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CHRONIQUE PAR ...
Merci foule fête
le 16 juillet 2015
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Marseille - Le Dôme
(20 novembre 2010)
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(19 juin 2010)
Cooper, Alice
19 juin 2015 -
Hellfest
The Eyes of Alice Cooper
.... En cette après-midi déclinante, peints en noir sur le tissu blanc et démesuré qui tapisse le fond de la scène principale n°1, ils fixent, menacent, hypnotisent, questionnent : «
what do you expect?
». Évidemment, personne ne croit à une apparition en guest star de Nicole Kidman ou Penélope Cruz – qui feraient sans doute pâle figure comparées à certaines festivalières hautes en couleurs (ou totalement monochromes) dont même Hollywood n'a pas encore banalisé le look - mais même celles et ceux qui connaissent déjà la singularité des shows d'Alice Cooper se demandent ce que le quasi-septuagénaire a réservé dans un délai raccourci (une heure et quart) et en l'absence d'une obscurité complice.
Un spectacle fondé sur des jeux de lumière et une ambiance horrifique s'accommode généralement mal d'un horaire diurne - la nuit tombe tard au solstice d'été, les gars ! - de sorte que le créneau en début de soirée dévolu au précurseur du «
shock rock
» fait redouter une mise au placard de ses mises en scène délirantes. De fait, la première partie du concert se révèle plutôt sage. Sur les planches, la section rythmique ne fait ni dans la dentelle, ni dans le matraquage - le batteur se signalant essentiellement par de pseudo-jonglages un peu trop systématiques avec ses baguettes. Le collectif accompagnant le vétéran se compose en outre de trois guitaristes, dont un en manteau de fourrure qui inspire beaucoup de compassion et une autre qui fait honneur à la gent féminine par son jeu impeccable mais aussi, tout simplement, par sa présence : il n'est pas tant question du sex-appeal indéniable de Nita Strauss que de sa contribution au regrettablement faible contingent d'artistes du beau sexe lors de cette édition - et encore, il y avait les L7. Mais ce constat ne concerne évidemment pas que le Hellfest et si le metal peine à trouver des relais médiatiques hors de la sphère spécialisée et toucher une audience plus large, c'est probablement, aussi, en raison de cette sous-représentation féminine sur scène.
Toujours est-il que la demoiselle fait le job, s’adonnant même à quelques poses et grimaces, et bénéficie d'un son plus que correct à l'instar de ses collègues. Quant au maître de cérémonie, il se porte bien, merci pour lui et pour les nombreux membres de l'assistance qui constatent que Vincent Furnier - son vrai nom, rappelons-le – détient encore assez de réserves pour chanter juste et escalader le décor à plusieurs reprises. Les bases d'un concert réussi étant posées, il ne reste plus à la fine équipe qu'à dérouler le répertoire - quelques titres récents et les gros hits, comme tous ses contemporains à la discographie chargée. Fort logiquement, l'incontournable album
Billion Dollar Babies
est généreusement représenté et les non moins incontournables "I'm Eighteen" et "School's Out" sont repris en chœur par la foule en fin de prestation. Entre temps, Alice a été mis sous camisole, électrocuté, ressuscité en créature de Frankenstein et, bien sûr, guillotiné. Avant de revenir parmi ses complices avec sa tête sous le bras. Les fondamentaux ont donc finalement été respectés pour le plus grand bonheur des spectateurs qui applaudissent et s'amusent de ces numéros grands-guignolesques et adorablement kitschs.
Malgré un horaire un peu précoce pour profiter de la totalité des jeux de lumière, la performance livrée par Vincent et sa bande a comblé un public en attente d'autre chose que le déroulé classique d'une prestation live - ce fut un show à l'américaine, pro et bon enfant. Bien servi par un son, des instrumentistes et des chansons d'excellent niveau, Alice Cooper a montré qu'à soixante-sept piges l'on pouvait faire le con comme un jeune homme pas sérieux de dix-sept, sans être ridicule. Et avec talent.
Crédits photo :
Nidhal Marzouk
Toute reproduction interdite sans autorisation écrite du photographe.
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