19195

CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 18 mars 2023
Sa note : 16/20

LINE UP

-Therese "Theto" Tofting
(chant)

-Kristoffer Aalhus
(chœurs+basse)

-Christer "C." Korsvold
(guitare+claviers+programmation)

TRACKLIST

1) Devil's Street
2) Well of Grief
3) Lord of the Realm
4) A Sanctuary for Wayward Souls
5) Surrender to Eternal Oblivion
6) Black Rain Fall
7) Ascension in Solitude

DISCOGRAPHIE


Funeral Void - To Forever Misery Bound
(2023) - doom metal gothique - Label : Autoproduction



Le metal à chanteuse, ce n’est pas forcément ma passion. Souvent ampoulé et un peu léger. Mais le metal à chanteuse norvégien, c’est différent. Theatre of Tragedy, The 3rd and the Mortal, The Sins of Thy Beloved… Je devais o-bli-ga-toi-re-ment jeter une oreille à Funeral Void. Pas sûr, ceci dit, que ledit combo accepte de bonne grâce que l’on qualifie de la sorte sa musique. « Metal à chanteuse ? Non ! Metal à méchanteuse ! »

La dose de méchanceté que j’évoque ne fait pas de Funeral Void la version metal d’Archon Satani. Elle n’est pas non plus perceptible dès le début de l’album. "Devil’s Street" donne plutôt dans le goth-doom à claviers planplan, agréable mais pas transcendant. On note toutefois avec bonheur que Theto a le chant juste et sobre. Pas de Castafiore au programme, c’est un bon point. C’est toutefois à partir de "Well of Grief" que l’ambiance se noircit sensiblement et que l'œuvre prend du corps. L’introduction de quelques vocaux black metal au début du titre sied parfaitement à ce dernier où la lourdeur et les claviers « château hanté » construisent, main dans la main, un excellent titre. On songe à une version plus plombée et moins sucrée, mais tout aussi efficace, d’Unshine époque Dark Half Rising. L’absence de sucre est l’une des raisons pour laquelle l’ensemble sonne assez dark. Il y a, bien sûr, de la mélodie à revendre, mais elle se teinte toujours de sobriété, voire parfois d’une pointe d’âpreté, comme sur "Black Rain Fall" où quelques éléments symphoniques lancinants et judicieux contribuent à faire de ce morceau le plus obscur de l’album.
Le meilleur également ? Peut-être, mais "Well of Grief", déjà nommé, et "Lord of the Realm" peuvent prétendre au titre. Sur la seconde chanson, Funeral Void y montre une facette créative très intéressante. Après un début clairement inspiré par Katatonia (le wording de Theto est calqué sur celui de Jonas), le titre va chercher des références du côté du King of the Grey Islands, avant de revenir sur des schémas plus attendus, mais parfaitement employés. Que dire des autres titres ? Ils sont mélancoliques, lourds, n’inventent rien mais font très, très bien le job. Le dernier titre, instrumental, clôt l’ensemble sur une note très Shape of Despair. La progression par rapport à un premier opus pas franchement génial s’avère très significative et l’on se plaît à rêver à une ribambelle de frères et sœurs enfantés dans la ligne de ce To Forever Misery Bound fort réussi.


Funeral Void nous sort ici un opus goûtu, doté d’une personnalité propre, élaboré à base d’une pâte musicale peu sucrée par rapport à la moyenne du genre. Sobriété, riffs, mélodie et justesse du chant. Comme ces ingrédients sont bien employés, les fans de goth-doom devraient y trouver leur compte.





©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 1 polaroid milieu 1 polaroid gauche 1