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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 17/20

LINE UP

-Satyr
(chant+claviers+guitare)

-Frost
(batterie)

-Samoth
(basse+guitare+claviers)

TRACKLIST

1) Hvite Krists Død
2) In the Mist by the Hills
3) Woods to Eternity
4) Vikingland
5) Dominions of Satyricon
6) King of the Shadowthrone
7) I en Svart Kiste

DISCOGRAPHIE


Satyricon - The Shadowthrone
(1994) - black metal - Label : The End Records



Deuxième album pour la jeune pousse Satyricon qui s’apprête à conquérir le monde du black metal. Fier représentant du genre et garant des valeurs originelles, Satyricon peut s’apparenter à une sorte de parrain du black. Même si bien sûr ce n’est qu’un deuxième album, les caractéristiques du style Satyricon sont là, à commencer par cet entêtement à bien composer ses chansons en les agrémentant de mélodies diverses (guitare le plus souvent, mais aussi claviers !). Après un Dark Medieval Times désormais dans la légende, que peut bien nous servir le groupe en guise de deuxième offrande ?

Oh, il ne se casse bien la tête. Il se dit qu’il suffit de faire un excellent album. On ne peut que lui donner raison. Passons sur l’aspect technique vite fait. La production est vraiment nickel chrome. Point de vue personnel bien sûr, mais ce grain glacial des guitares et la culture en fût de chêne de la batterie marque définitivement l’appartenance au black metal de l’album. Voilà, vous savez tout. Ensuite Satyricon c’est aussi et surtout des riffs variés et malicieusement excellents. Dénotant toujours une certaine mélancolie voire un désespoir latent, ils sauront vous parler. Votre caboche trouvera leur goût fort agréable et leur appel du froid également. Il est difficile de faire son difficile. Satyr sait composer en majesté, le prouve constamment et a toujours des idées pour agrémenter sa musique d’éléments uniques.
Ici ce seront donc les claviers qui feront office d’additif atmosphérique. Avec des interventions justes et soignées, ils vous emporteront dans ces mondes ténébreux qui veillent sur le black metal et Satyricon. Cela se ressent particulièrement sur "I En Svarte Kriste", clôture de l’album et entièrement faite aux claviers. Leurs nappes ajoutent un léger côté grandiloquent à la musique du groupe sans pour autant l’envoyer dos à dos avec un Emperor ou au black symphonique. Satyricon joue tout simplement du Satyricon. Pour notre plus grand plaisir. Ensuite ce seront des riffs qui sauront vous surprendre comme sur la terriblement viking "Vikingland". Inhabituels dans le black metal, leur construction apporte pourtant grandement à la chanson. A côté, la troupe bicéphale n’oublie pas de placer de sublimes breaks ainsi que des cassures de rythme tout à fait inattendues. C’est rafraîchissant et on a du même coup du mal à se dire que ça a été composé dix ans auparavant. The Shadowthrone est encore dix fois plus actuel que beaucoup de disques qui sortent de nos jours.
C’est d’ailleurs une des grandes forces de Satyricon, ce côté visionnaire. Ils arrivent à proposer une musique intemporelle avec des trouvailles réjouissantes (cf. le petit coup de gratte sèche et le break ultime aux cymbales sur "Woods To Eternity"). Tant et si bien qu’il est bien difficile de donner une date précise pour l’époque durant laquelle l’album a été composé. Bien sûr il y a tous les aspects traditionnels du black avec des blasts frénétiques, des riffs glaciaires et rapides et le chant raclé. Mais il y a tellement de choses à côté que finalement cela ne représente qu’un petit aspect de la personnalité en fer trempé de ce groupe hors norme. Il devient alors franchement dur de faire le moindre reproche à ce cd. D’ailleurs, je n’en ai pas fait. Il n’est pas parfait mais il n’a pas vraiment de défaut. La seule chose notable serait le temps nécessaire à véritablement entrer dans son ambiance car cela n’arrivera pas à la première écoute. Vous devrez d’abord vous familiariser avec le monde de Satyricon pour en jouir de toutes les subtilités.


Et bien voilà, encore un bien bête plaidoyer inobjectif sur un groupe de black metal. Mais bon, c’est tout à fait justifié pour un album qui se doit d’être dans la discothèque de tout amateur de black metal. Il se pourrait même qu’il en convertisse certains…


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