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CHRONIQUE PAR ...

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Kroboy
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12.5/20

LINE UP

-Jo Amore
(chant)

-Franck Milleliri
(guitare)

-JC Jess
(guitare)

-Yves Campion
(basse)

-David Amore
(batterie)

TRACKLIST

1)Intro
2) Eternal Winter
3) Wicked White Demon
4) Heretic
5) Legions of the Rising Sun
6) Secret Rules
7) Queen of Love and Pain
8) Three Miles Island
9) Cosmovision
10) Winds of Sin
11) Target for Revenge
12) The Gospel of Judas
13) The Watchtower

DISCOGRAPHIE


Nightmare - One Night Of Insurrection
(2010) - heavy metal - Label : AFM Records



Tous styles confondus, peu de groupes français peuvent se targuer d'avoir atteint 30 ans d'existence. Nightmare a beau s'être accordé une pause d'une douzaine d'années au milieu, les Grenoblois sont revenus vraiment très fort depuis 2000. Fers de lance du heavy hexagonal, leur réputation s'établit désormais au-delà de nos frontières et ils ont déjà été conviés 3 fois à participer à la grand-messe annuelle du heavy qu'est le Wacken Open Air. Le show anniversaire donné à domicile en novembre 2009 méritait bien d'être immortalisé en DVD !

Autant le dire franchement, je n'ai jamais été un grand amateur d'albums live. Le heavy metal ne laissant que peu de place à l'improvisation ni même aux petites variations, bon nombre de lives se résument à une copie conforme des titres dans leur version studio, avec un son un peu plus approximatif et des bruits de public entre les morceaux. L'intérêt est donc très limité si le groupe ne parvient pas à restituer sur bandes l'intensité du concert et si le son est un peu trop retouché. Heureusement, il n'en est rien ici. Déjà, c'est un plaisir d'entendre une batterie qui sonne comme une batterie, chose de plus en plus rare sur album où cet instrument est régulièrement dénaturé. Autre point fort appréciable, les chœurs : on sait que Nightmare y apporte un soin très particulier en studio, avec la superposition de plusieurs postes de chant de Jo Amore. Et en live ? L'effort est collectif et chacun met la main à la pâte. Le résultat est forcément moins parfait, mais tellement plus authentique. Surtout que Nightmare ne triche pas : même si les gars fléchissent un peu par moments, comme sur la fin de "Legions of the Rising Sun", hors de question de retoucher les bandes comme cela se fait bien souvent. Coup de chapeau à eux sur ce coup là !

Ce live, dans sa version CD (celle qu'AFM nous met à disposition pour la promo), se concentre uniquement sur la seconde partie de la carrière de Nightmare. Exit donc "Hallucinations" ainsi que le rappel constitué des trois vieux titres, "Power of the Universe",  "Lord of the Sky" et "Trust a Crowd". De même, "Mind Matrix Schizophrenia", présente sur le DVD, ne figure pas non plus sur le CD. Un peu dommage, puisque le CD n'affiche que 65 minutes et qu'il restait donc un peu de place pour au moins deux de ces titres. A l'inverse, "Cosmovision" apparaît sur le CD mais pas sur le DVD. Et pourtant, les deux parties n'étant pas commercialisées séparément, il ne s'agit pas du fâcheux procédé utilisé parfois par les labels pour faire cracher les fans deux fois au bassinet. Sans doute un problème technique… Mais bref, assez digressé, revenons à ce concert. Les Grenoblois entament leur set de façon assez timorée avec "Eternal Winter", sorte de round d'observation où on les sent chercher à prendre leurs marques avec beaucoup d'application. Il faut attendre le morceau suivant, "Wicked White Demon", pour les voir se lâcher un peu plus, à l'image d'un Jo Amore qui va chercher des notes plus hautes et qui fait même péter le screaming à la fin.

Ceci dit, la fameuse intensité qui fait tout l'intérêt d'un live fait quelque peu défaut sur une bonne partie de One Night Of Insurrection. Même certains titres phares du répertoire de Nightmare, comme "Legions of the Rising Sun" ou "Cosmovision", sonnent de façon un peu molle. En fin de compte, ce sont quasiment les titres les plus calmes qui s'en tirent le mieux : "Queen of Love and Pain" bien sûr, où Jo Amore fait une nouvelle fois preuve d'une classe folle au chant, mais aussi "Three Miles Island" et son long break à la "Seventh Son of a Seventh Son" ou "Target for Revenge", sans doute le moment de communion le plus intense entre Nightmare et son public. Il faut dire que celui-ci s'est bien chauffé sur "Winds of Sin", qui semble être le véritable point de départ du concert : enfin, les Grenoblois parviennent à nous faire vivre par procuration la puissance dégagée habituellement par leurs prestations scéniques. Nouvelle démonstration à distance avec un "Gospel of Judas" redoutable, avec un Jo Amore plus agressif que jamais. Ce live aux allures de longue et irrésistible montée en puissance s'achève en beauté avec une bonne version de "The Watchtower", quoiqu'un peu moins débridée que son prédécesseur.


One Night Of Insurrection est un live tout à fait convenable, mais peut-être pas le live ultime qu'on aurait pu attendre à l'occasion d'un tel évènement. Nightmare a fait le choix de sortir un live 100% authentique, et c'est tout à leur honneur ; revers de la médaille, si celui-ci devrait parler aux fans déjà acquis, qui devraient passer outre les quelques approximations, il ne remplit pas la mission bonus assignée aux albums live : constituer une porte d'entrée idéale pour les néophytes, auxquels on conseillera davantage des albums comme Genetic Disorder ou Cosmovision.


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