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CHRONIQUE PAR ...

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Cedric
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 10.5/20

LINE UP

-John Prakesh
(chant)

-Thom Blunier
(guitare)

-Thomas Muster
(guitare)

-Dominik Pfister
(basse)

-Roger Tanner
(batterie)


TRACKLIST

1)B True B You
2)
I'll Be
3)
Crazy
4)Back on Track
5)
When I See You
6)
MMTWGR
7)
Yesterday's Gone
8)
Someday
9)
Lonesomeness
10)Unspoken Truth
11)
Brand New Day
12)
Stronger Than Ever

DISCOGRAPHIE

Fall (2005)
Everest (2009)
Back On Track (2011)
Powerplay (2013)

Shakra - Back On Track
(2011) - hard rock - Label : AFM Records




Une introduction doit introduire. C’est son rôle, à elle et elle seule. Si la conclusion s’en chargeait, ce serait un bordel incroyable, sur ce site, mais aussi dans les bibliothèques, partout autour de la planète…Les romans, les pièces de théâtre, mais aussi les essais scientifiques tendant à démontrer la ressemblance incroyable entre Raël et les peintures de Jésus retrouvées il y a trois ans au Zirghistan, tout ça serait incroyablement incohérent. Mon Dieu, je n’ose même pas imaginer le visage de la planète si…

Quel rapport entre mon introduction parlant du rôle d’une introduction et le dernier album en date de Shakra ? Aucun, voyons. Cessez de voir le mal partout. Aujourd’hui nous nous intéressons donc à ce Back On Track. Ça va être délicat parce que je ne connais rien du passé de ces Californiens originaires de Berne, en Suisse, alors nous allons parler de leur présent et d’un futur possible. Dans ce présent, qui n’en est qu’un parmi d’autres, Shakra nous présente douze morceaux pour 48 minutes de musique, qui s’écouleront normalement dans ce référentiel qui est la Terre. Pourquoi la blague, quelques lignes plus tôt, sur les « Californiens Suisses » ? Parce que bien loin d’évoquer les sommets des Alpes, qu’ils doivent contempler le matin en mangeant une barre d’Omovaltine, leurs morceaux sentent bon le hard des années 80 qu’on a pu écouter grâce à Mötley Crüe, aux Guns et aux autres sagouins de l’époque.
Parlons musique donc. Le son de Shakra sur cette cuvée 2011, c’est quoi ? Bah, c’est du bon gros hard rock de papys tatoués, avec un son gros comme ça. Comme d’habitude, par là j’entends 80% des productions publiées depuis les 70’s, le bassiste ne sert pas à grand chose, d’autant plus que les deux bretteurs, Thom Blunier et Thomas Muster, sont bien mixés. De temps en temps une petite percée de quatre cordes, mais c’est pas folichon. Maintenant, l’album est vraiment bien produit et une fois habitué au chant de John Prakesh, parfois un peu trop larmoyant, on a le droit à tout : chansons aux refrains calibrés pour être hurlés en live ("Be True B You", "I’ll Be", "Back onTrack", "Unspoken Truth", vraiment sympa avec son ambiance à la fois menaçante et urgente), mais aussi morceaux à la Bon Jovi, sortes de « power ballad » à faire pleurer un cowboy ("When I See You", "Yesterday’s Gone", "Lonesomeness") et les…
Ah non. Voilà, c’est pour ça que j’ai pas mis plus comme note : parce que le présent de Shakra est mine de rien assez chiant, sans que ce ne soit pour autant une catastrophe écologique qui impactera le futur des Schtroumpfs. Les morceaux ont tendance à se confondre tant ils sont, à la fois, tous bien faits et en même temps sans surprises. Les plans se suivent et se ressemblent, les « rythmiques des grattes syncopées sur batterie massive », les « riffs longs sur batterie rapide + chant agressif », les « refrains sur la ride avec dix couches de chant », les « solos à la Slash »… Ok, on ne va pas défoncer l’album en relevant le nombre de secondes qui se ressemblent ou en comptant les bpm, mais voilà : une fois l’album terminé, vous n’aurez pas envie de le repasser. Et, paradoxe digne du Chat de Schrödinger, vous n’aurez pas non plus envie de l’arrêter. Et c’est ce qui, moi, m’embête beaucoup dans le futur que j’ai aperçu en buvant mon café d’épice : cette terrible indifférence face à ce Back On Track


Morceaux ni bons ni mauvais, qui ne donnent pas envie de faire une révolution, ni de pleurer, ni de taper du pied en souriant ou de boire une bière avec des potes. Plus grave pour Shakra, l’album ne donne pas non plus forcément envie d’aller les voir en concert. Passées quelques écoutes, on oublie rapidement de quoi il était question, en se souvenant vaguement que le temps avec eux n’était pas désagréable, mais c’est à peu près tout. Et ça, c’est dommage parce que y a du potentiel là-dessous… Damn it, le prochain peut-être ?


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