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CHRONIQUE PAR ...

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Dommedag
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-Ola Lindgren
(guitare + chant)

-Jörgen Sandström
(guitare)

-Jens Paulsson
(batterie)

-Jonas Torndal
(basse)


TRACKLIST

1) Deformed
2) In Love
3) For Your God
4) Obscure Infinity
5) Hating Life
6) Into The Grave
7) Extremely Rotten Flesh
8) Haunted
9) Day Of Mourning
10) Inhuman
11) Banished To Live

DISCOGRAPHIE


Grave - Into The Grave
(1991) - death metal old-sküll - Label : Century Media



Ah punaise, elle sera restée sur les tablettes longtemps celle-là ! En même temps, pour un album aussi culte, il aura fallu le temps pour bien se préparer et pondre une chronique adéquate. Donc, déjà afin de le situer disons que Grave est le mal aimé du Big Four du death suédois, qui rappelons-le est formé de Dismember, Entombed, Unleashed, et donc Grave. Ce statut d’outsider se vérifie un peu partout sur le web, où le groupe est aux éternels abonnés absents au niveau des chroniques, comparativement à ses « frères ». Aux éventuels « pourquoi ? », on répondra qu’une démarche monolithique qui fait qu’écouter un album revient à avoir écouté toute la discographie n’est pas étrangère à la renommé légèrement plus réduite des natifs de Visby. Après quelques démos sous le patronyme Corpse, les 4 larrons arrivent finalement à enfanter un premier opus, qui sort la même année que les autres albums vénérés par tant de chauves barbus patchés.

On lance, boum, pas de fioritures, ça pète directement dans les dents. Grave ne fait pas dans la dentelle, à l’instar des trois autres formations, mais il pousse encore plus loin la sauvagerie. En effet, là où les autres se contentent du pattern thrash bateau, Grave inclut le blast beat dans son vocabulaire (le frénétique "Hating Life"), chose peu commune dans le death suédois. Donc, un mélange entre la formule plus punk et les blasts. Et c’est peut-être aussi ce côté primaire et bestial qui fait du quartet le vilain petit canard. Mais ceux qui savent apprécier la brutalité seront comblés, car les petits gars ont le sens de la composition. Par contre les amateurs de jolis solos mélodiques, dégagez, c’est du 100% chaotique ici, comme le reste.  Non mais écoutez-moi ce "Deformed" où est inséré un ralentissement éclair juste pour pouvoir mieux repartir de plus belle après ! Le tout avec un refrain catchy (à l’instar de "For Your God" ; que demande le peuple de plus ?). Notons que le chant est bien plus rocailleux et grave que la moyenne des suédoiseries de ce genre, généralement criarde.
De plus, il faut préciser que cet album est dans les graves, idéal pour faire trembler les murs. Bien que la production ne nous gratifie pas de l’empilage de parpaings typique des années 2000, on se retrouve tout de même avec un joli mur du son, très apte à décimer les octogénaires d’à côté qui vous cassent les pieds avec Claude François. En revanche, l’album souffre d’un défaut assez évident : sa redondance. Comme le syndrome du « j’écoute toujours le même album » inhérent à leur discographie, on se retrouve avec l’impression d’écouter le même titre tout du long (certes, j’exagère). Bon, pas de quoi s’alarmer puisque ce titre défouraille correctement, mais tout de même, il est heureux que les sorties suivantes aient perdues ce point noir. La formation fait aussi quelquefois passer dans ses compos un groove mortuaire, mais encore rien de bien significatif, puisqu’on n’en est pas encore à "Torn Apart". "Into The Grave", la tuerie de l’album, toujours jouée en concert, avec ses 8 coups de marteau qui clouent ton cercueil, inclut même du clavier, et finira de convaincre les plus réticents à ce genre de metal mortuaire.


Un premier effort très encourageant, et considéré à raison comme culte, pas comme Where No Life Dwells (montrons-le du doigt et rions), qui, non content de déballer une tripotée de riffs tous plus haineux les uns que les autres, appelle durablement au headbang. Ne serait-ce que pour Into The Grave et le suivant, l’indifférence générale qui les frappe est tout simplement honteuse.


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