| Avec Maiden (enfin!) en tête d'affiche et le vingtième anniversaire de l'évènement qui arrive à grands pas on sent que le tout a pris un coup de boost : pour la première fois on trouve des signaux lumineux W:O:A pour annoncer la sortie sur l'autoroute et la signalisation à l'intérieur du village a été fortement renforcée. Le Wacken état déjà l'incarnation du festival pro donc ça ne fait pas de mal... et une fois sur le site c'est le choc : finies les étendues de terre recouvertes de paille, il y' a de l'HERBE partout dans le festival ! De la vraie, verte et tout, c'est la furie. C'est donc dans une ambiance champêtre (et surchauffée) que les Girlschool attaquent avec un hard rock basique mais énergique et porté par la bonne humeur des donzelles, ce qui aide à se remettre des choeurs de "Scotland United" qu'on a dû subir durant une bonne partie de la matinée. |
La dose de rock'n roll n'est pas finie : après s'être s'offusqué de la présence de Lauren "merci papa" Harris sur la scène principale (live-report ici) alors que les Nashville Pussy jouent sur la Party Stage, on délaisse rapidement le hard FM sans réelle saveur de la première pour se prendre un show en béton des seconds. Une fois que les festivaliers ont fini d'acclamer la fabuleuse guitariste Ruyter Suys qui a grimpé sur une rampe de lights en soutif en guise de final (live-report ici), on peut confirmer qu'Airbourne (live-report ici) est la coqueluche du moment. Sur le chemin on en profite éventuellement pour aller à la friperie : le merch invendu des années précédentes est dispo en vrac, et on peut y trouver t-shirts, casquettes, bonnets et autres serviettes de bain metawl entre cinq et huit euros. Ca compense un peu le fait que la pinte soit passée de 3 euros à 3,50... | |
Après (et même pendant) un set d'
Avenged Sevenfold qui déclenchera des réactions partagées au sein du public (
live-report ici), la foule se rassemble et se compacte pour la grand-messe du soir :
Iron Maiden joue enfin en tête d'affiche du Wacken, et dans le cadre de sa tournée Somewhere Back In Time qui plus est ! Le groupe est attendu comme le Messie et c'est face à plus de 65 000 personnes survoltées qu'il balancera un set assez dantesque (
live-report ici) qui restera probablement dans les mémoires pour longtemps. Ce jeudi soir à Wacken s'achèvera donc à 23h30 car personne ne joue derrière Maiden, et c'est donc relativement tôt qu'on prend le Beer Garden d'assaut pour boire de la bière par hectolitres en se lamentant de l'absence de "Caught Somewhere In Time" dans la setlist (mais en se répétant que c'était surpuissant quand même).
Fin de la première journée : il fait chaud, le site est beau, il y a encore plus de monde que l'an dernier et ça commence à faire un poil trop (certains festivaliers étaient tellement serrés durant Maiden qu'ils ne pouvaient pas lever les bras !), la bière coule à flot et surtout l'ambiance inimitable du Wacken est toujours là. Tout le monde est copain, tout le monde est un brother du steel, et on se couche heureux en ayant presque oublié qu'on a dû écouter "Willam Wallace" cinq fois durant le trajet. Certaines cicatrices mettent du temps à se refermer...
Lire le report :