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CHRONIQUE PAR ...

106
Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 10 septembre 2022
Sa note : 17/20

LINE UP

-Nao Minami
(chant+danse)

-Kaede Takashima
(chant+danse)

-Hinako Ōgami
(chant+danse)

-Yuna Imada
(chant+danse)

Ont participé à l'enregistrement :

-Yoichi
(guitare)

-Toshihiro
(basse)

-Kid'z
(batterie)

TRACKLIST

1) Spark Ignition
2) Majestic
3)
Shedding Tears
4) Seize Approaching Brand New Era
5) Yin-Yang
6) Atlas
7) Stealth Haze
8) Starry Sky
9) Anything New -PrayInTheSky Edit-
10) Yours
11) Golden Fire
12) Remnants of My Youth

DISCOGRAPHIE

Clarity (2019)
Strive (2020)

PassCode - Strive
(2020) - metalcore façon J-pop électro - Label : Universal



PassCode m’a conquis. Le groupe de J-pop metal a su me happer avec un morceau, puis un autre, jusqu’à me séduire avec un album entier. Une performance, tant leur musique me fait sortir de ma zone de confort. J’aurais pu m’arrêter là, mais la tentation était trop forte. Au milieu des multiples publications du groupe (singles, best-of, lives…), un « vrai » album avait suivi l’excellent Clarity. Ce dernier était-il une anomalie ou ce Strive allait-il parvenir à m’enthousiasmer autant ? Il y avait toujours le risque que PassCode se fasse plus pop que metal, ou ne mette de côté sa tendance foutraque qui fait toute sa force.

Petite précision : cet album sera le dernier avec Yuna, la chanteuse ayant dû quitter le groupe pour raison de santé. J'imagine que pour les fans de l'aspect « idol » du groupe, cela doit être une catastrophe, un séisme de magnitude huit. Il y a quand même quatre chanteuses dans le groupe (dont une growleuse) et avec l’autotune qu’elles subissent, les timbres ont moins d’importance qu’ailleurs. Les filles s’occupent du chant, de la danse et des paroles. La musique est assurée par Koji Horachi, un homme de talent. Celle-ci reste sur les mêmes fondamentaux que les précédents opus. Les morceaux sont entraînants, portés par de grosses guitares et des claviers particulièrement puissants. On est dans une mouvance kawaï metal, un genre dont Babymetal est certainement la formation la plus connue. Sur cette musique, les filles posent leurs voix alternativement, des voix souvent trafiqués. Si la plupart des passages héritent de la J-pop, il n’est pas rare de voir du growl débarquer, voire même du chant rappé. Sur Strive, certains passages feraient danser en boîte de nuit, d’autres feraient prendre feu à une fosse de métalleux. Et je parle bien de passages, pas de morceaux. Ceux-ci ne sont jamais à sens unique, toujours variés dans leurs intentions. C’est ce patchwork qui fait le sel de la formation japonaise. D’ailleurs, l’album commence avec "Spark Ignition" dont l’intro semble tout droit sortie d’un jeu vidéo 16 bits.
Ce foisonnement donne à la galette une impression de joyeux bordel. Si on excepte les (rares) morceaux plus conventionnels, les chansons passent du coq à l’âne, rendant les premières écoutes ardues. Il est facile de passer à côté des quatre filles d’Osaka en première écoute à cause de cela et, évidemment, de l’autotune et du côté J-pop qui rebutera plus d’un fan de metal. Même en connaissant le groupe et malgré le côté furieusement catchy de ses mélodies, l’accroche est lente. Il faut digérer le tout pour pouvoir pleinement apprécier l'album. Une fois le cap franchi, ce n’est que du bonheur, la richesse des morceaux préservant de l’ennui. Il faut bien sûr adhérer au concept, avaler les voix trafiquées, les synthés et rythmes de boîte de nuit. On regrettera un peu que le growl ne soit pas plus utilisé. Il est souvent cantonné à une sorte de renfort dans les passages violents, plus que comme véritable chant sur les couplets par exemple. C’est d’autant plus dommage que la voix est de qualité et les passages toujours marquants. Son agressivité fait aussi toute la différence et évite un côté trop sirupeux. La qualité de l’ensemble reste remarquable. Les morceaux faiblards sont quasi inexistants (les ballades, sans surprise), les tueries sont partout. Strive est homogène, le son de PassCode immédiatement reconnaissable, et pourtant la variété des ambiances et des morceaux est là. Derrière les synthés massifs, on peut voir débarquer un gros riff de guitare ou une basse slap venue de nulle part. Ce côté débridé est jouissif.


Strive est un album de grande qualité. PassCode continue, album après album, à garder la même qualité de composition. Si la musique n’évolue pas beaucoup, donnant l’impression de répéter une formule, celle-ci est tellement variée et expérimentale dans son concept que l’auditeur continuera à être surpris à chaque fois. Il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour qu’une tournée européenne voie le jour, leurs chansons ayant un potentiel monumental en live.



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