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CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 11/20

LINE UP

-Mike Andersson
(chant)

-Stefan Elmgren
(guitare)

-Stefan Rosqvist
(guitare)

-Tommy Larsson
(bass)

-Anders Johansson
(batterie)

TRACKLIST

1) Broken dreams
2) Break it, Crack it, Destroy it
3) Back to life
4) A night to Remember
5) Karma
6) Whispers
7) Smile At The World
8) Hate...Love...Drop It!
9) Visions
10) Course of life
11) Awesomeness
12) Mysterious Ways
13) Strongest Thing Of All

DISCOGRAPHIE

One (2011)
Next Level (2012)

Fullforce - Next Level
(2012) - heavy metal - Label : Steamhammer



Tiens, un nouveau Fullforce... Sandy ? Mais que fais-tu ici à frétiller dans ton poum poum short en couinant tous azimuts ? Tu as fumé un spliff ou quoi ? Ah non, tu fais erreur : ces types n'ont jamais produit de single pour Rihanna... On parle bien de Next Level, le deuxième album du super-groupe suédois de heavy metal mélodique formé par des membres de Cloudscape, Heed, Malmsteen et Hammerfall ? Tu connais pas ? Bon sang mais c'est bien sûr : tu confonds avec le collectif homonyme de RnBistes brooklyniens ! Allez, ne reste pas là : tu vas te faire du mal. Crois-moi.

Le moins que l'on puisse dire est que ces Scandinaves-là ne s'aventurent pas sur les terres « damnées et délirantes » de leurs compatriotes de Diablo Swing Orchestra, dont on ne dira jamais assez de bien de leur Pandora's Piñata paru en cette année 2012. Pourtant, le premier opus de Fullforce - fort opportunément baptisé One (2011) - laissait entrevoir une possibilité d'évolution, grâce à de parcimonieuses touches progressives qui emmenaient l'œuvre à la frontière de contrées moins balisées. Mais ces velléités ne sont plus de mises sur Next Level, comme en atteste "Broken Dreams", l'opener torché en moins de trois minutes et qui annonce le programme : des titres ramassés qui se veulent plus faciles d'accès. Les claviers se font discrets et se limitent à un rôle de soutien, laissant le champ libre à des guitares en totale allégeance à la sainte trinité riff/pont/solo. Le remplacement du six-cordiste CJ Grimmark par Stefan Rosqvist avant l'enregistrement n'a de ce point de vue guère changé la donne. Reste à savoir si ce recadrage a porté ses fruits et lui confère une dimension plus imposante que celle un peu étroite dans laquelle son heavy metal ultra-léché à la limite de l'AOR le cantonnait sur One.
Le début du recueil laisse une première impression mitigée, la faute à des compositions mid tempo un peu molles de la fesse que ne parviennent pas à transcender des riffs franchement fades. La réduction du temps d'exposition joue clairement en défaveur du quintet, tant les pistes semblent vouloir filer doucement sans demander leur reste. Heureusement, "Karma" déboule en cinquième position et sauve de l'ennui grâce au crescendo de ses choeurs en contre-chant et deux très beaux solis qui aèrent judicieusement l'ensemble. Le vaisseau Next Level va-t'il enfin décoller ? Hélas ! Que nenni ! La formation emmenée par l'ex-Hammerfall Stefan Elmgren semble incapable de s'extraire durablement d'un carcan heavy traditionnel désespérément plat où le break de folie, le solo dévastateur et l'accélération foudroyante n'ont pas droit de cité. Et c'est bien dommage, tant le niveau des instrumentistes laisse entrevoir des perspectives autrement plus intéressantes que ces séquences qui suppurent davantage la routine que l'inspiration. Citons tout de même un "Hate...Love... Drop it !" un peu plus vif que la moyenne ainsi qu'"Awesomeness" et son riff Acceptien, tout deux dopés par des refrains qui donneraient presqu'envie de les reprendre sous la douche. Pour le reste, R.A.S.. Ah, si : deux ballades - "Strongest Thing Of All" et "Smile At The World" - que l'on qualifiera pudiquement d'anecdotiques.


La réorientation voulue par Elmgren et ses acolytes n'a donc pas apporté le résultat escompté : trop formatés, trop linéaires, trop prévisibles, les morceaux de Next Level – à de rares exceptions près - peinent à retenir l'attention d'un auditeur qui attend sans doute autre chose que le rabâchage de formules mille et mille fois entendues. Certes, la production est irréprochable et la qualité d'exécution clairement au rendez-vous – mention spéciale cette fois encore à un Mike Andersson dont le chant n'a rien à envier aux maîtres du genre. Mais même la meilleure interprétation possible ne peut rattraper une inspiration défaillante. Pourtant le potentiel est là, incontestablement. Souhaitons à la section nordique de trouver l'alchimie susceptible, enfin, de l'exploiter au prochain essai. Si nouvel essai il y a.


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