CHRONIQUE PAR ...

106
Belzaran
le 19 juin 2023




SETLIST

Ne Obliviscaris :

Intra Venus
Equus
Misericorde I – As the Flesh Falls
Misericorde II – Anatomy of Quiescence
Libera (Part I): Saturnine Spheres
Forget Not
Devour Me, Colossus (Part I): Blackholes
Graal

Rappel :
And Plague Flowers the Kaleidoscope

Persefone :

Flying Sea Dragons
Mind as Universe
The Great Reality
Prison Skin
Living Waves
Katabasis
Merkabah
The Majestic of Gaia

The Omnific :

Antecedent
Wax & Wane
Merlin's Id
Fountainhead
Ne Plus Ultra
Objets de Vertu

AFFILIÉ

Ne Obliviscaris
Cabaret Sauvage
(28 octobre 2015)
Paris - Le Divan Du Monde
(04 novembre 2016)
Paris - La Machine
(05 novembre 2018)

Persefone
Toulouse - Le Rex
(19 septembre 2022)

21 mai 2023 - Le Petit Bain


Ne_Obliviscaris_-_Persefone_-_The_Omnific_Le_Petit_Bain_20230521

Concert de metal prog ce soir-là au Petit Bain à Paris. Deux grosses têtes d'affiche pour le genre viennent apporter leur kiff aux fans du genre : Persefone et Ne Obliviscaris. D'ailleurs, nombreux seront ceux qui sont venus pour les deux formations. Quant aux Australiens en tête d'affiche, nous étions heureux de les voir après tous les déboires liés à la Covid et à l'enregistrement de leur dernier album Exul, ainsi qu'avec les impossibilités de participer à la tournée de… deux de leurs membres ! Autant dire que nous étions déjà rassurés que le concert se tienne encore…

THE OMNIFIC a la lourde tâche de lancer le show. Voilà un groupe parfait pour les amateurs de quatre cordes (ou plutôt cinq). C’est un trio composé d’un batteur et de deux bassistes. Sur les rythmiques djent, ça branle un peu les manches à coups de slap et de tapping. Alors certes, c’est technique, c’est prog as fuck, mais est-ce passionnant ? Il manque sur la plupart des morceaux une direction, voire des mélodies. Cela ressemble trop souvent à des démonstrations pour geeks. Le dernier morceau avait un peu plus de chair et quelques nappes de claviers qui tentaient de rendre l’ensemble moins rugueux. Car il n’y a aucun chant bien sûr… The Omnific office dans l'instrumental. Bref, le groupe parfait à connaître pour briller dans les soirées prog.
Il suffit de regarder la foule pour comprendre que beaucoup sont venus voir (aussi) PERSEFONE. Le groupe de death prog mélodico-technique a ses adeptes. Les Andorrans optent pour un éclairage tout en contre-jour. Pourquoi pas, mais c’est un peu dommage. Le set est nickel, très professionnel et calibré. Les morceaux balancent un déluge de notes à la seconde. C’est agressif et accrocheur. La foule est conquise et Persefone parvient même à déclencher des circles pits dans la petite salle du Petit Bain (ce qui fait vibrer le plancher de la péniche, pas toujours rassurant). En revanche, on s’étonne de l’absence de bassiste (décidément, il y a un problème avec les bassistes ce soir-là). Une belle prestation qui a de quoi convaincre les indécis.
Quand NE OBLIVISCARIS débarque, la salle entre en fusion. La formation, largement remaniée pour l’occasion, paraît à l’étroit sur la scène du Petit Bain. Les musiciens avancent et reculent selon les passages, voire disparaissent en coulisse lorsque l’on n’a plus besoin d’eux. C’est un ballet où chacun sera mis en avant à un moment. Il faudra se contenter d’un line-up modifié suite aux problèmes des uns et des autres. D’abord un batteur de remplacement [ndlr : Kévin Paradis (Benighted, Mithridatic, ex-Svart Crown)] qui fera un excellent travail, et un nouveau hurleur [ndlr : James Dorton (Black Crown Initiate, The Faceless)]. Tim déclarera d’ailleurs : « J’ai troqué un vampire contre un viking ». Ce dernier livrera une prestation bestiale, avec un sacré charisme. Au-delà du côté animal, son growl présente beaucoup d’émotions. Si j’étais inquiet qu’une musique aussi complexe, avec du violon, passe mal en concert, ce n’était pas du tout le cas. Tout reste très audible, chaque instrument étant mis en avant à des moments différents. Le show est pro, mais le groupe reste très accessible, à l’image de ce guitariste nous demandant que l’on crie pour sa maman présente dans la salle. Le groupe nous réserve quelques moments très puissants. On pense notamment à ce final où Tim joue de son violon à l’avant-scène pendant que le reste du groupe nous balance un son d’apocalypse. Si la fin du concert a montré une légère baisse d’intensité, on ressort du concert vidé et autant chargé d’adrénaline que de sérotonine.


Une bien belle soirée où les spectateurs en auront eu pour leur argent. Les groupes ont joué longtemps et la salle leur a été vite acquise. La puissance et la maestria de Ne Obliviscaris ont éclaboussé le public. J'aurais imaginé un concert moins furieux, plus posé (plus intello ?), ça n'a pas été le cas. Une sacrée ambiance et un beau moment de partage.


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