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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 17/20

LINE UP

-Abbath
(guitare+basse+chant)

-Horgh
(batterie)

TRACKLIST

1) Withstand the Fall of Time
2) Solarfall
3) Tragedies Blows at Horizon
4) Where Dark and Light Don't Differ
5) At the Heart of Winter
6) Years of Silent Sorrow

DISCOGRAPHIE


Immortal - At The Heart Of Winter
(1999) - black metal - Label : Osmose



Le nouveau visage d’Immortal. Après la furie, l’explosion incontrôlée, la pure violence musicale, le groupe décide lever le pied et de nous faire profiter dans son extrême talent dans des voies beaucoup plus lourdes et glaciales. Car ce At the Heart of Wintermarque un tournant incontestable dans la carrière d’Immortal.

D’une le départ pour maladie de Demonaz est digéré musicalement (Abbath étant passé de la basse à la guitare), de deux le faux-pas de Blizzard Beast est effacé pour une nouvelle orientation musicale donc. Beaucoup ont dit que Immortal s’était mis au heavy/black avec cet album. Je ne partage pas leur point de vue. C’est juste du black metal plus lourd, plus froid, mais certainement pas teinté de touches heavy. Le heavy n’a rien à voir avec Immortal, est-ce clair ? Dorénavant, plus de place pour les mélodies. Les perpétuels roulements de double grosse caisse sont mis au placard pour une plus grande diversité et une approche différente du black metal, mais certainement pas moins intéressante ni moins bonne. N’allez pas en conclure que Immortal oublie les déflagrations sonores pour autant… non, ils les distillent juste avec plus de parcimonie pour peut-être plus d’efficacité.
Enfin ce qui marque le plus, c’est certainement le son glacial de la guitare, vraiment la Immortal touch. Et puis aussi cette même guitare qui lâche des riffs toujours superbes. Ca va du bon à l’exceptionnel avec toutefois une petite préférence pour l’exceptionnel … pas fou les vikings. Et puis la musique garde une puissance démoniaque. Avec des riffs ultra lourd par moment et une grosse caisse au son écrasant qui ne fait que renforcer la force de ses roulements. Mais vraiment la musique est magnifique. Rarement black metal ne se sera fait aussi mélodieux tout en vous plongeant au plus profond de la forêt polaire… voire jamais. Et la performance de Immortal réside ici. Là où d’autres groupes ne sauraient composer qu’un bête black metal plus lent, Immortal en profite au contraire pour lui donner plus de poids (au sens propre comme au figuré) et toujours autant « d’esprit black metal ». Et puis un petit plaisir que je me fais en vous signalant une montée en puissance de la guitare à coup de riff mystifiant suivie par la batterie sur la deuxième chanson "Solarfall", un grand classique du groupe désormais. A noter que les arpèges sont conservés et qu’ils sont toujours aussi beaux et bien sentis. Une autre évolution pour Immortal, la durée des chansons. Car là où Pure Holocaust bourrinait sur 4-5 min maxi, At the Heart of Winter vous ensorcelle sur 6-7 min en moyenne. Et impossible de trouver le temps long. Immortal sait trop bien faire de la bonne musique.
Un album qui annonce le nouvel Immortal donc, une mue qui n’est pas pour déplaire tant elle est effectuée avec talent, et qui préfigure les albums suivant car et Damned in Black et Sons of Northern Darkness partagent de nombreux points communs avec celui-ci, dont notamment une inspiration pour les riffs. Et puis c’est bizarre, j’ai l’impression que Immortal est un groupe à guitare. Je sais pas trop comment décrire mais la musique repose essentiellement sur la mélodie de la guitare, plus que pour les autres groupes, comme si la batterie ne faisait qu’accompagner sans trop réfléchir… une autre chose qui est sure, c’est que les riffs de Immortal sont autrement plus techniques que pour la majorité des autres groupes de black metal.


Un grand album qui prouve le courage de Immortal de se lancer dans quelque chose de totalement nouveau au risque de décontenancer l’assistance, et surtout qui prouve le talent immense de ce groupe malgré les malheurs qui l’ont frappés (la maladie et le départ de Demonaz, parolier, compositeur et guitariste). Toujours en haut de la hiérarchie, immortels…


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