19947

CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 16 septembre 2025
Sa note : 15/20

LINE UP

-Carl Spencer Albert
(chant)

-Geoff Thorpe
(chœurs+guitare)

-Mark McGee
(chœurs+guitare+mandoline)

-David Karl "Dave Starr" Stubbs
(chœurs+basse)

-Larry Howe
(chœurs+batterie)

Ont participé à l’album :

-Dino Alden
(chœurs)

-John Lavaysse
(chœurs)

TRACKLIST

1) Replicant
2) Digital Dictator
3) Minute to Kill
4) Towns on Fire
5) Lady Took a Chance
6) Worlds and Machines
7) The Crest
8) R.L.H.
9) Condemned
10) Out of the Shadows

DISCOGRAPHIE


Vicious Rumors - Digital Dictator



Valeur montante du heavy metal nord-américain des années quatre-vingt, Vicious Rumors s’est distingué grâce à un premier LP paru en 1985 chez Shrapnels Records, l’écurie des virtuoses de la six-cordes. Néanmoins le temps presse et la suite se fait attendre. Digital Dictator paraît en février 1988 et montre un groupe déterminé à se faire une place au soleil.

Les Californiens annoncent leur retour via un instrumental solennel à la manière de "The Hellion" de Judas Priest, prélude à la chanson-titre au riff moins incisif que celui de "Electric Eye", son modèle sur Screaming for Vengeance. Les accords héroïques, la batterie imposante et le refrain travaillé confortent l’identité power metal du quintet, de même que les solos techniques, bien qu’assez concis. Le shreddeur Vinnie Moore a laissé la place au très compétent Mark McGee pour donner la réplique à Geoff Thorpe, seul membre fondateur officiant sur l’enregistrement. Les guitaristes tricotent joliment, cependant leurs instruments sonnent légèrement en retrait, luttant difficilement face aux martèlements réverbérés de Larry Howe et aux rugissements du nouveau titulaire du micro, Carl Albert.
Succédant à Gary St. Pierre qui avait officié chez Hawaii avec Marty Friedman, le vocaliste se révèle une recrue décisive. Entre la sensibilité de Rob Halford et la puissance d’un David DeFeis délesté d’une part d’emphase, son chant haut perché ne semble jamais forcé et apporte un dynamisme salvateur à des occurrences au tempo moyen telles que "Towns on Fire", "R.H.L" , "Condemned" ou encore "The Crest" récupérée d’une ancienne démo. Le schéma couplet refrain solo refrain et re-solo est répété sur toutes les pistes, à l’exception de "Lady Took A Chance" qu’Albert, malgré des lignes de chant expressives, ne parvient pas tout à fait à extirper de la gêne occasionnée par un break sorti de nulle part, scandé par des chœurs exagérément virils - « pas de romance garantie », on a bien compris le message.
Les compositions les plus percutantes sont incontestablement les plus rapides, comme la cavalcade finale "Out of the Shadows" conclue par un message à l’envers - à l’endroit faussement inquiétant destiné à aux bigot(e)s du PMRC. Lorsque le motif se fait incisif et le thème particulièrement inspiré, cela donne deux petits bijoux de heavy speed véloce, l’agressif "Minute to Kill" et son équivalent mélodieux "Worlds and Machines", sur lequel Albert module avec bonheur.


Avec son deuxième album, Vicious Rumors tient la promesse d’un power metal de qualité. L’écriture s’est affinée et le son costaud met en valeur une formation moins sophistiquée que Queensrÿche, moins épique que Virgin Steele, moins sensible que Heir Apparent mais développant une force de frappe redoutable. Et puis avec un chanteur de la trempe de Carl Albert, la troupe de la Côte Ouest possède un atout déterminant pour affronter la concurrence féroce qui sévit en cette fin des eighties.



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