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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 15 août 2024
Sa note : 14/20

LINE UP

-Henri Sattler
(chant+guitare)

-Dave Meester
(guitare)

-Jeroen Martin Pomper
(basse)

-Frank Schilperoort
(batterie)

TRACKLIST

1) The Judas Paradox
2) Rat Kingdom
3) The Hanged Man
4) Black Heart
5) Asmodeus
6) Kashmir Princess
7) Hubris Anorexia
8) The Eye of Providence
9) Hailing Death
10) Broken Bloodlines
11) War Machine

DISCOGRAPHIE


God Dethroned - The Judas Paradox



Par le détour attendu d’une épique batteul qui anime régulièrement notre forum/salon de discussion Discord, God Dethroned a fait irruption dans mon existence. Un titre mid-tempo, lourd et porteur d’un message fort… bien que manquant de mordant ou de but (c’était le final de The World Ablaze, "The 11th Hour", fatalement une conclusion peut avoir tendance à simplement… conclure et non pas relancer la machine). Et presque concomitamment, voilà le promo The Judas Paradox qui débarque. Qu’est-ce que tu fais curieux être doué de raison ? Tu prends bien sûr !

Surtout que l’écoute-test préliminaire se déroula avec grâce, aucune raison donc d’esquiver cette opportunité dont la providence semble avoir décidé notre rencontre. Commençant par sa chanson-titre, The Judas Paradox se met en pleine droite ligne de ce morceau entendu avant, "The 11th Hour". Lent, lourd, long. J’en profite pour noter un son plus fin, plus orienté black que dans mon souvenir. Et un chant ultra saturé, genre de Nergal encore plus doublé, mais clairement catégorisable dans le metal noir. Donc oui, du death metal noirci des scories froides du cousin extrême c’est une bonne description. God Dethroned malgré son sens de la pesanteur n’en demeure pas moins capable de blaster, et plus souvent encore balancer des roulements de double pédale (ou double grosse caisse hein ?), tout ça sous le couvert de riffs, très majoritairement death, carrés et mélodieux.
Mélodiques, ce serait pousser trop loin mémé dans les orties peut-être, car God Dethroned tout accrocheur soit-il ne va pas jusqu’à s’attacher au courant mélodique. Ou peut-être si un peu. Mais point trop. Lourdeur… et épique également. "Asmodeus", introduite avec grandiloquence par "The Black Heart", dégage une vraie puissance, un souffle venu des champs de bataille gorgés de metal. Son riff montant est un modèle du genre à faire écouter à tous les groupes désireux de faire se soulever les cœurs. Beau succès que voilà. De fait, God Dethroned déroule une partition ultra maîtrisée car chaque chanson possède sa trame, sa progression et ses fondements de riffs solides version carton-tendu (cette expression n’a aucun sens, nous sommes d’accords).
Difficilement attaquable, voilà comment se présente à mes oreilles The Judas Paradox. Vectrice d’une efficacité impeccable tout autant qu’implacable, la musique de l’album trace son sillon mi-enragé mi-colosse dans votre réseau de neurones (en cours de décrépitude). Solide, très solide indubitablement. Doté d’un fil conducteur trop marqué également. Le même moule. Les compositions de The Judas Paradox (et de ce que j’en comprends, God Dethroned en général) sortent du même moule et cela s’entend. Ce n’est pas désagréable lorsque c’est exécuté avec une telle maestria, pourtant il y a un côté lassant, bon élève. Le manque de folie, le pas de côté qui chamboule tout et rebat les cartes. Il n’existe pas. Défaut agréable que voilà car nombre de formations aimeraient que cela soit le seul reproche qu’on leur adresse.


The Judas Paradox est un excellent album, mais n’est pas un exutoire. Il s’écoute poliment, voire même avec le headbanging de passage. Il s’apprécie avec la justice due. Mais il n’enflamme pas les cœurs, les sentiments désordonnés qui n’ont pas place dans ce death metal batave teinté de noirceur scandinave. Tant mieux tant pis. Je suis plutôt du côté des tant pis. Reste que trente-trois ans de carrière et douze albums, cela impose le respect.



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