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CHRONIQUE PAR ...

25
Guillaume
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 19/20

LINE UP

-Derek "Fish" Dick
(chant)

-Steve Rothery
(guitares)

-Mark Kelly
(claviers)

-Pete Trewavas
(basse)

-Ian Mosley
(batterie)

TRACKLIST

1)Pseudo Silk Kimono
2)Kayleigh
3)Lavender
4)Bitter Suite
5)Heart of Lothian
6)Waterhole (Expresso Bongo)
7)Lords of the Backstage
8)Blind Curve
9)Childhoods End?
10)White Feather

DISCOGRAPHIE


Marillion - Misplaced Childhood
(1985) - pop prog - Label : EMI



Voici, pour moi, l’album le plus réussi de la discographie de Marillion. Sorti en 1985, on était encore en plein dans l’ère Fish (que c’est loin tout ça...). Les deux premiers albums étaient réussi, mais celui-là s’est révélé être un réel chef d’œuvre. Misplaced Childhood fut l’un des rares albums progressifs à être diffusés sur les ondes. En effet, les moins jeunes (ou les plus vieux :D ) d’entre vous ont certainement eux l’occasion d’entendre le titre "Kayleigh" à la radio, au milieu des années 1980 donc... À cette époque la radio n’était pas une aussi grosse poubelle à tubes, mais bref, là n’est pas le sujet, hum... Oui, Misplaced Childhood donc...

L’album débute par cet enchaînement aujourd’hui bien connu des fondus de progressif. Ce medley introduit par le superbe, et relativement court, "Pseudo Silk Kimono", qui nous laisse comprendre que l’album sera sombre, avant d’enchaîner sur le titre le plus populaire du groupe aujourd’hui encore, "Kayleigh" et son superbe solo. Il y a tout dans ces cinq première plages puisqu’on a droit à cette magnifique ballade qu’est "Lavender", et ce mariage irrésistible entre le piano et la guitare de Steve Rothery, qui joue magnifiquement avec le volume de sa guitare, qui apparaît et s’efface aux bons moments. "Bitter Suite" et "Heart of Lothian" constituent la partie la plus progressive de l’album, le premier cité reprenant certains motifs de "Lavender" et dans lequel, pour l’anecdote, on peut entendre Fish prononcer quelques mots en français. Le second assurant cette continuité sombre collant avec l’esprit noir de l’album, tout ça sans aucun temps mort, un véritable moment d’anthologie qui, personnellement, m’a marqué et que je ne me lasse pas d’écouter.

Une légère baisse d’intensité émotionnelle intervient, malheureusement avec "Waterhole" et "Lords of the Backstage", mais c’est pour reprendre plus fort ensuite, et cette fois, jusqu’à la fin, ou l’on est à nouveau guidé par le rythme et les notes, avec, notamment, un morceau, un peu dans la veine de "Bitter Suite" : "Blind Curve", qui reste également l’un des titres les plus grands (dans les deux sens du terme d’ailleurs...) de Marillion, s’étalant sur plus de neuf minutes, et décomposé en plusieurs parties très distinctes et variées, qui laisse rêveur. Impossible de s’endormir, aucun répit pour les oreilles qui frétillent sur chaque harmonie, sur chaque note... Fabuleux.

Quant à la suite, et la fin, de ce dantesque Misplaced Childhood, "Childhoods End ?" semble marquer, comme son nom l’indique une transition, avec de petites arpèges de guitare étouffées, en delay, et un refrain très rythmé, avec une splendide ligne de basse, puis ce solo apétissant, avant de s’éteindre sur "White Feather" morceau qui convient parfaitement à sa place, qu’on imaginerait tout à fait comme générique de fin d’un film. À croire que Fish & co y l’avaient pensé pareillement... On aura compris que les textes évoquent l’enfance d’un Fish nostalgique, qui nous conte son amour de jeunesse, et bien d’autres souvenirs qui l’ont marqué. Une œuvre donc assez personnelle, et étalée de façon magistrale, avec des mots touchants, qui illustrent parfaitement la plume talentueuse de notre poisson préféré.


Misplaced Childhood est l’album culte de Marillion par excellence, et, évidemment, l’un des disques indispensables pour tout mélomane qui se respecte. Bien sûr, il y aura toujours des mauvaises langues (rha ces mauvaises langues !) pour me rétorquer que Marillion a pris une tournure commerciale avec cet opus, que certains morceaux sont trop « simples » pour mériter une étiquette progressive, et que le succès est plus commercial que musical, bla bla bla, mais que nenni ! Misplaced Childhood est un chef d’œuvre, et je peux pas m’empêcher de penser aux Marillion d’aujourd’hui, et constater le fossé qualitatif qui sépare le passé et le présent... Bref, j’écouterai toujours cet album avec une petite larme à l’œil en pensant au Jester.


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