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CHRONIQUE PAR ...
Silverbard
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
11.5/20
LINE UP
-Aruna Abrams
(chant+claviers)
-Paul Masvidal
(chant+guitare)
-Jason Gobel
(guitare)
-Chris Kringel
(basse)
-Sean Reinert
(batterie)
TRACKLIST
1)
Endless Endeavors
2)
Karma's Plight
3)
Circle
4)
Costumed in Grace
5)
Cosmos
6)
Crawl Above
7)
Mirror Child
8)
Road to You
9)
Belong
10)
Not the Same
DISCOGRAPHIE
Focus
(1993)
Traced In Air
(2008)
Re-Traced (EP)
(2010)
Carbon-Based Anatomy (EP)
(2011)
The Portal Tapes
(2012)
Kindly Bent to Free Us
(2014)
Ascension Codes
(2021)
Cynic
- The Portal Tapes
(2012) -
rock prog
jazz
expérimental et cosmique
- Label :
Season Of Mist
Rassurez-vous, le 1
er
avril est passé, je n'ai pas de raison de vous faire croire à un nouvel album de Cynic. «
Eh merde, encore un EP!
» Non plus! «
Eh bien, quoi alors? Une compil ?
» Caramba, encore raté ! Attendez, relisez bien le titre
The Portal Tapes
, ça ne vous met pas sur la voie ? Bon j'arrête, car si vous n'est pas un geek de la Cynical Sphere, il n'est pas évident de faire le lien avec le passé trouble de la formation floridienne.
Barde d'Argent, raconte nous une histoire ! En 1994, après avoir sorti le légendaire
Focus
, Cynic splitte et peu après naît le projet Portal où atterrissent Paul Masdival, Sean Reinert et Jason Gobel (second guitariste de Cynic de l'époque). Une chanteuse-claviériste nommée Arune Abrams est alors également recrutée. Mais Cynic est en plein troubles juridiques avec Roadrunner, label de l'époque qui tient les musiciens par contrat et empêche la sortie des enregistrements de Portal. Bien que circulant sur le net depuis longtemps, jamais les bandes n'avaient été officialisées. Elles sortent donc aujourd'hui sous le nom de Cynic, business oblige, mais pas dans l'incohérence la plus totale.
Car comment que c'est que Portal, vous demanderez-vous ? Très déstructurées, les compos sont plus que jamais dans l'esprit jazz qui a toujours habité le groupe, toute trace de métal étant ici effacée pour laisser place à une essence mystique et cosmique. Ce n'est donc pas sans fortement faire écho à leur dernière livraison (
chronique ici
). Au-delà du cadeau offert aux fans de publier une telle œuvre, le moment était sans doute le plus opportun pour appréhender le travail de Portal. On retrouve donc avec joie le jeu si caractéristique des Floridiens avec ces guitares méticuleuses (même si la disto est quasi-absente et les soli se font rares), cette basse fretless vrombissante et le maître Reinert qui délivre un jeu bien moins technique que chez Cynic mais toujours aussi fin et précis.
Le clavier occupe une place très importante et participe pour beaucoup à l'ambiance énigmatique voire ésotérique, visiblement inspirée des sonorités darkwave/gothique mais dans un registre bien plus lumineux et contemplatif. A l'image du chant en fait, puisque les voix de Masdival (sans vocoder) et Abrams se marient à la perfection, mais dans un registre incroyablement lancinant jusque là inexploré chez Cynic. Si le début d'album est plutôt homogène dans cette atmosphère éthérée et chimérique, "Crawl Above" amorce une tournure plus pop. Tournure qui se confirme par "Mirror Child" et "Road to You" où les murmures laissent place à un chant plus affirmé d' Arune Abrams.
Quant aux deux derniers titres de la galette "Belong" et "Not The Same", on a ici affaire a de la pure pop mielleusement insupportable pour votre serviteur. D'où un résultat finalement étrange en bouche. On peut clairement séparer deux faces: la première fait finalement transition avec l'univers Cynic dans une ambiance plus sombre et portée sur les instruments tandis la seconde est globalement plus légère et fait la part belle aux mélodies vocales. Bien que toujours charmante, la musique de Portal peine à trouver l'efficacité mélodique de Cynic, la faute sans doute à un climat plus froid et hostile et à un tempo lancinant qui fait rapidement décrocher sans pour autant verser dans le désagréable.
Si l'objet permet de mieux comprendre la transition entre
Focus
et la reformation de 2008, il n'en reste pas moins que la qualité de l'ensemble est discutable. Avec un goût d'inachevé et sans ligne directrice au niveau du style, Portal explore beaucoup sans parvenir à toucher l'auditeur. Sans doute, le projet aurait mérité à être poursuivi afin d'être clarifié. Il n'en reste pas moins indispensable à être écouté par tout fan de Cynic.
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