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CHRONIQUE PAR ...

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Dommedag
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Matti Karki
(chant)

-Robert Senneback
(guitare)

-David Blomqvist
(guitare)

-Richard Cabeza
(basse)

-Fred Estby
(batterie)

TRACKLIST

1) Of Fire
2) Trendkiller
3) Misanthropic
4) Let The Napalm Rain
5) Live For The Fear (Of Pain)
6) Stillborn Ways
7) Killing Compassion
8) Bred For War
9) When Hatred Killed The Light
10) Ceremonial Comedy
11) Silent Are The Watchers
12) Mistweaver
13)

DISCOGRAPHIE


Dismember - Death Metal
(1997) - death metal melodeath - Label : Nuclear Blast



Voilà, Dismember c’est fini. En 1997, ils avaient sorti tous leurs bons albums et allaient pouvoir commencer à faire de la redite ou à se casser la gueule en expérimentant. Tous ? Non, car il en fallait un dernier, un dernier pour les gouverner tous et mettre un point final à la suite de chefs d’œuvres initiée en 91… Quoi ? Comment ça un procès de Hachette et New Line Cinema pour non-respect des droits sur la propriété intellectuelle ? Et flûte.

En revenant avec Death Metal, Dismember tente d’être plus suédois que les Suédois : le son devient un véritable manifeste de tout le genre, avec des guitares crayeuses à l’extrême tout du long, véritable empilement de tronçonneuses ; la bride est tenue à Entombed sur un terrain où il était roi auparavant. De plus, exit le death’n roll du pourtant excellent Massive Killing Capacity, et retour au death typique de la formation pour la grosse majorité de l’album : très brut de décoffrage, surtout avec le son bien compact, mais au final bourré de mélodies et de solos qui aèrent le tout. Et les parpaings s’enchaînent, pas le temps de s’arrêter pour souffler. Vous trouviez Indecent & Obscene sans pitié ? Attendez un peu de vous être enfilé Death Metal. De temps à autre toutefois, un break un peu plus groovy vient titiller les oreilles, taillé pour le live, tels ceux de "Of Fire" et "Let The Napalm Rain". En dehors de cette synthèse, la formule ne change pas vraiment, puisque les riffs, typiques de la formation, profitent beaucoup du son spécifique de l’album pour être aussi agressifs que possible, au détriment de ceux plus mélodiques qu’il était possible de trouver auparavant.

Death Metal marque donc une brutalisation de Dismember, qui sera poursuivie par la suite, et garde ici une certaine modération, avec notamment l’inclusion de morceaux tirant encore sur le melodeath, comme la petite mandale "Misanthropic", toute en finesse et en leads, malgré sa fulgurance. En revanche, sur les morceaux plus agressifs, comme la terrible "Killing Compassion", seuls les solos, toujours aussi recherchés et construits, les rattachent encore un tant soit peu à ce qu’ils ont pu faire avant. Ce n’est pas vraiment un mal, car les ritournelles plus abrasives que nous servent leurs six-cordes bénéficient toujours de leur capacité émérite à en sortir des riffs qui font passer toute la concurrence pour des petits bras. De même, Mati s’éclate assez, et sort les vocalises les plus arrachées qu’il ait fait jusqu’à maintenant, allant presque du côté du growl plus pur ; et la batterie se déchaîne complètement, passant très rapidement du roulement au pattern thrash classique, en n’hésitant pas à caler du d-beat à l’occasion pour encore plus faire swinguer les ménagères. En fin de disque, des violoncelles ouvrent finalement un "Mistweaver" assez surprenant, car beaucoup plus lent, et presque rampant, mais qui ne dépareille pas tellement avec le reste, et est même finalement une réussite de plus.

Avec Death Metal, Dismember clot donc sa première partie de carrière en amorçant des changements majeurs, mais qui ne l’empêcheront pas de briller également par la suite. Plus violent que les deux premiers albums, il représente, pour peu qu’il se trouve couplé au précédent, un très bon moyen de découvrir le death metal sous une forme encore un minimum raffinée et musicale.  


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