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CHRONIQUE PAR ...

7
Count D
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 16/20

LINE UP

-Magus Wampyr Daoloth
(basse+chant)

-Baron Blood
(basse)

-Divad
(guitare)

-Inferno
(claviers)

-Yiannis (saxophone+percussions)

TRACKLIST

1)Devilskin
2)Black Mirror
3)Pretender to the Throne (Opus I: The Usurper's Spawn)
4)The Arcane Light Of Hecate
5)Scarlet Witching Dreams
6)The Serpent And The Pentagram
7)Pretender to the Throne (Opus II: Battle at the Netherworld)
8)Spiritdance

DISCOGRAPHIE


Necromantia - Scarlet Evil, Witching Black
(1995) - black metal - Label : Black Lotus Records



Le coup du label Black Lotus Records de ressortir la panoplie des albums des nécromanciens grecs, même si les rééditions des pochettes ne sont pas des plus réussies comparées aux originelles, aura permis à bon nombre d’entre nous de se pencher de nouveau sur la carrière d’un groupe assez unique, qu’il plaise ou non. Scarlet Evil, Witching Black est sans aucun doute l’album le plus réussi à ce jour de Necromantia. Non pas que le combo accède enfin à une production digne de ce nom en 1995, mais plutôt que cette réalisation rassemble tout ce qu’il a fait de mieux: compositions agressives, ambiance occulte et sale du début à la fin, atmosphères presque orchestrales avec utilisation de claviers très bien sentie. On dirait presque qu’il s’agit de l’album le plus nuancé et riche au niveau des ambiances.

Magus Wampyr Daoloth prend ici les rennes avec son acolyte Baron Blood à la basse huit cordes. Malgré la grande insistance du groupe à nous rappeler sa particularité (pas de guitare rythmique), quelques soli réussis de guitares viennent ici et là arrondir les angles. Le clavier a toujours une place primordiale dans la construction des morceaux et l’on sent ici une approche plus réfléchie que par le passé, avec une richesse toute relative mais bien présente d’hymnes occultes. Les riffs de basse saturée restent le fil directeur de compos parfois très abouties comme le premier Devilskin au chant et au rythme démoniaque. Compliment aussi pour "Pretender To The Throne (Opus I: The Usurper's Spawn)", véritable assaut rebondissant mélangeant riffs simples très accrocheurs et mélodies que personne ne peut oublier. Sans oublier ce coté un peu brouillon cher au groupe, on reconnaîtra cependant que les nombreux éléments instrumentaux s’accordent vraiment bien sans laisser de place à l’essoufflement. On comparera le dernier titre cité à "Scarlet Witching Screams" clairement plus true et thrash, alors que T"he Serpent And The Pentagram" se perdra avec ingéniosité dans des breaks purement orchestraux assez originaux.

Et surtout, on ne leur en voudra pas d’avoir repris la chevauchée des walkyries pour introduire "Pretender To The Throne (Opus II: Battle at the Netherworld)", titre d’apparence classique mais au cheminement très intéressant et à la fin entraînante. Loin du black metal, "The Arcane Light Of Hecate" propose un intermède assez long et très bien travaillé allant d’ambiances narrées à des passages presque gotho-lounge au saxophone. L’atmosphère est amenée doucement, insidieusement, comme celle du dernier titre "Spiritdance", à coup de claviers et de narrations.


Personnellement, sur cette version ressortie et remasterisée de Scarlet Evil, Witching Black, la reprise de Manowar (Demon’s Whip) n’a pas vraiment d’intérêt puisqu’elle casse l’aura amenée durant tout un album par le groupe, avec en plus un son complètement différent. Scarlet Evil, Witching Black reste en son état original un must du black metal de la deuxième génération au feeling assez unique et un charisme tout à lui… bien occulte. Et malheureusement même après dix ans, toujours aussi méconnu.


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