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CHRONIQUE PAR ...

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Dommedag
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 17/20

LINE UP

-Matti Kärki
(chant)

-Robert Sennebäck
(guitare)

-David Blomqvist
(guitare)

-Richard Cabeza
(basse)

-Fred Estby
(batterie)


TRACKLIST

1) Override Of The Overture
2) Soon To Be Dead
3) Bleed For Me
4) And So Is Life
5) Dismembered
6) Skin Her Alive
7) Sickening Art
8) In Death's Sleep
9) Torn Apart (Carnage Cover)
10) Justifiable Homicide

DISCOGRAPHIE


Dismember - Like An Ever Flowing Stream
(1991) - death metal - Label : Nuclear Blast



1991, année du death metal par excellence. Entre la lente démocratisation du genre qui a bien dégagé le thrash et la sortie de quelques disques majeurs, on a bien affaire à une année charnière. Ce ne seront rien moins que Blessed Are The Sick, Clandestine, Human, Into The Grave, Mental Funeral, Testimony Of The Ancients ou War Master qui défileront au fil de cette année. Autant d’albums bien connus des vétérans. Mais un autre album devait sortir et marquer durablement les esprits. Dismember s’étant formé sur la base de membres de Carnage, ils ne tardent pas à accoucher de leur premier album, qui un an après Dark Recollections, débarque pour mettre une bonne baffe à tout le monde.

Like An Ever Flowing Stream, c’est quoi au final ? 39 minutes de sauvagerie pure et bestiale, dans sa forme la plus jouissive. Mais d’un autre côté, on trouve tout de même une certaine finesse. Dans les faits, on retrouve des éléments déjà présents chez Entombed sur Left Hand Path, à savoir ce son crayeux, avec des guitares tronçonneuses. De même que chez leurs camarades, pas trace ici du moindre blast, en dehors du déchaînement de "Dismembered", seulement du skank-beat et des patterns un peu plus variés et groovy que le sempiternel poum-tchak. Chez Dismember aussi on réduit le riff à sa plus simple expression, bien marquée par la dominante punk de la recette suédoise du mort metal, et on se contente seulement de ceux qui tuent (boum, "Override Of The Overture", "Dismembered", et la plupart des autres morceaux possèdent leur passage bien mémorisable). D’ailleurs, on a un peu de mal à tout retenir à la première écoute, ce qui allonge la durée de vie de l’album. Le chant lui aussi est typique aujourd’hui, alors qu’à l’époque il surprenait durablement : du criard, au croisement d’At The Gates et du premier Grave. D’ailleurs certains pourront trouver un manque de pêche à ce chant, voire être tout simplement rebutés.
Mais ce qui différencie Dismember de ses confrères du « big four of swedish death » (à savoir Entombed, Unleashed et Grave), c’est l’usage qu’il fait de la mélodie. On la retrouve saupoudrée un peu partout dans les compositions du quartet. Que ce soit sous forme de riff, comme dans la monumentale "Override Of The Overture", en intro dans "Dismembered" ou tout simplement pour aérer un peu, à l’exemple de "And So Is Life". Mais le groupe n’est pas arrivé à son statut culte par hasard. C’est bien parce que chaque minute de Like An Ever Flowing Stream respire la maîtrise totale et que chaque riff est à sa place, indispensable à l’homogénéité de l’ensemble, que l’opus demeure une référence. Variant les tempos et les durées des morceaux, les quatre forbans parviennent à un résultat qui fera prendre son pied à n’importe quel amateur de brutalité. Lorsque de petites speederies délectables à la "Skin Her Alive" côtoient des morceaux plus mid-tempo mais au groove assassin, à l’image de ce "In Death’s Sleep" , on peut d’ores et déjà présager d’un résultat admirable.  De plus, par ses quelques aérations mélodiques, Like An Ever Flowing Stream constitue une parfaite porte d’entrée pour le néophyte qui se lancerait à la découverte du metal mortuaire.


Maintes fois réédité, avec en bonus une reprise de Carnage et le tube "Justifiable Homicide", l’opus qui apposa une marque au fer rouge sur plusieurs génération de deathsters attend d’être déterré par ceux qui seraient étonnamment passé à côté. Au sommet de l’édifice se dresse le monolithe, sous lequel coule, sans fin, une rivière…


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