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CHRONIQUE PAR ...

106
Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 04 août 2025
Sa note : 20/20

LINE UP

-Nao Minami
(chant)

-Kaede Takashima
(chant)

-Hinako Ōgami
(chant)

-Emily Arima
(chant)

TRACKLIST

1) DESTINEX
2) MIRAGE WALKER
3) SKILLAWAKE
4) VIRIVIRI
5) Freely
6) One Time Only
7) GROUNDSWELL
8) A certain Motor-Heart is not working right!
9) WILLSHINE
10) FLAVOR OF BLUE
11) Echoes
12) Clouds Across The Moon

DISCOGRAPHIE

Clarity (2019)
Strive (2020)
Insignia (2025)

PassCode - Insignia
(2025) - metalcore kawaï metal - Label : MoooD Records



Cinq ans déjà que PassCode n’avait pas proposé d’album. Pourtant, le groupe restait actif en publiant régulièrement singles, EPs et albums live. Cela laissait craindre le pire sur le modèle économique adopté, mais voilà que Insignia sort enfin pour nous rassurer. Mais, là aussi, petite curiosité qui fait tiquer. En streaming, seulement huit morceaux pour une trentaine de minutes de musique. Mais si vous optez pour la version CD, ce sont bien douze morceaux qui vous attendent, les quatre morceaux supplémentaires n’étant pas inédits car déjà sortis en singles et en EP (et ce sont de sacrées poutres). Bref, prenez votre appli de streaming préférée et reconstituez l’album complet, sinon vous passerez à côté de ce qui fait réellement l’essence de cet opus.

PassCode a tout du repoussoir à métalleux. Des chanteuses qui dansent sur scène, des voix frappées d’autotune, des passages nippons, d’autres façon Nintendo 16-bit… Souvent, cela suffit à faire fuir l’auditeur. C’est bien dommage, tant le groupe est l’un des plus doués du moment. Si on peut caractériser leur musique de kawaï metal (elles officient dans la même sphère qu’un Babymetal), le tout est un mélange de J-pop, de metalcore et de trance. Le groupe ne s’interdit rien et il n’est pas rare que les morceaux soient un peu foutraques ("Freely", "Flavor or Blue", "Groundswell"). Si cela rend les premières écoutes peu évidentes, c’est ce qui donne une grande durabilité aux albums. On découvre des choses à chaque écoute et les surprises sont légion. Les cassures et accélérations sont nombreuses et les filles nous emmènent dans un déluge sonore démentiel. Le groupe a un côté jusqu’au-boutiste assumé qui en fait sa force. Tous les potards sont à fond, tant dans l’agressivité, les mélodies pop ou le son hyper massif. Globalement, les « nouveaux » morceaux, ceux que l’on découvre pour cet album, sont plus classiques dans leur approche, plus facilement assimilables. Les chansons les plus complexes et barrées étaient déjà sorties. Ce n’est pas un mal, car cela équilibre intelligemment la galette. Les nouvelles et anciennes pistes sont d’ailleurs intercalées régulièrement dans la playlist.
Malgré cet aspect soigné et riche, je craignais qu’une forme de lassitude ne s’installe au fur et à mesure des albums. Ce ne sera pas le cas pour Insignia. Là où la sortie des singles au compte-goutte empêchait de bien saisir la variété des morceaux (le son du groupe est parfaitement identifiable), l’album la met en valeur. Si "Freely" ou "Flavor or blue" montrent le côté nawak, d’autres sont plus pop ("Clouds Accross The Moon" malgré son break agressif, "Stillawake") ou trance ("Viri, Viri"). Même la « ballade » de l’album, "Echoes", est très réussie (contrairement aux anciennes qui pouvaient être des points faibles). Le tout est parfaitement rythmé. PassCode balance du tube à tout-va. Quasiment chaque morceau est une tuerie à sa façon. On notera quand même le côté démentiel de "Freely" qui montre toutes les facettes des Japonaises à leur meilleur. Très différent, "A certain Motor-Heart is not working right!" fait partie des pistes les plus marquantes avec des sonorités inhabituelles pour la formation. Elle met en valeur cette capacité folle d’aller toujours plus haut en intensité alors que l’on croyait avoir atteint le pic de la chanson. Pour ça, PassCode est incroyable (unique ?). On terminera avec un mot sur la prestation d’Emily, nouvelle growleuse. On n’était pas très inquiet sur sa prestation, l’ayant entendu depuis des années sur les singles sortis, mais elle propose une prestation de gros niveau qui bonifie sacrément les morceaux. Une petite pensée aussi pour les musiciens de session qui font un sacré boulot, tout comme le producteur qui assure la composition des morceaux et est le véritable inventeur de ce son démentiel.


J’avais sous-noté les précédents albums de PassCode. Il faut du temps pour assimiler le génie des Japonaises. Pas d’erreur cette fois-ci. L’album est parfait, complètement démentiel et ne souffre d’aucun morceau faible. Parfaitement équilibré dans ses propositions, il est à la fois un aboutissement et une continuité de la carrière du groupe. Maintenant que les filles ont fait leur première tournée aux USA, je les attends de pied ferme en Europe. Quel groupe, bon sang ! Quelle folie !




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