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CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 22 septembre 2023
Sa note : 15/20

LINE UP

-Bob Mollema
(chant+claviers)

-Mink Koops
(guitare+basse+batterie+piano+dulcimer
+tambourin)

TRACKLIST

I - Harslo

1) Dromen van de zon
2)
De koning die werd ontdekt tijdens de blootlegging van de nieuwe dimensie

II - Nergena

1) De maan, zon van de doden
2) De mystiek rondom de steen des hamers

DISCOGRAPHIE


Fluisteraars - De Kronieken Van Het Verdwenen Kasteel I & II (EP)
(2023) - black metal spécial - Label : Eisenwald



Le concept d’album (pas le concept-album) est en péril. Le mode de rémunération octroyé par les plateformes de streaming impose des sorties plus morcelées. La solution : pour les utilisateurs de streaming, des playlists à écouter, pour les chroniqueurs, des collages à chroniquer.

Il n’y a pas de raison, je me suis fait une playlist avec les deux derniers EP de Fluisteraars mis bout à bout. C’est licite hein, vu qu’ils comportent respectivement la mention « I » et « II ». Comme ça, on arrive à quatre titres et plus de vingt-cinq minutes. Suffisant pour une mini-chronique, donc. Il aurait d’ailleurs été dommage de ne pas évoquer ces deux EP, chroniques du château disparu, De kronieken van het werdwenen kasteel, car la qualité est au rendez-vous. Après un Bloem excellent quoique moins sauvage que les autres productions du duo néerlandais, puis un Gegrepen door de geest der zielsontluiking un peu plus terne que la moyenne, Fluisteraars a retrouvé du mordant. Et j’avoue que j’éprouvais de la curiosité pour savoir comment la formation allait adapter sa musique à une imagerie plus propice au dungeon synth ou au black sympho qu'au post-black énervé et halluciné des Néerlandais.
Allaient-ils seulement l’adapter, leur musique ? Malgré une intro très dungeon synth, justement, la première partie de l’œuvre, Harslo, montre le visage traditionnel du bon Fluisteraars. Riffs qui montent de manière improbable dans les aigus, exécutés à vitesse supersonique, le temps d’un "Dromen van de zon" décoiffant, puis un "De koning..." plus atmo et moins emballant. Le tout arrosé d’une mini-dose de psychédélisme. Sans trace, ni dans le premier titre, ni dans le second, d’une évocation sonore des donjons ni des dragons. Les choses changent, en revanche, sur la seconde partie, Nergena. Les instruments traditionnels sont de sortie et le groupe mixe quelques sons « médiévaux » avec une touche plus appuyée de psychédélisme. Le tout donne un premier morceau agressif et déjanté, combinant sonorités diverses. Quant au deuxième, c’est la surprise du chef. Après une mise en bouche rappelant "What Was Is No More" de Midnight Odyssey, Fluisteraars nous sort une espèce de titre pagan-psyché assez hallucinant. Vous visualisez Satyr époque Shadowthrone habillé façon Woodstock ? C’est la transposition visuelle de "De mystiek rondom de steen des hamers". Le clou du spectacle. Comme quoi, mis bout à bout, on en a pour notre argent. En espérant que les gars toucheront quelques kopecks bien mérités.


Sur quatre titres, deux sortent clairement du lot et montrent Fluisteraars sous son jour le plus décapant et le plus original. Si ça se trouve, ils vont nous sortir une troisième partie encore plus improbable. Croisons les doigts.










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