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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 29 mars 2024
Sa note : 13/20

LINE UP

-Vurtox
(chant+guitare+basse+claviers)

-Rajk Barthel
(guitare)

-Jens Maluschka
(batterie)

TRACKLIST

1) …and the Mirror Cracked
2) Fall
3) Alone I Stand in Fires
4) Back to Times of Splendor
5) A Day by the Lake
6) The Sleep of Restless Hours
7) The Porter (bonus, tiré du single The Porter de 2002)
8) Eternal Duality (bonus, tiré du single The Porter de 2002)
9) …and the Mirror Cracked (live)
10) Alone I Stand in Fires (live)

DISCOGRAPHIE


Disillusion - Back to Times of Splendor (20th anniversary remaster)
(2024) - death metal - Label : Metal Blade Records



Oh monde merveilleux des ressorties ! Un anniversaire et l’occasion est bonne de faire bénéficier à toute une nouvelle génération des gloires d’antan. Metal Blade n’est évidemment pas immunisé du phénomène, c’est donc le séminal Back to Times of Splendor qui se voit contaminé aujourd’hui. Alors, ne pas ou pas ?

La ressortie pour raison quelconque (anniversaire, remaster des bandes originales, remix, ré-enregistrement, ré-enregistrement partiel, etc… ad nauseam) est toujours l’occasion d’un instant de doute chez le fan. Dois-je ou ne dois-je ? Que serais-je dans ma condition de fan si je ne possédais pas cette « nouvelle » sortie ? En même temps, suis-je la farce, le dindon ou le vilain ? Pourtant, parmi les exemples dans le metal, tout n’est pas à jeter. Prenez l’indispensable remix (la notion est importante) et remaster de Cruelty and the Beast chez Cradle. Voilà une véritable réhabilitation. Grand Declaration of War de MayheM permettait une nouvelle lecture, pas forcément plus heureuse, d’un classique difficile d’accès. À côté de ça, vous avez les remasters qui détruisent, bonjour Megadeth, et ceux qui n’apportent rien. Positionner celui qui nous concerne présentement est relativement aisé : pas grand-chose.
J’écris cela en toute conscience. Car le son d’origine de ce gigantesque album était déjà parfait. Défini, pulsant du grain dans les guitares, d’un naturel confondant tout autant que porteur d’agressivité, il n’y avait pas matière à le dénaturer pour le compresser et le rendre plus fort, si ce n’est pour faire pire. D’ailleurs, le remaster de Tony Lindgren ne s’y trompe pas, portant des retouches à la marge, et pour tout dire, difficilement audibles sans comparer coup sur coup les deux versions. Un peu plus de matité, des soubassements légèrement plus présents. Mais en portion congrue. N’attendez pas une revisite des sols au plafond. Dès lors, quel intérêt d’une telle ressortie pour celui qui possède l’original ? Aucune, nous en convenons… sauf si. Sauf si ? Et oui, Metal Blade n’est pas idiot et inclut deux titres de 2002, "The Porter" et "Eternal Duality", issus d’un single paru dans l’anonymat de l’époque pré-BTTOS, que peu de fans doivent avoir dans leur discothèque.
Et bien sûr, les lives de convenance. Que serait une ressortie sans live ? Oui hein, une anomalie. Sur les deux nouveaux volets proposés, écartons rapidement l’aspect en direct. C’est un Disillusion en place et plus brut de fonderie auquel nous faisons face. Armé de "…and the Mirror Cracked" et "Alone I Stand in Fires", c’est quand même du lourd. Le son s’en tire bien, autorisant notamment tous les instruments à faire leur chemin jusqu’à nos tympans. L’interprétation est bonne, même si on note des difficultés à rendre absolument tout ce qu’il y a sur album. Pas anecdotique, sans être pour autant indispensable, chacun se fera sa religion. Sur les « nouveautés », c’est bon pour l’historien. Découvrir le Disillusion d’avant notre rencontre, c’est tout de même une émotion. Le son est moins maîtrisé, néanmoins il est satisfaisant. On découvre un Vurtox moins à l’aise dans son chant agressif et clair, mais il gère déjà fort correctement (il ne faut pas oublier qu’à l’époque, malgré l’absence d’album, Disillusion existait déjà depuis huit ans, son acte de naissance remontant à 1994). On entend des compositions plus directement death mélodique à la Dark Tranquillity, et en même temps point la tendance progressive duale. C’est moins virtuose, moins inspiré et moins bien amené, et en échange plus brut de fonderie tout en demeurant fort satisfaisant.


Alors, le prendrez-vous ? Évaluez votre degré de fanitude, mais personnellement, non. Il ne faut pas pousser. Je suis bien content de l’avoir en promo, ça ira. Pour les nouveaux arrivants, la question se pose déjà beaucoup plus. Oui probablement, prenez cette nouvelle version. Elle ne gâche pas le son originel, vous aurez un album du tonnerre de Zeus, et apporte des bonus intéressants à défaut de complètement changer la donne.

NdTheDecline01 : la note reflète la nouvelle version en soi, pas les chansons d’origine




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