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CHRONIQUE PAR ...
TheDecline01
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note :
14/20
LINE UP
-Satyr
(chant+guitare+basse)
-Frost
(batterie)
TRACKLIST
1)
With Ravenous Hunger
2)
Angstridden
3)
Fuel for Hatred
4)
Suffering the Tyrants
5)
Possessed
6)
Repined Bastard Nation
7)
Mental Mercury
8)
Black Lava
DISCOGRAPHIE
Dark Medieval Times
(1993)
The Shadowthrone
(1994)
Nemesis Divina
(1996)
Rebel Extravaganza
(1999)
Volcano
(2002)
Now, Diabolical
(2006)
The Age Of Nero
(2008)
Satyricon
(2013)
Live at the Opera
(2015)
Satyricon
- Volcano
(2002) -
black metal
- Label :
Universal
Attention, album groovy ! Et oui, Satyricon avec sa manie de ne jamais faire le même album et donc son rejet du surplace (et pourtant Satyr est un très grand ami des compères Nocturno Culto et Fenriz du non moins fameux
Darkthrone
) balance la purée plutôt droit dans la face et avec un groove catchy certain. Franchement, il est difficile de ne pas céder au headbanging sauvage sur cet album. Ne serait-ce que sur la première et la deuxième chanson. Elles ne démentiront pas cette affirmation.
Première chanson qui démontre tout ce que Satyricon a dans le ventre avec le riff catchy mais aussi le changement de rythme comme pour prévenir que le black metal qui sera joué ici n’est pas du sous-néanderthalien à la copie de Darkthrone mais du Homo Blackmetallus première catégorie élevé au grain des Landes. Ici la diversité est plus que jamais de mise et ce au sein même des chansons. A noter qu’il s’agit du premier album de black metal qui soit jamais sorti sur une major, en l’occurrence Universal Norvège. Et en cela il possède une production à l’épreuve du feu. En effet, tout en gardant un vague sentiment de froidure persistante, le son parvient à être précis comme il le faut pour souligner la diversité des rythmes tout en possédant ce je-ne-sais-quoi d’entêtement groovy, funky. Franchement, c’est la première chose qui m’a marqué sur cet album, on a envie de bouger !
Bon, pour rassurer les intégristes… non remarquez on s’en fout d’eux. Mais pour combler de joie notre lectorat (si si, il paraît qu’il y en a un !) sachez que la qualité des compositions est tout simplement supérieure. Y’a pas à chier, Satyricon c’est de la bonne came bébé. En plus les petits malins que sont Satyr et Frost s’amusent à nous balancer quelques originalités comme cette intro de "Angstridden" avec un travail sur les cymbales tout simplement fatalifiant ! Dé-li-cieux. Et puis vous avez le single "Fuel For Hatred" qui remplit haut la main sa mission de chanson facile à mémoriser. Un riff tonitruant étonnamment soutenu par une basse très en avant l’espace de 22,34 sec et une batterie qui cogne sec sans se faire violente. Bref du tout bon même s’il ne faut pas chercher ici le killer ap.
Bref un album qui sans renier ses racines black metal met en évidence le talent de Satyricon à se renouveler et créer de la bonne musique (après un paraît-il surprenant et décevant
Rebel Extravaganza
). D’ailleurs "Suffering the Tyrants" met l’accent sur le côté expérimenthe-à-l’eau-électro du groupe avec une voix trafiquée et un passage purement pas du tout black metal. Mais pour revenir à quelque chose de plus extrême, écoutez donc un peu ce riff dans "Repined Bastard Nation". C’est du bon et c’est amplement suffisant à donner une leçon de black metal à tous ces petits déchets qui font du evil ah ah true black. Et pour en revenir à ce groove, oui c’est vrai il ne vient pas du black metal mais plutôt des touches thrash qui parsèment allègrement la rondelle.
Tout cet océan de bonheur ne doit toutefois pas vous faire oublier qu’on parvient à trouver parfois le temps long sur cet album. Par exemple "Possessed" qui oublie de groover et propose des riffs plus faiblards. Il ne faut pas rêver, le disque est loin d’être parfait, mais il est suffisamment bon pour me faire dire qu’il est un achat très recommandable au fan de black metal en manque ces temps ci. En plus Satyricon c’est l’assurance de trouver une interprétation très au-dessus de la moyenne du genre avec un Frost qui m’épatera toujours par sa vitesse d’exécution, pas tant sur les blast ultra rapides vu qu’il y en a pas ici mais sur ce fameux passage sur les cymbales. En plus il s’offre même un chti solo pas piqué des hannetons sur l’intro de "Mental Mercury" qui en plus possède un magnifiquement mélancolique riff final, répété inlassablement.
Voilà mes petites cailles, vous savez ce qu’il vous reste à faire, d’autant plus qu’il plaira à n’en pas douter aux amateurs de douceurs thrashisantes.
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