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CHRONIQUE PAR ...

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Dr Gonzo
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 11.5/20

LINE UP

-Dave Wyndorf
(chant+guitare)

-Ed Mundell
(guitare)

-Jim Baglino
(basse)

-Bob Pantella
(batterie)

TRACKLIST

1)Hallucination Bomb
2)Bored With Sorcery
3)Dig That Hole
4)Gods and Punks
5)The Titan Who Cried Like a Baby
6)Mastermind
7)100 Million Miles
8)Perish in Fire
9)Time Machine
10)When the Planes Fall from the Sky
11)Ghost Story
12)All Outta Nothin’

DISCOGRAPHIE


Monster Magnet - Mastermind
(2010) - hard rock stoner - Label : Napalm Records




Dave Wyndorf avait failli mourru il y a quelques temps, et l'on entendit peu parler de lui. Il avait trouvé pourtant ensuite la force d'enregistrer un nouvel album et de partir dans une grosse tournée pour le défendre. La convalescence pouvait excuser les quelques facilités de 4-Way Diablo. Maintenant, ca commence juste a sonner poussif, facile et redondant. Poussif, facile et redondant. Je me répète ? Ouais.



Alors, je pourrais me perdre et me complaire en de longues descriptions morceaux par morceaux enrichies d'adjectifs et d'images décalées pour expliquer longuement ce qui se résume en quelques mots. Monster Magnet à partir de Powertrip, tu vois ? Ça te plait que Wyndorf soit le seul maître à bord, et donc ressorte depuis pas loin de quinze ans maintenant le même rock couillu vaguement psychédélisé à coups d'effets artificiels et inutiles ? Que la structure des morceaux reste drastiquement la même laissant la place aux sempiternels solos d'Ed Mundell qui commencent à devenir chiants à la longue ? Et je parie que les prod' burnées de guitares sous-accordées in your face qui font BRON BRON BRON avec la batterie derrière qui tape bien sec et bien compressé, tu aimes aussi. Alors cours t'acheter le dernier Monster Magnet. Tu retrouveras leur logo comme y'a dix ans, des chansons sympas comme y'a dix ans, avec un son de tout le monde maintenant dans le genre « gros rock stoner ».

Loin de moi l'idée de faire l'aigri, le blasé, le peine-à-jouir incapable de prendre son pied face à un album quand même bien sympa qui n'est somme toute là que pour envoyer ses quelques volées de bois vert, comme convenu, mais voilà, la convenance, c'est ennuyeux. Donc, les chansons sont sympas, ouais. Le son est sympa, ouais. En gros, l'album est sympa, parce que Dave il a toujours de la voix (sauf que maintenant il a un gros bide) et puis que ce qui était sympa y'a dix ans l'est toujours dix ans après. Mais à quoi bon ? À ce train-là, il va pondre un album fadasse tous les deux ans, avec la même pochette à chaque fois, varier légèrement la production selon sa fantaisie du moment jusqu'à ce qu'il s'étrangle avec un burrito. Ça me rend triste. "Perish in the Fire" arrive à faire un peu relever le sourcil, on tombe moins dans le tout carré-tout prêt. Seulement le morceau suivant est chiant ("Time Machine") et celui d'après ("When the Planes Fell from the Sky") est juste frustrant parce que presqu'un peu différent du reste de l'album, mais en fait non. On pourra toujours se consoler (ou être frustré, c'est selon) par la première piste qui remplit bien son rôle d'opener catchy.


Mais comment choisir un vrai morceau qui meule, comment réussir a faire ressortir quoi que ce soit de cet album de fonctionnaire du gros rock (d'ex-)foncedé ? Rien n'est vraiment bon, mais rien n'est mauvais. Tout s'écoute très bien et je peux juste faire remarquer qu'un des riffs de "Mastermind" (la chanson) repompe "Children of the Grave" de Black Sabbath. Si tu ne regrettes pas la période Spine of God/Superjudge, considère cet album comme excellent.


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