5046

CHRONIQUE PAR ...

96
Mayou
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 19/20

LINE UP

-Matt Shadows
(chant)

-Synyster Gates
(guitare)

-Zacky Vengeance
(guitare)

-Johnny Christ
(basse)

-The Rev
(batterie)

TRACKLIST

1)Critical Acclaim
2)Almost Easy
3)Scream
4)Afterlife
5)Gunslinger
6)Unbound (The Wild Ride)
7)Brompton Cocktail
8)Lost
9)A Little Piece Of Heaven
10)Dear God

DISCOGRAPHIE


Avenged Sevenfold - Avenged Sevenfold
(2007) - heavy metal - Label : Warner



Avenged Sevenfold, ou le groupe qui divise le plus la communauté métal qui nous est chère. Il est vrai que leur look peut en rebuter plus d'un, et si en les regardant on pourrait s'attendre à du Good Charlotte, la musique que ce quintette nous délivre vient d'une autre planète. Après un album qui les aura révélé au grand public, mais encore un peu désordonné, A7X (pour les intimes) remet le couvert pour nous sortir ce qui est pour moi la meilleure galette de cette année 2007. J'irai même jusqu'à dire la meilleure de cette décennie pauvre en chefs d'oeuvres, ceux ci ayant disparus pour les puristes en même temps que les années 90. Grave erreur, que je ne commettrai pas...

C'est donc sans préjugés que je jette mes yeux (et mes oreilles) sur cet album tant attendu par certains, déjà détesté par d'autres. La pochette fait penser à celle de l'éponyme (encore) du célèbre Metallica. Et pour cause, M. Shadow aura déclaré que ces deux albums se ressemblent, pas par leur musicalité (quoi que) mais par ce qu'ils représentent. Je m'explique : l'objet est pour le groupe comme un aboutissement, l'album de la maturité, celui qui se fait plus calme, plus construit... Et c'est vrai que quand on le compare à "Waking The Fallen" par exemple, les deux n'ont rien à voir. Alors que le groupe se retrouvait dans un style foisonnant de riffs sans réelle construction, cet album se laisse écouter beaucoup plus facilement. Dix chansons pour une cinquantaine de minutes, le groupe nous balance autant de refrains accrocheurs que vous n'aurez aucun mal à retenir après quelques écoutes, que de riffs très heavy, à la Guns N Roses ou Metallica, tranchants avec le côté expérimental. Oui, vous avez bien entendu, et c'est par cet aspect expérimental que cet album se détache complètement du reste de la discographie des ricains de Huntington. Il suffit d'écouter "A Little Piece Of Heaven" (mon morceau préféré tous styles confondus) pour comprendre que cette cinquantaine de minutes va littéralement vous mettre par terre. 
On commence donc par "Critical Acclaim", et son intro apocalyptique qui est suivi par un solo mélodique de guitare digne de Maiden, suivi tour à tour d'un discours qui vous ralliera directement à la cause des cinq, puis d'un refrain presque pop... Car Avenged Sevenfold c'est ça, c'est la diversité, cette même diversité qui a fait du métal mon style de prédilection. Les morceaux se suivent et se ressemblent peu, comme la semi ballade Gunslinger, le hit Afterlife et son solo monumental, la peu rassurante Scream, et que dire des arpèges de piano de Unbound (The Wild Ride) magnifiquement exécutés par le défunt batteur The Rev (R.I.P)? Un batteur qui n'est d'ailleurs pas limité à cette seule fonction, puisqu'il signe toutes les partitions de cordes (magnifiques sur Brompton Cocktail) qui donnent à cette album la touche d'originalité dont il avait besoin pour devenir un album de légende. En effet j'ose qualifier cette chose de légendaire, au même rang que les "Master Of Puppets", les "The Number Of The Beast" ou encore les "Appetite For Destruction". Car "Avenged Sevenfold" c'est un peu tout ça à la fois, de l’agressivité et de la mélodicité à la fois, une formule que l'on retrouve dans les soli du grand Synyster Gates. Que pourrait on dire à propos de cet homme la? A part qu'il est impressionnant, tant par sa rapidité d'exécution que par la beauté qui se dégage de son shredding unique. La basse fait quelques apparitions plutot réussies, pendant que le Rev nous assène de son jeu très axé sur la double grosse caisse et les breaks, ce qui n'est pas désagréable. Et enfin pour couronner le tout, la voix de M. Shadow s'adapte parfaitement au style des musiciens, bien que parfois trop nasillarde, tout en restant très accrocheuse.


En bref, je ne peux que vous conseiller de jeter vos idées à la poubelle, et vos oreilles sur cet album qui se fait magistral en tout point, sauf peut être sur certains moments qui se font un peu trop mielleux et qui en rebuteront plus d'un, comme sur la ballade finale "Dear God". Mais que représente ce défaut quand on est face à une oeuvre majeure comme celle ci? Cette oeuvre qui est pour moi l'album de la maturité d'un groupe qui sort ce qui se fait de mieux en ces temps difficiles pour la musique métal, j'ai nommé le passage au deuxième millénaire. Un vent d'air frais vient de réchauffer mes oreilles pourtant refroidies par le climat polaire laissé par la mort des grands noms du métal (Chinese Democracy? Death Magnetic??? Et puis quoi encore?)


©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 2 polaroid milieu 2 polaroid gauche 2