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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 18/20

LINE UP

-Jon Nödtveidt
(guitare+chant)

-Johan Norman
(guitare)

-Peter Palmdahl
(basse)

-Ole Ölman
(batterie)

TRACKLIST

1) At The Fathomless Depths
2) Night's Blood
3) Unhallowed
4) Where Dead Angels Lie
5) Retribution - Storm Of The Light's Bane
6) Thorns Of Crimson Death
7) Soulreaper
8) No Dreams Breed In Breathless Sleep

Where Dead Angels Lie EP:

 Where Dead Angels Lie (Demo Version)
9) Elisabeth Bathory
10) Anti Christ
11) Feather's Fell
12) Son Of Mourning

DISCOGRAPHIE


Dissection - Storm Of The Light's Bane
(1995) - death metal black metal mélodique - Label : Nuclear Blast



Dissection ou un des plus grands gâchis du metal extrême de tous les temps. Aie aie aie ! Si seulement Jon Nödtveidt n’était pas en prison. Enfin bon, paraît qu’il va bientôt sortir. [chronique rédigée en novembre 2003] Bref, de ce chapitre, nous verrons quand il se terminera (ndlr 2024 : on a bien !). En tout cas, un chapitre est désormais clos pour le restant des âges éternels, c’est ce Storm of The Light’s Bane. Une sortie qui démontre la toute puissance riffique de Dissection. Imparablement destructeur, diaboliquement vicieux, improbablement (apparemment, il s’agit d’un néologisme) mélodique cet album mettra d’accord beaucoup de personnes. Un rythme endiablé couplé à des riffs tout bêtement géniaux. C’est que ça bouillonnait dans l’esprit de Nödtveidt. Le sieur avait énormément d’idées et savait les mettre (maître ?) en forme. Une forme qui prendra celle de la musique pour notre plus grand bonheur.

Tout commence par "At the Fathomless Depths", rapide intro qui calmera tout de même les ardeurs des plus exigeants avec ses accords rythmés et savamment distillés. Il plane une atmosphère lugubre déjà… Dissection a marqué son territoire. Dorénavant vous ne pourrez plus vous en échapper. L’enchaînement des morceaux se fera à vitesse grand V et vous, humain impuissant prisonnier du chaos gnostique, vous vous laisserez faire sans résistance. La torture est bonne. "Unhallowed" casse le tombeau avec un riff inaugural dantesque, et une cargaison d’autres bien fournis et excellents. En plus, vous vous apercevrez que les deux guitares sont très bien utilisées puisque non seulement on les discerne toutes les deux, mais en plus elles créent des mélodies différentes et complémentaires. Excellente initiative.
Dissection c’est de la musique classe. Qu’on le classe dans le death (assez difficile sur cet album) ou dans le black (plus probable), le groupe est vraiment un bon cran au-dessus de la masse. Les mélodies sont recherchées, les riffs bons à se damner par moment (mamamia celui à 4min 30 sur "Night’s Blood" !) et la musique en général, au-delà de ses qualités purement techniques, se transcende par une atmosphère délivrée tout bonnement froidement exaltante. Dissection opère dans le black (catégorisons-les) technique (pour le genre) sans se dissoudre dans le « trop » comme ont pu le faire des groupes comme Dimmu Borgir sur Death Cult Armageddon et Emperor sur Prometheus. Ici chaque changement de rythme, de riff (et ils seront nombreux pour mettre en permanence votre esprit sous tension) est mûrement réfléchi et positionné. Et bien sûr, qui dit classe, dit guitare acoustique sublime à vous arracher la larme (de sang) à l’œil.
N’empêche cela reste très compliqué à chroniquer un album de Dissection. Comment voulez-vous ne pas pencher honteusement et uniquement du versant compliments ? Dur dur car le groupe fait très peu d’erreurs et ses chansons se révèlent tout à fait au niveau requis pour atteindre le statut de légendes. Tout au plus pourrait-on reprocher certaines baisses de régime, mais tout de suite, un riff, ou mieux, un solo venu d’on ne sait où vient nous rappeler à l’ordre pour nous montrer que Dissection est à l’abri de tous soupçons (à part ceux de la police). Bon, bien sûr le chant entre lui dans la catégorie moyenne puisqu’il est assuré par Nödtveidt lui-même et qu’il a autre chose d’extrêmement plus intéressant et beau à faire avec ses différentes grattes. M’enfin bon, il a au moins le mérite de ne pas plomber la musique du groupe. C’eût été dommage.


Tout ça pour dire que ce Storm of The Light’s Bane se doit de figurer dans votre discothèque de metalleux extrême. Et puis aussi il est diablement bon, tout simplement. Il ravira les amateurs de « vraie » musique, ceux qui blâment (à juste titre je dois avouer, mais c’est tellement bon quand c’est bien fait) le black metal d’être d’une pauvreté musicale affligeante, par sa variété assez extraordinaire. Il émerveillera les accros du black par le côté froid et cruel qui s’en dégage. Le genre d’album qui peut fédérer de nombreuses personnes grâce à son génie. En plus, la petite touche qui fait déborder le cerveau, la conclusion magnifiquement mélancolique au piano … ramassez vos mouchoirs. Toutefois, il faut être conscient que les paroles sont issues de l’esprit de Jon Nödtveidt et cela pourra en rebuter quelques uns. Mais ils auraient bien tort.
Merveilleux album.


P.S : Pour la réédition, vous aurez droit à l'EP de 1996 Where Dead Angels Lie qui regroupe : la version démo de "Where Dead Angels Lie" qui n’apporte rien, si ce n’est une moins bonne version que celle présente sur l’album, deux reprises, "Elisabeth Bathory" de Tormentor et "Antichrist" de Slayer, et les compositions "Feather’s Fell" (du piano) et "Son of Mourning" (très death). Du correct mais sans plus.


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