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CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 28 décembre 2023
Sa note : 15/20

LINE UP

-Zed "Z. Winter" Destructive
(chant)

-Igor "Khazar" Kungurov
(chant+guitare)

-Alexander "Sascha""Celestial" Latman
(guitare+saxophone+basse)

-Omer "Noir" Naveh
(guitare)

-Dima "Stellar" Stoller
(guitare)

-Alexander "Morgenrot" Feldman
(claviers+thérémine)

-Maor "Morax" Nesterenko
(batterie)

Ont participé à l’enregistrement :

-Noa Gruman
(chant sur 4, 6 et 11)

-Tamara Kungurov
(chant sur 10)

-Omer "Horeph" Leibovich
(chant sur 8)

-Jiří Valter
(narration sur 1, 3 et 11)

-Bar Schmilovich
(guitare sur 5 et 8)

-Peter Emanuel Huss
(guitare sur 9)

-Yulia Stoller
(violon )

TRACKLIST

1) That Night in Prague
2) Antipath
3) Worms of Souls
4) They Came with Eyes of Fire
5) Chronic Death
6) The Heart of Coryphee
7) A Dying Swan
8) Maestro
9) Through the Broken Mirror
10) Cold
11) Dancing in Flames

DISCOGRAPHIE

Maestro (2016)
Neptunian (2023)

Winterhorde - Maestro



À défaut de s’accélérer – trois albums en quinze ans – la carrière de Winterhorde semble prendre un tournant décisif à l’occasion de la sortie de Maestro au printemps 2016. En tout cas, des signes tendent à le montrer – une pochette signée Eliran Kantor, le mastering assuré par Jens Bogren (Amorphis, Katatonia, Kreator, Leprous) et un concept, évoquant la folie qui s’empare peu à peu d’un violoniste obsédé par la reconnaissance de son talent et un amour perdu. Les ambitions du groupe sont élevées, par conséquent, les attentes le sont aussi.

Plus que de changements, il est surtout question d’améliorations, le matériau restant identique à celui employé sur les deux premiers LP de la formation israélienne. Un black metal généreux en blasts, châtié par les vocaux extrêmes de rigueur - quoique dénués de stridence -  asséné dans une succession de plans au tempo variable mais globalement rapide, c’est ce que le collectif à géométrie variable propose notamment sur "Worms of Souls" et "They Came with Eyes of Fire". Ce dernier est rehaussé d’un chant féminin qui contribue à adoucir l’ambiance sonore, qui se fait moins agressive que sur Underwatermoon, la réalisation de 2010, également produite par Victor Bullok aka V. Santura de Tryptikon, qui a travaillé avec Hegemon, Secrets of the Moon, Obscura - du solide.
Le ton plus sophistiqué se fait entendre d’entrée de jeu sur "Antipath", lancé par des arrangements symphoniques raisonnablement dosés – on n’est pas chez Dimmu Borgir ou Epica. Un trait au violon précède une mélodie qu’une soudaine déferlante rend d'autant plus dramatique. Le chant clair est cette fois prédominant, comme sur la majorité des titres, et sa qualité rend pertinent le choix de l’avoir privilégié. Associé aux parties les plus harmonieuses, c’est lui qui tire vers le haut des morceaux tels que "Chronic Death" valorisé par un solo tout en feeling – à l’instar des autres pistes, la technicité n’est pas de mise côté guitares, à l’exception de l’intervention de Peter Huss du Shining suédois sur "Through the Broken Mirror".
Même si la tendance aux juxtapositions de séquences à la Opeth est prégnante, c’est paradoxalement un sentiment de fluidité qui l’emporte, rattrapant quelques compositions moins marquantes. Celles-ci bénéficient par ailleurs de trouvailles flatteuses, ainsi les vocalises spectrales nimbant "Dancing in Flames", final un brin alambiqué ou encore sur "Cold" une intervention au saxophone mélancolique ainsi qu'un motif aux claviers cristallins qui ne l’est pas moins. Quand l’inspiration vient transcender ces belles dispositions, cela aboutit aux pépites que sont "Maestro" et "The Heart of Coryphee", alternance de frénésies à la sensibilité exacerbée, de déchaînements rageurs et d’accalmies déchirantes. On en est à regretter que le thème du dernier nommé, epic de plus de onze minutes, ne soit pas reconvoqué une dernière fois au lieu du decrescendo faisant office de conclusion. Le résultat est remarquable, néanmoins une marge d’amélioration subsiste.


Avec son Maestro à la production béton, Winterhorde a clairement haussé le niveau. Si tout n’est pas parfait (quelques passages convenus, un chant rêche peu transcendant), les idées foisonnent, les mélodies émeuvent. Grâce à cette œuvre imposante mais tout à fait digeste, la troupe d’Haïfa intègre désormais le cercle des formations de metal progressif à suivre. Attentes validées.





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