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CHRONIQUE PAR ...

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Lucificum
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-Goetz "Valhalla Jr" Mohr
(chant)

-Dushan Petrossi
(guitare)

-Richard Andersson
(claviers)

-Vassili Moltchanov
(basse)

-Anton Arkhipov
(batterie)

-Guest : Oliver Hartmann
(chant)

TRACKLIST

1) Holy War
2) Freedom's Blood - The Patriot
3) Time
4) The Invisible Empire
5) Demon's Child
6) High In The Sky
7) Alexander The Great - Hordes Of The Brave (part I)
8) Crystal Tears
9) Iced Wind of the North
10) My Eternal Flame
11) Troops of Avalon

DISCOGRAPHIE


Iron Mask - Hordes Of The Brave
(2005) - heavy metal speed metal néo-classique - Label : Lion Music



Tiens, en voilà une bonne idée. Hordes Of The Brave était épuisé depuis pas mal de temps, Lion music s’est donc dit qu’après avoir proposé coup sur coup deux bons albums (Shadow Of The Red Baron en 2010 et Black As Death en 2011), pourquoi ne pas en profiter pour rééditer le très bon album de 2005 ? Evidemment, Iron Mask reste, même en 2012, un groupe de niche, réservé aux fans de Malmsteen et de la sphère restreinte du heavy/shred néo-classique, dont tous les artistes ou presque sont issus de l’écurie Lion (même si Iron Mask est aujourd’hui dans le giron d’AFM). Malgré tout, cela reste une bonne initiative.

Surtout que Hordes Of The Brave, ma petite dame, est un album très sympathique. Une jolie petite pépite dans le vaste jardin du heavy/speed mélodique qui n’est pas toujours – loin s’en faut – orné de beaux atours tant les déchets y abondent. Mais Dushan Petrossi, le maitre d’œuvre et guitariste de la formation, a su s’entourer de petits camarades talentueux et d’une inspiration indéniable dans l’écriture des onze titres de cet album. En termes de petits copains, on retrouve au micro son bon pote Valhalla Jr, avec son timbre puissant et juste, à la basse son autre pote Vassili Moltchanov, qui travaille encore avec lui aujourd’hui. Mais surtout, aux claviers, le grand Richard Andersson, qui ne vient malheureusement que poser ses solos virtuoses ici et là. On regrettera que le gars n’ait pas pris part à l’écriture des morceaux, son style flamboyant et baroque aurait certainement donné quelque chose d’intéressant avec le jeu de Dushan. On aura droit aussi à des apparitions d’Olivier Hartmann, légendaire chanteur de la période dorée d’At Vance, ce qui est toujours chouette même si pour tout avouer, on ne le remarque pas trop.
Bref, un line-up solide. Restait à faire de la bonne musique : c’est chose faite. D’entrée de jeu, Dushan met les choses au point avec un riff d’intro typiquement néo-classique, complètement inspiré par le travail de Malmsteen, une manière de dire au nouvel auditeur « si tu n’aimes pas ça, laisse tomber et passe ton chemin ». Gageons, donc, qu’un certain nombre d’entre eux iront voir ailleurs en quête de groove. Ici, c’est du riff, du lick néo-classique, des arrangements épiques et du shred : les amateurs le savent dès l’écoute de ce premier riff, ils seront comblés. Et dans les grandes lignes, c’est absolument le cas : "Holy War", "The Invisible Empire", "Crystal Tears", "Iced Wind Of The North", "Troops Of Avalon"… autant de titres pêchus, bien gaulés, aux refrains entrainants et épiques, le tout rappelant tantôt Blind Guardian, tantôt Rhapsody, souvent Malsmteen ou parfois encore des groupes comme At Vance ou Zonata, officiant dans le même créneau. Et puis il y a LA grosse réussite de l’album, la puissante "Alexander The Great - Hordes Of The Brave (part I)" – on attend encore la part II – lente, mystérieuse, ample et majestueuse, ornée de très bons solos : une réussite indéniable.
Pour autant, tout n’est pas parfait, et certains titres accusent une faiblesse qui fait un peu tâche au milieu des bons titres généreusement disséminés sur Hordes Of The Brave. Par exemple, la longuette et mollassonne "Time" ne parvient pas convaincre, ou la cul-cul "My Eternal Flame" – mais rien qu’au titre, de toutes façons, on sentait aisément venir la niaiserie et l’ennui. Heureusement, ces petits moments un peu pénibles ne sont pas suffisamment médiocres pour plomber sérieusement cet album paru à la fin de la période bénie du heavy/néo-classique, qui avait vu d’excellentes formations proposer des albums inspirés et puissants – citons pour mémoire Kenziner, Zonata, Virtocity, les albums de Richard Andersson ou de Vitalij Kuprij, une période que les amateurs de descentes de gammes et de plans de guitares baroques ne peuvent que regretter.


Alors finalement, cette réédition tombe à point nommé pour se réinjecter un petit coup de nostalgie et de shred. En ces temps de disette, l’adage « c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes » prend tout son sens. N’hésitez pas donc à découvrir ou redécouvrir cet album sympathique, sincère et attachant, qui ramène quelques années en arrière même si, après tout, 2005 n’est pas si loin.



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