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CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Gary Hughes
(chant + guitare)

-Dan Mitchell
(guitare)

-John Halliwell
(guitare)

-Darrel Treece-Birch
(claviers)

-Steve Mckenna
(basse)

-Max Yates
(batterie)

TRACKLIST

1) The Gates Of Jerusalem (Instrumental)
2) Arabian Knights
3 )Gunrunning
4) The Lights Go Down
5) Raven’s Eye
6) Right Now
7) Game Of Hearts
8) The Last Time
9) The Priestess
10) Insatiable
11) Another Rainy Day
12) Unbelievable
13) The Riddle

DISCOGRAPHIE


Ten - Heresy and Creed
(2012) - hard rock - Label : Frontiers Records



Unique auteur et compositeur d'un collectif dont il est également le seul membre fondateur, le naguère prolifique Gary Hughes a repris du poil de la bête en accouchant du dixième LP de Ten un an et demi à peine après Stormwarning (2011), alors qu'il lui avait fallu cinq ans entre les deux précédents. On est loin du tournant des années 2000 lorsque ce chantre d'un hard rock racé très populaire au Japon menait de front projet solo, groupe réglementaire et collaborations tous azimuts dont une avec Ayreon – mais quel musicien estampillé metal n'a pas enregistré avec Arjen Lucassen, hormis Steve Harris ? Cependant, que les fans se rassurent: leur idole n'a pas profité de ce court laps de temps pour virer black metal ou s'essayer au post-dubstep.

De vives inquiétudes – ou un fol espoir, c'est selon – pouvaient légitimement naître à la lecture des déclarations du Britannique au sujet de Heresy and Creed: il s'agirait de l'album de la « maturité », proposant un « matériel varié » susceptible de « contenter les goûts de chacun ». Bigre. D'ailleurs, cette pochette sur laquelle deux combattantes dépoitraillées repoussent aux siècles ultérieurs l'avènement du syncrétisme ne suggère-t-elle pas un audacieux concept sur les Croisades, prétexte à d'excitantes incursions dans des contrées soniques inexplorées ? Raté. Ce sera du hard rock traditionnel, point barre. En même temps, qu'attendre d'autre d'une production sortie des ateliers de Frontiers Records, le label italien qui accueillit en son temps la dernière création de Survivor ? Rien. Quel farceur, ce Gary. Pour autant, le point fort de la formation est une fois de plus validé: le chanteur n'a rien perdu de sa superbe et nous fait profiter de son organe chaleureux parfaitement mis en avant par une production qui coule comme du miel dans le gosier de l'ourson gourmand. Les fondamentaux sont respectés, les compositions peuvent débouler.
Hughes ayant renouvelé la moitié de son personnel depuis le dernier enregistrement, un manque de cohésion était à craindre: l'enchaînement en ouverture d'un instrumental orientalisant avec l'irrésistible "Arabian Knights" dissipe rapidement le doute et annonce au contraire un édifice solide à base d'introductions soignées, de refrains addictifs et de solis bien sentis. La section rythmique est parfaitement en place et le nouveau claviériste, agile et omniprésent, évite le plus souvent le piège du lyrisme – merci à lui. Le frontman ne s'est pas trompé non plus en recrutant Dan Mitchell, un guitariste soliste dont certaines interventions assez ébouriffantes risquent de faire pâlir plus d'un confrère ("Gunrunning"). Tout ce petit monde fait merveille sur les occurrences les plus rapides, notamment "Game of Hearts" et "Insatiable", en plus des susnommées. Pour autant, la longueur du recueil (près de soixante-dix minutes) génère inévitablement son lot de moments faibles, telles ces ballades un peu convenues ("Raven's Eye","Another Rainy Day") ou encore "The Priestess" qui évoque un peu trop fort et en moins bien le "I Can't Get Close Enough"des vénérables Giant.


Point d'Hérésie sur cette réalisation mais bien la Croyance réaffirmée en un hard rock mélodique de qualité que ne parviennent pas à gâcher quelques chutes d'inspiration. Les ouïes délicates défailliront de bonheur à l'écoute des vocalises de Gary Hughes tandis que les amateurs de propos musclés – mais pas agressifs - trouveront de quoi les satisfaire en piochant dans cette sélection de morceaux de très bonne tenue portés par des zicos qui envoient du bois d'arbre. Sans mauvaise surprise ni extravagance, la nouvelle production de Ten comblera d'aise les adorateurs d'un genre qui peut compter sur cette valeur sûre pour faire reluire son blason.


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