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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 16/20

LINE UP

-Luciano Lorusso George
(chant)

-Davide Tobmei
(chant)

-Davide Tiso
(guitare)

-Fabio Fecchio
(basse)

-Davide Piovesan
(batterie)

TRACKLIST

1) The Passage (Pearl Grey)
2) The Unpoetic Circle (Bottle Green)
3) Labyrinthine (Crimson)
4) Praha (Ancient Gold)
5) The Picture (Bordeaux)
6) Ruins (Deep Blue and Violet)
7) Ironical Communion (Amber)
8) My Glassy Shelter (Dirty White)
9) The Other's Touch (Amaranth)

DISCOGRAPHIE


Ephel Duath - The Painter's Palette
(2003) - hardcore barré Metal extrême - jazz - hardcore - Label : Earache Records



Encore un groupe qui a piqué son nom à l’œuvre de Tolkien, en voilà un qui doit avoir de l’imagination à revendre vous direz-vous. Et bien vous avez raison… dans la majorité des cas. En l’occurrence vous n’aurez pas la joie d’avoir raison ici puisque Ephel Duath arrive à faire oublier la banalité de son nom grâce au déluge sonore qu’il propose en guise de traduction du numérique au sonore. Déluge sonore? Oui, mais attention, ne prenez pas cette expression à son premier degré qui reflèterai plus l’avalanche de blast et de riffs ultra rapides. Non, là il s’agit plutôt de cavalcades de riffs et de variations rythmiques constantes ou presque. Ce qui a pour résultat de rendre la musique de Ephel Duath difficile d’accès.

En effet, elle ne fait partie de cette catégorie où l’immédiateté est la principale caractéristique. Elle vous obligera au contraire à la dompter dans sa furie incontrôlée contrôlée (note de l’auteur: elle est forte celle-là…). Mais comme souvent, ce temps d’adaptation vaut le coup puisque après avoir digéré l’accumulation rythmique, vous en viendrez à apprécier la bête à sa juste valeur. Bête qui ressemble à quoi vous direz-vous. Et bien, au-delà de son aspect premier de sauvageonne elle est nettement plus subtile. Mêlant avec bonheur le jazz et le hardcore, les compositions prennent des deux quasiment leurs meilleurs côtés. L’inspiration constante, l’improvisation, la technicité et le partage en couille du jazz couplé à la rage, l’énergie et le chant (c’est pour ça que j’ai écrit « quasiment »…) du hardcore. Une fusion pour le moins décapante même si ils ne sont pas les premiers à l’opérer à en croire les exégèses. On ne leur en voudra pas car le tout sonne bien original pour l’amateur bœuf lambda de metal comme votre serviteur.
Le déluge sonore nous disions en introduction. Et bien il est très agréable car loin d’être douloureux aux tympans. Les plages calmes et reposantes font partie du répertoire du groupe et il ne s’en prive pas pour vous ménager entre deux explosions de riffs, de rythmes et de chant. Les riffs, ils sont magnifiques par moment. Comme sur "Labyrinthine (Crimson)" où il en est un à vous coller la chaire de poule. Il ressort particulièrement du lot par sa mélancolie et son inspiration surtout. Pas le plus complexe de tous, loin de là, mais assurément un des meilleurs. Rassurez-vous, les riffs excellents sont à leur aise dans l’ensemble musical que nous propose Ephel Duath, grande est la place qui leur a été accordée. Leur domaine varie du jazz raffiné au death (en de rares moments).
Ensuite il y a la batterie. Elle marie très bien l’aspect ultra rythmique du jazz avec des parties excellentes sur les cymbales tout en toucher tout en martelant avec fracas lorsque le côté hardcore l’emporte. Le batteur arrive à un jeu fin et varié qui ne peut que ravir. A noter qu’il est quand même plus à son aise dans les parties jazzies, ce n’est pas un mal. La basse maintenant. A ça, c’est mon dada et autant vous dire que les amateurs seront servis car le côté ultra rythmique de la musique lui offre de nombreuses occasions de s’exprimer notamment via quelques soli magnifiques de feeling. En plus les lignes sont en général terriblement prenantes.
A ces instruments traditionnels il faut rajouter une trompette qui fait son apparition régulièrement mais avec parcimonie. Elle rajoute un aspect lyrique dans ses interventions qui est loin d’être désagréable [encore une fois, "Labyrinthine (Crimson)"]. Elle confirme aussi que Ephel Duath a des racines fermement ancrées dans le jazz. Le chant quant à lui est scindé en deux. Un chanteur pour la tendance hardcore, donc hurlé et pas complètement désagréable. Il n’est pas prépondérant mais reste suffisamment présent pour qu’on regrette son choix. Néanmoins il est là dans les moments les plus opportuns, c’est-à-dire dans les excès de violence de la musique. De l’autre côté un chant clair magnifique vous est proposé. Empli de douceur et très mièvre il réchauffera votre organe cardiaque par trop enrhumé.


Finalement un excellent cd qui peut rebuter par son aspect trop torturé et ses influences hardcore (ou alors ses influences jazz pour selon que sont vos préférences). Pour ma part, j’adhère. Un disque apte à vous faire aimer le hardcore (torturé).


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