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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 16/20

LINE UP

-Abbath
(chant+guitare)

-Horgh
(batterie)

-Iscariah
(basse)

TRACKLIST

1) Triumph
2) Wrath from Above
3) Against the Tide (In the Arctic World)
4) My Dimension
5) Darkness That Embrace Me
6) In Our Mystic Visions Blest
7) Damned in Black

DISCOGRAPHIE


Immortal - Damned In Black
(2000) - black metal - Label : Osmose



J’écris cette chronique alors que Immortal a récemment décidé de mettre fin à son existence, celle-ci revêt donc l’habit d’hommage car à jamais Immortal a marqué l’Histoire du black metal. Jamais ils n’ont fait de faux pas, juste UNE SEULE baisse de régime, et l’ablation, bien malgré eux, du membre fondateur avec Abbath, Demonaz. Juste un grand au revoir. L’album lui est donc plutôt anecdotique face à cette nouvelle… noooon c’est bon ! Je déconne. Ces palabres ont pour unique but de parler musique, quand même hein .

Et elles parleront de Damned in Black, finalement avant dernière pièce maîtresse du groupe désormais mort et enterré (difficile de se rentrer ça dans le ravioli). On commence aussi brutal que At the Heart of Winter pouvait paraître calme avec "Triumph". Immortal retrouve ses racines de grosses brutes barbares des premiers albums avec un titre pied au plancher, riff ultra rapide, blast beats relayés par des roulements de double pédale, bref, du Immortal tout craché. Mais cette chanson est superbe ! Et dire que le blasphémateur que je suis avait mis cet album de côté car je le trouvais mois bon que ses congénères… aaarg ! La vie de chroniqueur a du bon des fois, se replonger dans ses anciennes amours.
Mais en plus, ce qui me frappe, c’est que j’avais le souvenir d’un album sonnant plutôt death. Certes, il n’a pas le souffle épique d’un At the Heart of Winter, ni la terrible et froide violence de Battles in the North, mais en aucun cas il ne peut être assimilé à du black death. Le son de guitare reste très froid, dans la droite lignée de At the Heart… justement. Mais cela vient plutôt des riffs auxquels on peut sans trop de honte (??) coller une influence légèrement death, et aussi à cause de la présence de soli ( !!! c’est vraiment pas courant dans le black). A noter que l’on perçoit la basse, qui me fait beaucoup penser par son son à celle de Cannibal Corpse, encore de l’eau au moulin en quelque sorte. Quoiqu’il en soit, Immortal reste un groupe de black metal, point.
En tout cas, chose sure, le rythme a grimpé depuis At the Heart of Winter sans pour autant négliger les parties lentes et lourdes qui font (faisaient…) désormais partie de son patrimoine depuis encore cet essentiel At the Heart… comme nous le rappelle "Against the Tide (In the Arctic World)". Curiosité néanmoins dans cette sorte de traditionalisme, la dernière piste, "Damned in Black", qui offre un rythme très martial, qui rentre d’ailleurs directement dans une période très guerre pour le black avec les sorties coup sur coup de Panzer Division Marduk de Marduk, Grand Declaration of War de MayheM et donc ce Damned in Black. Mais cette particularité n’est applicable que pour le morceau titre. Morceau titre qui propose tout ce que Immortal sait faire. Riffs imparables, chant crapaud (…) et batterie impeccable. Et surtout arpège, magnifique, qui n’apparaît qu’ici !!! Un crime pour Immortal, utilisateur régulier et avec intelligence, de cet artifice. Point négatif.
Alors en restant très influencé par ses propres albums, sans être foncièrement original (sauf encore la chanson titre), Immortal propose quand même une musique fort appréciable et qui reste différente de ce qui a déjà été fait, avec sa propre personnalité, et rien que pour ça, Immortal mérite le respect. Les musiciens pour leur part sont très qualifiés, et encore plus lorsqu’on parle de black metal. Iscariah assure à la basse (qu’on entend si peu comme d’habitude) mais surtout Horgh et Abbath maîtrisent comme pas deux respectivement à la batterie et à la guitare. Horgh claque du blast beat rapide sans problème et enchaîne derrière sur des breaks épatants puis des parties lentes sans fausse note. Pareil pour Abbath, ses riffs sont recherchés, variés et toujours exemplaires. Une pensée pour le break lent de "The Darkness that Embrace Me", avec un riff sublime, c’est tout.


Un grand album de plus pour un groupe désormais entré dans le panthéon du black pour son œuvre. Pas au niveau toutefois d’un At the Heart of Winter, ni des démoniaques Pure Holocaust et Battles in the North, mais indispensable pour toute personne qui se dit d’obédience black metal. Pour les collectionneurs, à noter l’édition limitée à 15 000 exemplaires (seulement…) avec boîtier cartonné proposant une superbe fresque rouge-orangée en lieu et place des habituelles faces des musiciens.


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