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CHRONIQUE PAR ...

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Beren
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16.5/20

LINE UP

-Simone Simons
(chant)

-Mark Jansen
(guitare, chant)

-Ad Sluijter
(guitare)

-Yves Huts
(basse)

-Coen Janssen
(claviers)

TRACKLIST

1)Indigo ~ prologue
2)The Obsessive Devotion
3)Menace of Vanity
4)Chasing the Dragon
5)Never Enough
6)La‘petach Chatat Rovetz ~ the Final Embrace
7)Death of a Dream ~ the Embrace that Smothers part VII
8)Living a Lie ~ the Embrace that Smothers part VIII
9)Fools of Damnation ~ the Embrace that Smothers part IX
10)Beyond Belief
11)Safeguard to Paradise
12)Sancta Terra
13)The Divine Conspiracy

DISCOGRAPHIE


Epica - The Divine Conspiracy
(2007) - metal symphonique - Label : Nuclear Blast



L’ex-After Forever Mark Jansen poursuit doucement mais sûrement sa quête de l’absolu avec son nouveau joujou Epica. Si Consign To Oblivion, paru deux ans plus tôt, avait approfondi le style qu’il avait contribué à créer avec les premiers albums d’After Forever (notamment Prison Of Desire), The Divine Conspiracy applique l’aventureux principe du « toujours plus » mais de façon plus pertinente : si son aîné franchissait allègrement les limites du pompeux assumé, celui-ci les enfonce encore plus, mais en écrémant le tout, pour un résultat sensiblement meilleur.

La recette est maintes fois éprouvée et désormais bien connue, mais Epica a visiblement décidé d’aller plus loin dans l’exploration de ses (multiples, il faut bien l’avouer) talents. Ainsi, si Consign To Oblivion pêchait souvent par excès de confiance, The Divine Conspiracy surprend très agréablement par la qualité très homogène de ses compositions et par le durcissement inattendu de son style. Même si – c’est la mode, vous répondra-t-on – cet opus n’évite pas le traditionnel hommage à Evanescence ("Never Enough", diablement entêtant mais très dispensable) et l’irrémédiable mise en avant de la plastique avantageuse de sa chanteuse, il parvient à tisser une trame de fond musicale cohérente et musicalement chargée : Mark Jansen a décidé de poser ses baloches sur la table pour parsemer l’ensemble du disque de growls death et de riffs heavy bien sentis à défaut d’être ultra-techniques. De plus, Simone Simons n’a jamais autant varié son chant lyrique ("Death Of A Dream", monstrueux de justesse) pour un résultat couillu au possible.

En effet - et c’est là qu’Epica se démarque désormais très nettement de ses nombreux concurrents - la majorité des compositions présentes sur ce disque, les plus épiques de la carrière du groupe mais aussi, paradoxalement les moins pompeuses, prend aux tripes dès les premières écoutes sans vous lâcher par la suite. Le frisson final, à ce titre sublime, procuré par le titre éponyme placé en fin de parcours ("The Divine Conspiracy", treize minutes au compteur et pas une seconde de répit !) reste le zénith d’un album haut en couleurs : de l’ouvreur "The Obsessive Devotion", qui rend ses lettres de noblesse au genre, à la suite burnée "Death Of A Dream"/"Living A Lie", tout respire désormais la sincérité d’un groupe qui semble enfin avoir trouvé ses repères musicaux.


Excellent de bout en bout, The Divine Conspiracy est l’album le plus abouti d’Epica. Très personnel, à l’identité bien affirmée, il ne pêche que par la qualité très moyenne de ses orchestrations (malheureusement, Nightwish est passé par là) et n’évite pas le syndrome du ventre mou passé les trois-quarts du disque, du fait de sa longueur excessive. Mais les compromis musicaux se faisant de plus en plus rares, Mark Jansen et sa bande semblent enfin avoir trouvé le style qui leur convient le mieux. Et nous, on est ravis, au mieux impressionnés.


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