Gilbert
(basse)

TRACKLIST

1)Beyond Our Suffering
2)Anodyne Sea
3)Without Conclusion
4)Parallels
5)The Plague
6)Anger and Apathy
7)Condemned
8)Upside Down Kingdom
9)Vacancy
10)The Only Constant Is Change
11)The Blinding Of False Light

DISCOGRAPHIE


As I Lay Dying - The Powerless Rise
(2010) - metalcore plus death mélo qu'autre chose - Label : Metal Blade Records



Difficile d'écouter et de s'intéresser un peu à la scène metalcore et de passer à côté d'As I Lay Dying. Groupe solide et expérimenté, pilier de la scène au même titre que Killswitch Engage, Chimaira, ou encore Heaven Shall Burn en Allemagne, les originaires de San Diego n'en sont plus à leur coup d'essai, et ce The Powerless Rise est tout de même leur 5e album en plus ou moins 10 années d'existence. Alors du coup, j'aurais un peu envie de leur poser la même question que j'avais posé lors ma chronique du dernier assaut des allemands précités: et donc les gars, toujours la flamme après tout ce temps ou bien?

Et à l'écoute de cette « révolte des sans-pouvoirs », il semblerait bien que oui, et cela malgré un manque évident de renouvellement et d'évolution dans leur style. Dès le premier morceau, on est en effet en terrain connu: l'opener "Beyond Our Suffering" est dans la veine typique du groupe: riff assez direct et rentre dedans, double au taquet ou rythmique thrashisante sur le couplet, refrain plus mid tempo, c'est du pur AILD, et pas du mauvais avec ça. Pas besoin d'attendre bien longtemps avant de voir débarquer les classiques beatdowns, et surtout les refrains propres au groupe, voix claire (vraiment pas fan mais maîtrisée), un peu émo mais pas trop, le tout joué sur fond de riffs death mélo épiques au possible soutenus par une batterie péchue plus entrainante que véritablement agressive. Un pont très inspiré qu'il faut noter, une reprise couplet, quelques gros breaks core joué sur deux accords à la fin, un dernier coup de refrain lyrique « FM friendly », emballé c'est pesé. C'était "Anodyne Sea". Alors certes c'est un peu réducteur, mais ce sera comme ça un peu tout au long de l'album. Car même si, de ci de là, les AILD s'énervent (les séquences blastées de "Without Conclusion") et varient un peu les tempo ("Anger And Apathy"), rien de bien nouveau à se mettre sous la dent. Les Ricains connaissent leur boulot et l'appliquent à la lettre: comme je le disais, sur la quasi totalité des morceaux, les riffs alternent entre thrash US ("Condemned") et riffs death mélo d'inspiration scandinave, avec tout de même sur cette galette une assez grosse prédominance des seconds cités ("Parallels", "The Plague" et pas mal d'autres).

Ceux-ci sont d'ailleurs plutôt inspirés, techniques autant qu'accrocheurs, péchus et évidemment soutenus par une section rythmique au taquet, bien mise en avant par la production de Adam D (Killswitch Engage, histoire de rester en famille « darons du métalcore US »). Des solis de qualité sont également au rendez vous, jamais trop barrés shred branleur abusif et rappelant plutôt le style d'un In Flames ou d'un Soilwork, voire d'un Insomnium. En effet, on sent dans le côté très épique de certains plans et riffs une inspiration quasi viking métal. Certaines séquences d'un "Anger Ou Apathy" ou d'un "Upside Down Kingdom" (notamment l'intro) rappelleront ainsi les derniers cités, voire Amon Amarth ou Thyrfing (en moins bûcheron cependant). Bref, vous l'aurez compris, AILD sonne, plus que jamais, comme de bons gros Suédois. En vérité, les seuls aspects de la musique du combo les ramenant encore à la scène US sont ces quelques breaks core éparpillés de ci de là (avec talent tout de même, notamment sur "Upside Down Kingdom"), la façon de gérer les voix et de mettre du chant clair sur certains refrains, et enfin ces quelques riffs power thrash à la Lamb Of God. Pour le reste, The Powerless Rise est clairement plus un album de death mélo de Göteborg que de métalcore. Au niveau du chant sinon, côté voix hurlée rien à signaler, avec un Tim Lambesis égal à lui-même, c'est-à dire hurlant avec une hargne et une sincérité qui font plaisir à entendre. Côté voix claire, rien de bien neuf également, malgré l'arrivée d'un nouveau bassiste qui se charge à présent du chant sur les refrains. Bref, dans l'ensemble un plutôt bon album d'As I Lay Dying, d'autant que j'avais été assez déçu par le dernier en date.


De l'énergie, de l'émotion, de la maîtrise technique, pour finalement un plutôt bon moment, qui risque malheureusement d'être assez vite oublié, tant ce dernier opus des américains ne sort à aucun moment des sentiers battus et respecte son cahier des charges à la lettre. De là à les taxer de stakhanovistes du métalcore, il n'y a qu'un pas que je ne franchirais pas! En conclusion, on pourrait juste regretter qu'après toutes ces années les types n'aient pas envie de tenter des trucs un peu plus casse gueule, risqués, originaux, intéressants quoi! Allez quoi les gars, next time sortez nous un album de True R'n'B Metal, ou de folk'n'grindcore!


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