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CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 25 novembre 2022
Sa note : 15/20

LINE UP

-Brendan Radigan
(chant)

-Arthur Rizk
(guitare+claviers)

-John Powers
(guitare)

-Bradley "Brad" Raub
(basse)

-Justin DeTore
(batterie)

TRACKLIST

1) Twilight Points the Way
2) Heavens Above
3) Dreamkiller
4) Night Ride
5) Edge of the Knife
6) Force of a Storm
7) The Savior's Lie
8) Death to Mercy

DISCOGRAPHIE

Sumerlands (2016)
Dreamkiller (2022)

Sumerlands - Dreamkiller
(2022) - heavy metal - Label : Relapse Records



Ça sentait le one shot. En 2016 paraissait le premier album homonyme de Sumerlands, poignant recueil de heavy metal traditionnel. Puis plus rien. Alors qu'on pensait le dossier clos, de nouvelles créations ont surgi et six ans jour pour jour après Sumerlands paraît Dreamkiller, son successeur. La fébrilité gagne, la question fuse : des changements ?

Les amateurs de metal vintage n'apprécient guère, en général, que leurs chouchous aillent batifoler sur les bas-côtés (cf Zenith d'Enforcer, dont les timides tentatives radio friendly ont été fraîchement accueillies par les puristes). Les solides Yankees menées par le multi instrumentiste et producteur Arthur Rizk (Eternal Champion) mettent fin au suspense d'entrée de jeu : la recette servie sera exactement la même. Et elle est bonne : initié par un riff épique mais pas grandiloquent, "Twilight Points the Way" cavale sur un tempo allègre martelé par une batterie à la relance sans être envahissante. La mélancolie typique du LP inaugural est reconvoquée, incarnée par un chant fervent enrobé de réverbe, bien que moins généreuse par rapport à celle qui enveloppait la réalisation précédente.
Alors, si, finalement, il y a eu un peu de remaniement : le préposé au micro a changé, Brendan Radigan ayant remplacé Phil Swanson. La tessiture de celui qui officie au sein de Battering Ram et en live avec Pagan Altar est plus aiguë que celle de son prédécesseur, éclaircissant ainsi la pâte sonore. Les claviers discrètement fantomatiques qui nimbaient Sumerlands sont à nouveau de la partie, insufflant un peu de mystère au final de "Heavens Above" et contribuant à distinguer le solo central de "Death to Mercy", final digne mais à qui il manque un supplément d'âme pour laisser une trace durable dans le cortex. Les compositions lentes, "Night Ride" et "The Savior's Lie" notamment, ne provoquent pas un entrain aussi net que l'opener - guitares à l'économie, mais aussi un chant strident qui sonne forcé et se révèle moins adapté sur les passages calmes.
Heureusement, dès que l'allure remonte, l'alchimie opère. À moitié sur "Edge of the Knife" qui ronronne un peu avant un solo énergisant en deuxième partie, totalement sur "Force of a Storm" amorcé par des synthés célestes, à la fois speed et élégant, ce qui n'est pas donné à tout le monde. La chanson-titre quant à elle constitue l'un des meilleurs moments de l'enregistrement, grâce à un motif tendu, des lignes de chant ardentes et un solo de guitares twin fatales.


Retour gagnant pour Sumerlands. Rizk, Powers et leurs amis, dont un nouveau chanteur à l'organe robuste, offrent une suite aussi attendue que convaincante à leur délectable premier album. Quelques baisses d'inspiration tempèrent la joie des retrouvailles mais sont largement compensées par des séquences galvanisantes sur laquelle ces brillants artisans du metal old school confirment qu'ils ont mis sur pied l'une des formations les plus stylées du circuit.





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