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CHRONIQUE PAR ...
Ptilouis
le 15 novembre 2016
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Suffer the Last Bridge
...This Road
Ne Obliviscaris
Devour Me, Colossus (Part I): Blackholes
Of Petrichor Weaves Black Noise
Painters of the Tempest (Part II): Triptych Lux
And Plague Flowers the Kaleidoscope
Enslaved
Roots of the Mountain
Ruun
The Watcher
Building with Fire
Ethica Odini
Fenris
The Crossing
Ground
Drum solo
One Thousand Years of Rain
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Allfadr Odinn
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Enslaved
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Paris - La Machine
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Le Petit Bain
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Enslaved
+
Ne Obliviscaris
+
Oceans of Slumber
04 novembre 2016 - Paris - Le Divan Du Monde
Une affiche de malade ! C’est simple après l’énorme claque que m’avait infligé Enslaved en juin dernier au Hellfest, je ne rêvais que d’une chose : les revoir. Alors lorsqu’ils ont annoncé leur tournée pour leur vingt-cinquième anniversaire, j’étais prêt. Mais, ce qui était encore plus excitant c’était de voir que les Australiens de Ne Obliviscaris les accompagner. Et ça, ça défonçait ! Alors qu’importe, vendredi 4 novembre j’étais là avec de nombreux amateurs de musique, prêt à passer une excellente soirée de metal et de musique progressive.
Mais avant que les Australiens n’entrent sur scène, il faudra faire avec le metal progressif d’Oceans of Slumber. Groupe tout récent, les Texans nous propose une musique progressive assez difficilement identifiable. Le son est plutôt bon pour une première partie. La guitare d’Anthony Contreras tricote de jolis solo et les instrumentistes maîtrisent forts bien les contretemps et autres digressions mélodiques. Pourtant, il est difficile de trouver une véritable personnalité au groupe entre les passages blues fort bien accompagnés par l’excellente voix de Cammie Gilbert, les moments instrumentaux et les passages proches de Within Temptation. Bref, un avant-goût étonnant, et à creuser que le public venu en masse ne boude pas, avant d’entamer le plat de résistance.
Après un peu d’attente, c’est au tour des Australiens de prouver qu’ils savent aussi bien impressionner en concert que sur album. Et ils ne font pas les choses à moitié en entamant les hostilités avec la très longue "Colossus" de leur dernier album
Citadel
. Et ça déboite que ce soit le growl, les riffs, les passages aériens, la batterie en feu ou le tapping à la basse, le groupe montre qu’il maîtrise leurs morceaux. Le public est aux anges se laissant emporter par les différentes mélodies, se dévissant la nuque ou tappant des mains quand il le faut. Bref, "Colossus" entame de fort belle manière le set et cela n’ira que crescendo.
"Of Petrichor Weaves Black Noise" de
Portal of I
rappelle que les premières compos du groupe étaient tout aussi solide. Les lumières flashent, les riffs et les envolées reviennent. C’est la folie. Et les deux derniers titres "Painters of the Tempest" et "And Plague Flowers the Kaleidoscope" termineront de convaincre les plus réticents que Ne Obliviscaris est définitivement un groupe à retenir. Bon bien sûr, les Australiens ne sont pas exemptes de quelques défauts notamment un chant clair de Tim Charles qui manque un peu de coffre, mais pour le reste rien à redire, le growl et les parties instrumentales envoient du bois et finir sur les gros riffs mélodiques de "Plague Flowers The Kaleidoscope" est une riche idée. Un très bon moment.
La salle est maintenant pleine. Les nuques se reposent un temps avant de reprendre du service pour les Norvégiens d’Enslaved. Après une entrée triomphale, les Nordiques commencent avec la lourde et progressive "Roots of the Mountain". Les acclamations du public ne tardent pas et Kjellson semble très en forme, n’hésitant pas à faire participer le public. Ses hurlements envahissent la salle tandis que derrière, Herbrand Larsen s’occupe à la fois des nappes de claviers et du chant clair. Un positionnement un peu bizarre pour une personne qui occupe un rôle primordial dans les derniers albums mais qu’importe, car celui qui fait le show c’est bien le barbu.
Hurlant à peu près tous les deux morceaux, le Norvégien n’hésitera pas à annoncer plusieurs fois que ce sont les vingt-cinq ans du groupe et fera même chanter «
Joyeux anniversaire
» au public et fera semblant de commencer une reprise d’Antisocial. Oui, on ne s’ennuie pas dans un concert d’Enslaved. Niveau morceau, le groupe ira piocher dans de nombreux disques, avec une préférence pour les plus récents, même si quelques vieilleries feront leur effet. Si la récente "Building with Fire" ne convaincra pas trop, les Nordiques se rattraperont en faisant tout un passage old school avec les excellents "Fenris" et "The Crossing" mettant le public en transe, sur fond de lumière bleue. Mais ce sera ensuite la reprise avec l’énorme "Ground" de
Verterbrae
qui achèvera quasi définitivement les nuques. Un solo de batterie et un morceau d’
In Times
suivront. Mais ce sera lors du rappel avec l’excellente "Allfar Odinn" que le groupe donnera le coup de grâce à un public.
Sortant du Divan du Monde, les metalleux ont le sourire aux lèvres tellement ce concert était énorme. Maîtres de bout en bout, les Norvégiens ont bien montré qu’ils savaient déclencher la folie comme il l’avait fait au Hellfest. Bien sûr, le show était différent, plus progressif, mais qu’est-ce que ça fait du bien de ce manger des morceaux d’une telle intensité dans la tronche et ceci aussi bien pour Enslaved que pour les gars de Ne Obliviscaris !
Album photo :
Das Silverfoto
Toute reproduction interdite sans autorisation écrite du photographe.
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