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CHRONIQUE PAR ...

24
Crafty
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Ihsahn
(guitare+chant+claviers)

-Lars Norberg
(basse)

-Asgeir Mickelson
(batterie)

TRACKLIST

1)Misanthrope
2)Scarab
3)Unhealer
4)Emancipation
5)Malediction
6)Alchemist
7)Elevator
8)Threnody
9)Monolith

DISCOGRAPHIE

The Adversary (2006)
angL (2008)
After (2010)
Eremita (2012)
Das Seelenbrechen (2013)
Telemark (EP) (2020)

Ihsahn - angL




Ihsahn n’aura pas attendu aussi longtemps que sa compagne pour nous gratifier d’un second album solo. Et c’est tant mieux, tant qu’il a quelque chose d’intéressant à dire bien sûr. Le fait est que c’est le cas pour angL. Pas dans les proportions que certains d’entre nous se seraient permis d’espérer, mais dans le détail comme dans le global, les choses se passent bien.


Le propos n’a pas changé énormément. On pourrait même dire au vu du premier titre "Misanthrope" que c’est The Adversary en tout juste différent (la ressemblance avec "Invocation" est assez frappante). Dit comme ça évidemment, c’est inquiétant (heureusement qu’il n’a pas attendu 5 ans pour le sortir cet album). Mais en fait, tout va bien (encore), on est plus dans le domaine du gimmick que dans la repompe peu inspirée que peuvent nous sortir certains grands noms ces derniers temps (ajoutez à ça un solo de guitare tout à fait splendide). Si The Adversary avait une base disons… Mercyful Priest, angL irait plutôt volontiers dans le vocabulaire d’Opeth, mais sans y perdre son norvégien. La présence de Mikael Åkerfeldt sur "Unhealer" (et non des moindres) de l’album n’est peut-être pas juste là pour la déco, et ça aussi c’est une bonne nouvelle.

Dans ce magnifique monde (quoiqu’à la pochette un peu sombre), l’épique est également au rendez-vous avec "Scarab". Heavy saupoudré d’un brin de sympho dans sa partie centrale, un bon titre où Ihsahn se prend même pour Mikael Åkerfeldt sur le pont central… Sur tout l’album on retrouve toujours ce petit côté Opeth qui déplaira sans doute à certains, comme "Unhealer" bien évidemment où l’on peut trouver un duel screams/growls qui vaut le détour et le chant clair toujours aussi particulier de qui-vous-savez. Notons quand même que l’ambiance singulière d’Emperor vient parfois frapper nos oreilles pour réveiller en nous une certaine nostalgie, il n’y a qu’à écouter "Malediction" pour s’en apercevoir.

En dehors de ça, la recette sus-expliquée refait surface et ne s’efface qu’à de très rares occasions comme "Alchemist" qui de par sa rythmique et le solo de guitare qu’il contient vient trancher avec les habitudes (sans toutefois être expérimental). Compositions sophistiquées, soli de guitare classes, breaks oppressants, travail monstrueux sur l’ensemble… C’est tout à fait ce qu’on peut dire de Prometheus, qui, même s’il était plus inspiré, était tout de même un peu trop boursouflé. Peu d’excès donc, ce qui est une bonne chose et devrait permettre à quelques sceptiques d’adhérer à la démarche.


En résumé, angL ne sera pas album de l’année, mais il n’en sera pas non plus la baudruche. Sorte de Prometheus couplé à Opeth, il a au moins le mérite d’être mature, très bien foutu sous bien des angles et comme d’habitude avec Ihsahn, de ne rien laisser au hasard ni au brouillon à un quelconque moment. Vous l’aurez compris : tout va bien.


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