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CHRONIQUE PAR ...
TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
14/20
LINE UP
-Satyr
(guitare+chant+basse)
-Frost
(batterie)
TRACKLIST
1)
Now, Diabolical
2)
K.I.N.G.
3)
The Pentagram Burns
4)
A New Enemy
5)
The Rite Of War Cross
6)
That Darkness Shall Be Eternal
7)
Delirium
8)
To The Mountains
DISCOGRAPHIE
Dark Medieval Times
(1993)
The Shadowthrone
(1994)
Nemesis Divina
(1996)
Rebel Extravaganza
(1999)
Volcano
(2002)
Now, Diabolical
(2006)
The Age Of Nero
(2008)
Satyricon
(2013)
Live at the Opera
(2015)
Satyricon
- Now, Diabolical
(2006) -
black metal
- Label :
Roadrunner Records
Après un
Volcano
très remarqué pour le fait qu'il fût le premier album de black metal jamais sorti sur une major et aussi parce qu'il faisait découvrir Satyricon sous le signe du mid tempo thrash/groovy, son successeur est logiquement attendu au tournant. D'ailleurs de quel tournant va-t-il s'agir ? Un virage à 180° arrière toute vers la folie d'un
Rebel Extravaganza
ou une courbe douce dans le prolongement de
Volcano
?
La première chanson-titre ouvreuse de l'album indique clairement la solution retenue : virage doux. Doux dans plusieurs sens. Doux dans le sens où Satyricon continue le chemin tracé par
Volcano
et doux dans le sens où le tempo a encore été ralenti. Oui désormais après la quasi disparition des blasts beat, ce sont carrément les roulements de double pédale qui sont aux abonnés (relativement) absents. Satyr a décidé de poursuivre sa recherche du groove après la violence absolue de
Rebel Extravaganza
. Cela donne un côté poum-tchac à l'album qui le rapproche du très tendance black'n roll. Mais le groupe ne va pas aussi loin que
Darkthrone
a pu le faire avec
The Cult is Alive
. Même si le feeling rock se veut présent en force, les guitares conservent un certain degré de saturation et les riffs restent typés metal. Par contre, il est vrai que les amateurs de « vrai » black metal risquent de tirer la gueule. Ils ne seront pas à la fête sur cet album. Sans blast et sans riffs réellement froids, il n'y a bien que le chant pour les réjouir et les rattacher à leur genre chéri.
C'est ainsi que Satyr voit les choses désormais. Soit. Il faut faire avec. On ne va pas lui reprocher d'essayer d'évoluer. La démarche est en soi très respectable et elle nous évite un énième
Nemesis Divina
(au hasard) en moins bien. Ce groupe ne s'est jamais répété, il ne commencera pas maintenant.
Now, Diabolical
donc. Titre d'album très direct pour une chanson elle-même très directe avec un refrain en passe de devenir un hymne de concert. Car il faut absolument entendre ce
«
Now ! Diabolical !
»
scandé tel une déclamation de foi. C'est percutant, entraînant et hypnotique. Le refrain parfait pour les concerts. Il est soutenu par des riffs corrects mais non transcendants. Satyricon a été en plus grande forme. Car si ici on a à faire à du bon, ce n'est pas ce qu'on est en droit d'attendre d'un groupe de la stature de Satyricon. On a été habitué à mieux, autant être clair. Pourtant ce n'est absolument pas désagréable, bien au contraire ! La chanson fait mouche et on enchaîne sur une bonne "K.I.N.G". "A New Ennemy" introduit quant à elle un riff PRESQUE qualifiable de pop. Oui ! Le parallèle est plus fort encore lorsqu'on entend le chant clair greffé en arrière-plan.
Voilà, les norvégiens ont vraiment décidé de baisser le pied, pas forcément pour faire quelque chose de foncièrement plus commercial puisque leur musique reste très lourde grâce à quelques riffs plombants et un son très mat et dense. A ce niveau, la batterie paraît particulièrement sourde. Et les quelques roulements de double pédale en sont rendus plus éprouvants qu'à l'accoutumée. Frost est bien évidemment toujours derrière les fûts, et même s'il ne s'éclate peut-être pas autant que sur
Volcano
et dans
1349
par exemple, il trouve toujours le moyen de pondre des parties de batterie incroyablement personnelles et remplies de feeling. Il y a souvent une descente de toms bien trouvée ou un travail sur les cymbales qui fait mouche. Pour en prendre bien conscience, concentrez-vous sur son jeu sur "That Darkness Shall Be Eternal", vous devriez apprécier son travail. Les riffs ne sont pas forcément au niveau donc, tout en restant très correct. Ils sont soit lourds, soit rock'n roll, soit thrash. Très rarement black metal. Mais ils ne sont jamais géniaux. Juste bons. C'est une phrase qui conviendrait à beaucoup de groupes, mais pas à Satyricon. Les standards sont différents.
Pour finir, sachez que oui cet album est bon, il ne faut pas cracher gratuitement dans la soupe. Par contre, on est en droit d'exiger de Satyricon plus d'inspiration encore, plus de coup de génie, car il en manque cruellement ici et quand même, plus d'esprit black metal. Merde, on parle d'un des piliers du genre là !! Et on est face à un disque de metal quasi généraliste. C'est rageant quand on est fan de black. Mais les fans d'autres genres devraient plus apprécier au contraire. Normal. Regardez dans quel camp vous êtes, et vous saurez si cet album a une chance de vous intéresser.
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