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CHRONIQUE PAR ...

88
Mita
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 3/20

LINE UP

-Vivian Slaughter
(chant+basse)

-Risa Reaper
(chant+batterie)

TRACKLIST

1)The End
2)
Rubbish CG202
3)
Aberration
4)
Sober
5)
Entropy G35
6)
Wander
7)
108=7/T-NA

DISCOGRAPHIE

Gloomy Lights (2005)
The Dawn Of... (2007)
Ill Innocence (2007)
The End (2011)

Gallhammer - The End
(2011) - doom metal Doom Black Néant absolu - Label : Peaceville Records



Gallhammer est un groupe formé de deux mignonnes petites japonaises qui doivent bien plaire aux garçons vu leur physique attrayant. Mais ne vous fiez pas aux apparences car les sauvageonnes ne font pas dans le metal symphonique mais dans le doom black, genre moins prisé par la gente féminine qui préfèrera les voix lyriques aux growls, bien que cette tendance commence à se dissiper peu à peu. Les deux jeunes femmes ont déjà deux albums à leur actif, Gloomy Lights et Ill Innocence, très prisés des amateurs de musique occultes. Et c'est donc tout naturellement que les midinettes du soleil levant reviennent sur Peaceville Records avec un tout nouveau bébé sous les bras, The End, nom qui fait froid dans le dos, brrr.


Autant briser l'insoutenable suspens directement : ce nouveau Gallhammer est aussi fade et vide que sa pochette est grise et maussade. Dans cet album, on se trouve en face de quelque chose de difficile à décrire, c'est à dire le néant. Et vas-y que je te pousse un hurlement digne d'un homme (là plutôt d'une femme) des cavernes, un growl assez laid en plus, soutenu par une production brouillon et digne d'une demo et d'une rythmique qui approche le degré zéro de la musicalité. Boum boum dzing dzing greuah, c'est caricatural, mais c'est en gros ce que les deux japonaises déversent dans ce The End mal dégrossi qui patauge dans un océan de platitude entre un doom maladroit, des riffs black metal primaires à en faire pâlir les premières démos de Mayhem, se plonger dans de longues et interminables minutes comme sur l'hideuse "Wander", tout est mauvais. Il ne faut pas chercher bien longtemps avant de trouver le point d'orgue de cet océan de médiocrité qui s'étale sous nos yeux désespérés pleurant à chaudes larmes, un titre comme "Sober" donne envie de se jeter du haut d'une falaise pour ne plus avoir à constater plus longtemps la nullité et le sentiment d'avoir perdu de précieuses minutes de sa vie à écouter une chose pareille. Encore sur le précédent album on repérait de bonnes idées, autant là, c'est le vide absolu.


A côté d'une chose pareille, même le dernier Morbid Angel paraît être un coup de génie, et si vous n'êtes toujours pas convaincus, il suffit de se passer album sur un morceau du calibre de "The End" l'éponyme qui se lance dans une tentative pseudo doomesque avec un growl déplorable et des instruments qui veulent donner un effet lancinant. Sauf que non c'est raté, taper deux-trois coups au pif sur sa batterie ça ne donne pas spécialement envie d'aller plus loin, et entre chaque accord de la guitare/basse, on peut tranquillement profiter d'une bonne petite sieste avant que quelque chose de passionnant n'arrive. Et on peut toujours attendre, ça n'arrivera pas, quoique, on peut être réveillés par un saignement des oreilles sur "Aberration" qui porte bien son nom. Sérieusement, on égorge un caniche sur le titre ou quoi ? Ces petits cris aigus sont insupportables, ou alors c'est notre amie japonaise qui pousse une petite crise de délire bien laide. Mais plutôt que dans la musique, alors, elle ferait mieux de se lancer dans les imitations, ou les voix de dessins animés, là elle aurait encore un semblant (je dis bien un semblant) de talent. Penchons nous sur le growl : la demoiselle aurait-elle une crise d'asthme lorsqu'elle doit pousser sa voix ? On dirait un bête homme des cavernes revenant à la grotte après sa chasse et criant des mots incompréhensibles, dans un langage que nul ne connait, extra-terrestre peut-être.


Rien n'est mélodique, tout est simpliste et encore c'est bien dire, bruitiste conviendrait encore largement mieux au vocabulaire des deux japonaises qui désespèrent au fur et à mesure que les titres passent et que nos tympans trépassent. Plus on avance, plus les deux jeunes filles nous feraient presque de la peine si elles ne s'évertuaient pas à nous casser la partie pour les hommes et autre chose pour les femmes. Tout simplement, ce qui résulte de l'écoute, c'est une énorme sensation d'ennui, on veut en finir le plus vite possible sans y revenir, et paradoxalement cette musique est intrigante, on aimerait savoir comment les deux nippones composent leurs morceaux, quelles sont leurs motivations pour nous faire autant souffrir. Quoique, peut-être que cela va plaire à un certain public, le même qui développera une passion et un attrait pour Exoskeleton ou Fadadès, en gros. Ce genre de musique qui donne plus envie de rire que de la prendre au sérieux, celle ou on se dit que même si on ne sait pas jouer de la guitare, on peut toujours glisser ses doigts sur les cordes, faire des accords hasardeux, beugler comme un babouin enragé ou comme une femme chimpanzé, envoyer sa maquette et se faire signer chez Peaceville Records. C'est peut-être la façon par laquelle les deux complices nippones ont été repérées, sait-on jamais.



The End est un mot qui correspond bien à cet album. Car une fois The End of the album atteinte, c'est un vrai sentiment de libération qui s'offre à nous. Nous voici enfin capable de reprendre des activités plus saines et plus utiles, plus jouasses pour nous, ou d'écouter enfin de la musique intéressante et, surtout, de jeter cette immondice à la poubelle. C'est là où elle aura le plus d'utilité après tout parce que sincèrement, il n'y a rien à garder sur cette chose, si ce n'est pour une soirée comique entre amis, le genre de concours où tu as envie de faire écouter la musique la plus moche à ton pote et que t'es sûr qu'il ne connaît même pas. En clair, cet opus est à fuir, ou alors à écouter si jamais vous êtes suicidaires. A vous de choisir.


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