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CHRONIQUE PAR ...
Lucificum
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
7/20
LINE UP
-Fabio Lione
(chant)
-Luca Turilli
(guitare)
-Alex Staropoli
(claviers)
-Patrice Guers
(basse)
-Alex Holzwarth
(batterie)
TRACKLIST
1)
Act I - The Pass of Nair-Kaan
2)
Act II - Dark Mystic Vision
3)
Act III - The Ancient Fires of Har-Kuun
4)
Act IV - The Betrayal
5)
Act V - Neve Rosso Sangue
6)
Act VI - Erian's Lost Secrets
7)
Act VII - The Angels' Dark Revelation
DISCOGRAPHIE
The Cold Embrace Of Fear (EP)
(2010)
The Frozen Tears Of Angels
(2010)
From Chaos To Eternity
(2011)
Dark Wings Of Steel
(2013)
Live - From Chaos to Eternity
(2013)
Into The Legend
(2016)
Rhapsody Of Fire
- The Cold Embrace Of Fear (EP)
(2010) -
heavy metal
metal symphonique
speed metal
- Label :
Nuclear Blast
Un Rhapsody (of Fire) en coup de gueule ? Eh oui, voilà ce qui arrive quand on souffle le chaud et le froid… Après un album qui a été presque unanimement bien accueilli par la critique et qui a fait remonter nos Italiens préférés dans l’estime des auditeurs, ils annoncent que le titre épique trop long pour être présent sur l’album sera produit à part. Alléchant : sept actes, trente-cinq minutes de musique, tout ce qu’il fallait pour réjouir d’avance le fan réconcilié avec le groupe après
The Frozen Tears Of Angels
. Et donc ? Ben patatras.
C'est-à-dire que la première impression, à la découverte de ce… euh… mini album ? Single ? (difficile de dire dans quelle catégorie cette œuvre se place), on se dit «
whoa, zut, ils nous ont fait une Manowar
». Comme sur le très moyen
Gods Of War*
, Rhapsody n’en finit plus d’introduire l’album. L’"Act I" est une introduction symphonique théâtrale, l’"Act II" une autre introduction symphonique, et l’"Act III" s’ouvre sur (devinez) une introduction théâtrale. Argh. Surtout que la qualité de ces morceaux est tout à fait discutable : on y retrouve toutes les caractéristiques du métal spaghetti épique, avec bruitages d’ambiances, narrations et jeu d’acteur, le tout sans le brio ni le côté kitsch attachant que l’on a pu connaitre chez Rhapsody. Tout ici sonne prétentieux et étiré au possible, comme pour remplir et permettre de dépasser la demi-heure. Les choses redeviennent plus sérieuses durant l’"Act III", qui dure un bon quart d’heure. Passée donc l’introduction, le métal reprend ses droits et Rhapsody nous offre un morceau plutôt mid-tempo que l’on pourra qualifier sobrement de « pas mal ». Le final fait heureusement relever la tête avec des moments de bravoure instrumentaux, et de beaux solos du père Turilli : il aura fallu attendre presque vingt minutes pour avoir quelque chose à se mettre sous les pavillons.
Et bing : on retombe sur un intermède de quatre minutes, totalement abscons, et aussi passionnant à écouter qu’un film sans les images. Certes, la voix toujours aussi pleine de charisme de Christopher Lee donne un certain cachet à la chose, mais ne permet pas d’effacer la prétention et le ridicule de l’approche. Et ce n’est pas la partie acoustique en Italien, passage désormais obligatoire sur chaque CD du groupe, avec guitare acoustique et flûtes, qui va réconcilier le fan avec son groupe, tant ce nouvel intermède (l’"Act V") est lui aussi transparent… L’album se conclut sur les deux actes finaux, le premier reprend des couleurs métal en mid-tempo, avec forces chœurs grandioses et rythmes martiaux, quand l’"Act VII" est (mais vous l’aurez deviné…) une conclusions symphonico-narrativo-théatrale de quatre minutes. Les comptes sont vite faits : sur les trente-cinq minutes affichées au compteur, seules une (très) petite dizaine sont intéressantes – et encore, pas vraiment passionnantes. On soulignera là encore la performance toujours aussi impressionnante et juste de Fabio Lione, qui éclaire chaque moment où il chante de son vibrato chaud et maitrisé comme peu de chanteurs y parviennent. Mais le constat est amer, niveau écriture : à trop vouloir faire de l’ambiance et du tragique, on finit par ne plus savoir mesurer son propos et donc par ennuyer l’auditeur.
Dommage, vraiment. Il aurait fallu raccourcir et condenser ce titre pour le faire durer 10-12 minutes, et le faire rentrer sur l’album
The Frozen Tears Of Angels
. Au lieu de cela, Rhapsody Of Fire propose un morceau prétentieux, trop long et mal équilibré. Et en plus, il faudrait payer pour cela ? Non : restez sur la bonne impression que le groupe nous a fait en début d’année, et fermez les yeux sur ce dispensable addendum.
*relisez vite sa chronique kvlt, bande de falses :
MANOWAR - God Of War
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