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CHRONIQUE PAR ...

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Eudus
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13/20

LINE UP

-Toni "Tony" Kristian Kakko
(chant+claviers+programmation)

-Elias Viljanen
(guitare)

-Henrik Klingenberg
(claviers)

-Pasi Kauppinen
(basse)

-Tommi "Tommy" Tapani Portimo
(batterie)

TRACKLIST

1) Closer to an Animal
2) Life
3) Fairytale
4) We Are What We Are
5) Till Death's Done Us Apart
6) Among the Shooting Stars
7) Rise a Night
8) Fly, Navigate, Communicate
9) Candle Lawns
10) White Pearl, Black Oceans, Pt II: By the Grace of the Ocean
11) On the Faultline (Closure to an Animal)

DISCOGRAPHIE


Sonata Arctica - The Ninth Hour
(2016) - metal prog speed metal - Label : Nuclear Blast



Chez les Eternels nous sommes rarement d’accord, et c’est qui fait le charme de ce webzine. Cependant, quand Ptilouis estime que Pariah’s Child de Sonata Arctica rattrapait l’erreur qu’était Stones Grow her Name, je m’insurge. Ce dernier possède ce charme naïf qui fait le Sonata moderne. Quant au premier cité, il ne fait que basculer le combo dans le metal tous azimuts (bon ok, "Xmas The Spot" est une tuerie sur scène). Donc, la véritable question est: The Ninth Hour relève-t-il un peu le niveau de son prédécesseur ou plonge-t-il encore davantage les Finnois plus dans les abysses ?

Le « metal tous azimuts » est un poil exagéré, cependant, Sonata Arctica a décidé depuis quelques temps d’envoyer bouler ses codes historiques et propose désormais sa musique sans compromis. Ça passe ou ça casse. Et à en croire les anciens admirateurs du speed mélo ravageur du quintet, ça casse. Les Finlandais envoient la sauce, leurs idées, quitte à perdre complétement l'auditeur et The Ninth Hour - cette pochette de ToxicAngel, quel régal ! - est la matérialisation de ce précepte. Tout commence par un morceau qui met les choses au clair directement. "Closer to an Animal" n’a rien de speed mélo et se pose comme l’exemple de ce que va être ce neuvième LP [ndlr: si.]: un mélange de sonorités différentes, tantôt prog, tantôt pop, tantôt power. Le titre n’est pas fou mais il n’est pas là pour ça. "Life" va se charger de vous redonner le sourire. Il renvoie à la période Unia, d’une facilité déconcertante, avec un rythme parfait, un refrain accrocheur et cette alchimie pop/power qu’on ne retrouve quasiment plus chez les compatriotes de Sibelius. Sonata n’en reste pas là et propose avec "Fairytale" un morceau de speed mélo modernisé sauce Henrik, à la fois simple comme un single mais structuré pour monter en puissance pendant plus de six minutes. La touche prog est de plus en plus évidente au sein du combo qui n’en oublie pas de placer le seul solo diablement efficace de l'effort.
Mais voilà, comme je l’expliquais, les codes, les membres n’en ont que faire, et après ce joli diptyque, l’enchaînement de la pop mid-tempo imbuvable "We Are What We Are" et l’énigmatique "Till Death's Done Us Apart" vous donnent l’envie d’arrêter l’écoute tant la cohérence de l'œuvre est partie totalement en fumée. En insistant, "Among the Shooting Stars" (que j’apprécie énormément) vous redonnera un petit sourire, tant cette mid-tempo est touchante, cependant ce n’est pas suffisant pour se raccrocher au wagon et ce n’est pas la mini-speedesque "Rise a Night" qui va le faire pour vous. Si vous avez survécu, "Fly, Navigate, Communicate" vous fera de nouveau voyager, grâce notamment au chant de Tony, habité, convaincant. La proposition possède tous les bons côté de ce Sonata années 2010, une ambiance aérienne, des sonorités étonnantes des changements de rythme surprenants, le tout gâché à nouveau par une mièvre ballade qui lui fait suite ("Candles Laws") à croire que Sonata Arctica a décidé de jouer avec nos nerfs, le tout pour déboucher sur la suite de "White Pearl, Black Oceans" (issue de Reckoning Night). Cette deuxième partie, sublime, prend son temps pour vous faire apprécier toutes les subtilités de la composition - Henrik est maître à bord, Tony et tous ses acolytes sont à son service. Alors oui, cela peut paraître bancal par moment, mais la naïveté du collectif après vingt ans d’existence est toujours touchante. Les guitares disparaissent par moment, mais est ce vraiment important ? Il suffit de les apprécier le temps voulu (en début d’album, sur "Fly, Navigate, Communicate"). La conclusion, "On the Faultline" (faisant écho au titre d’ouverture) assure la tâche de conclure tout en douceur une neuvième heure qui, soyons honnêtes, est trop longue - plus d’une heure - avec des morceaux bien trop dispensables.


Malgré tout, cette nouvelle invitation à célébrer la vie, la faune, la nature, le voyage est un encore un plaisir car malgré les petits défauts insupportables du recueil, celui-ci possède en son sein des moments uniques, des envolées de claviers propre à Henrik, un Tony convaincant et des structures musicales peu banales. Et surtout, si Sonata épurait son jeu, est-ce que cela serait toujours Sonata Arctica ? J’en doute. À partir de là, satisfaisons-nous d’un "Life", "Fairytale", "Fly, Navigate, Communicate" et "White Pearl, Black Oceans Pt II" et tant pis pour le reste.


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