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CHRONIQUE PAR ...

5
Fishbowlman
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 13/20

LINE UP

-Fish
(chant)

-Steve Rothery
(chant)

-Mark Kelly
(claviers)

-Pete Trewavas
(basse)

-Mick Pointer
(batterie)

-John Marter
(batterie)

-Ian Mosley
(batterie)

TRACKLIST

1)Grendel
2)Charting The Single
3)Market Square Heroes
4)Three Boats Down From The Candy
5)Cinderella Search
6)Lady Nina
7)Freaks
8)Tux On
9)Margaret

DISCOGRAPHIE


Marillion - B'sides Themselves
(1988) - rock prog - Label : EMI



1988, après le départ de Fish, on racle les fonds de tiroirs et on capitalise comme on peut sur l'immense succès du Marillion de cette époque, avec un album live (The Thieving Magpie) et une compil d'inédits (B'sides Themselves). Rares sont les faces B qui puissent rivaliser avec le contenu des quatre albums studio de l'ère Fish. En cela, B'sides Themselves m'a plutôt déçu car je m'attendais vraiment à ce que ces inédits soient palpitants. Quand on voit les trésors que d'autres groupes gardent bien au chaud, avec Marillion les faces B dépassent rarement le statut de l'anecdotique. En plus, la pochette est vraiment laide, avec un mini-collage maladroit des différentes pochettes de Mark Wilkinson. Non, mais vous avez vu cette tête? Et quid du livret? Là où on s'attendait au moins à des infos, des commentaires sur chaque inédit, des tonnes de photos... Non même pas, il y a juste un mini-poster du même dessin que la pochette. Et bien oui, ils ont sûrement pensé que les fans étaient assez masos pour l'afficher dans leur chambre.

Bon, voyons voir de quelle période ça date... 1982 et 1983 pour pas mal d'entre eux. Mazette, il va falloir encore se farcir les batteurs-manchots de l'époque, Mike Pointer et John Martyr... qui a dit que le progressif était toujours technique? Certainement pas eux en tout cas! Ah "Grendel", le cas "Grendel", en voilà un morceau qui divise les foules: la pièce progressive ultime pour les uns, une vaste clownerie copier-collé de "Supper's Ready" pour les autres! Pour ma part, je n'aurais pas un avis aussi tranché puisque je pense que "Grendel" se situe quelque part entre les deux affirmations citées plus haut. Comme ça, je ne me mouille pas! En tout cas, une chose est sûre, la réputation de clones de Genesis vient en grande partie de ce morceau! Sa structure est étrange, comme si on avait fait un copier-coller des différentes parties de "Grendel", lesquelles s'enchaînent sans être vraiment liées entre elles.

Alors c'est simple, sur "Grendel", les passages les plus calmes en arpèges sont souvent magnifiques et inspirés, avec un Fish théâtral comme il ne l'a jamais été. Par contre, les passages les plus animés sont limite ridicules et d'une pauvreté qui dépasse l'entendement. Je ne parle même pas de la montée en puissance vers la treizième minute qui est une repompe totale de "Supper's Ready", avant de terminer sur un final assez grandiose! Heureusement, Fish nous fait son one-man show tout le long, cela permet de sauver les meubles.

Sur les inédits de 1983 de l'époque Script For A Jester's Tear, ça sent le néo-prog moisi à plein nez, entre les gros synthés et la batterie poussive. Le célèbre single "Market Square Heroes" n'est pas vraiment inédit mais comme il n'est jamais apparu sur un album studio, il a tout à fait sa place ici. Inutile de tourner autour du pot cent sept ans, je n'aime pas ce morceau, annonciateur d'une longue série de singles dynamiques chez Marillion. Seul le pont instrumental me botte, on y retrouve durant quelques secondes les influences écossaises de Fish. Il nous fait d'ailleurs un festival de "r" roulés sur ce titre! "Charting The Single" et "Three Boats Down From The Candy" sont sympathiques, mais ne sont pas assez bonnes pour figurer sur Script For A Jester's Tear, pas de quoi se relever la nuit!

"Cinderella Search", issu de la période Fugazi, est d'un tout autre niveau, on pourrait presque le considérer comme un classique. Pour le reste, pas de grosses surprises, "Lady Nina" et "Freaks" s'inscrivent bien dans la lignée pop de "Misplaced Childhood", et "Tux On" dans le coup d'éclat rock de "Clutching At Straws". On peut juste regretter l'utilisation systématique d'une batterie électronique sur "Lady Nina" et "Tux On", cela n'aide pas ces inédits à bien vieillir. En dernier, une version live de "Margaret" datant de 1983, marrant, on entend l'ensemble de la troupe se lâcher dans des délires diverses. On a du mal à croire que le groupe pouvait se laisser aller comme ça en concert, quand on est habitué au sérieux des albums studio (Fugazi et Misplaced Childhood surtout). B'sides Themselves a plus une valeur historique qu'autre chose, c'est juste un témoignage de ce que l'époque Fish avait de meilleur (et de moins bon).




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