CHRONIQUE PAR ...

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Flower King
le 20 janvier 2008




SETLIST

The Glass Prision
Burning My Soul '96
Another Hand/The Killing Hand
Under A Glass Moon
Lifting Shadows Off A Dream
Surrounded
Through My Words
Fatal Tragedy
The Great Debate
Another Dimension (LTE)
solo John Petrucci
Scarred/2112 Grand Finale (Rush cover)
Blind Faith
solo Jordan Rudess
Lines in the Sand
Pull Me Under

Rappels :

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The Spirit Carries On
Take the Time - By-Tor and The Snow Dog (Rush cover)

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07 février 2002 - Paris - Zénith


Dream_Theater_Paris_-_Zenith_20020207

Que ce soit dans le metal ou autre, on peut distinguer différentes catégories de groupe: d'abord, ceux qui nous pondent des albums fabuleux, mais qui peinent à reproduire la magie des titres en live; il y a ensuite les groupes taillés pour la scène, qui offrent des shows fascinants, mais qui délivrent des albums parfois insipides et inintéressants. Et puis il y a ceux qui, non contents de vous sortir des disques incroyablement bons, arrachent tout sur scène. Dream Theater fait incontestablement partie de cette dernière catégorie. J'ai eu l'occasion de le vérifier ce 7 février 2002, lors de leur passage au Zénith de Paris, qui, pour l'occasion était quasiment rempli (environ 6000 personnes pour 6500 places, eh ouais!), mais ce n'est que justice quand on voit ce que ces gaillards sont capables de nous faire sur une scène...

Mais gardons ceci pour tout à l'heure, et occupons-nous de la première partie, certainement pas négligeable puisqu'il s'agit de Pain of Salvation, groupe plutôt apprécié par une majorité de progueux! Hélàs, trois fois hélàs... peut-être était-ce dû au son trop brouillon, peut-être à mon manque de connaissance de leur répertoire (je n'ai que Remedy Lane, dont ils ont quand même joué trois titres) mais j'ai été déçu par leur prestation. Certaines parties étaient assez confuses, et je pense surtout aux harmonies vocales, noyées dans un brouhaha sonore quasi-inintelligible: sur disque c'est parfait, mais en live ça passe plutôt mal! Bon ce n'était pas une catastrophe non plus: les musiciens avaient quand même du talent, et ce Daniel, quelle voix! Et aussi un sacré bon jeu de guitare! Mais tout cela ne suffit pas... surtout quand on voit qui passe après ! Nos amis de Pain of Salvation ont joué quelques 45 minutes, suivis d’une pause de près d’une demi-heure, le temps de la balance... on remarquera alors comment le public était chaud, et sa propension à s’enflammer dès que quelqu’un apparaît sur la scène... hélàs ce fut le plus souvent des roadies ! Mais on sent le moment proche... et bientôt l’on retire le voile recouvrant la gigantesque batterie du sieur Portnoy, et nos 5 rêveurs apparaissent... c’est parti !

Et quel meilleur moyen de débuter que de commencer par le fantastique, que dis-je, le titanesque "The Glass Prison", certainement un de leurs 5 plus grands titres, joué avec une puissance et une précision qui laissent pantois. « Bonjour Paris ! » nous lance un James Labrie comblé . Tout de suite les gars sont en place : A l’extrême gauche, Rudess et son clavier tournant, apparemment réjoui de l’accueil du public français (et il y a de quoi !) ; Myung... égal à lui-même ; Labrie au centre de la scène, une présence scénique impeccable, pour la voix on en reparlera ; à l’arrière Portnoy qui assure encore et toujours, impressionnant, et à droite Petrucci, lui aussi bluffant tout en restant cool et affublant ses solos de mimiques incomparables (ceux qui ont vu le DVD Metropolis 2000 comprendront). Qu’on se le dise : on a bien là affaire à un groupe en parfaite cohésion, et non cinq virtuoses jouant ensemble en dépit du bon sens ; il règne entre ces gars une parfaite entente, et ça se ressent dans ce live !

Bref, avec ce "Glass Prisone exténuant (dans le bon sens du terme), ça avait démarré fort. Trop fort ? Si l’on excepte un"Killing Hand" démentiel, les quelques morceaux suivants ne se montrent pas aussi convaincants ; il faut dire que "Surrounded" ou "Lifting Shadows..." ne font pas partie de mes titres favoris. D’autant plus que Labrie, dès le deuxième titre ("Burning my Soul" tel qu’il avait été écrit en 1996, et comprenant donc "Hell’s Kitchen" dans le pont), accuse certaines faiblesses vocales ! Et ça ne s’arrangera pas par la suite... toutefois, ne remettons pas en doute ses grandes qualités de chanteur, il sait se montrer exceptionnel, mais a parfois un mal fou à monter sans trop forcer... C’est dommage, d’autant plus que tous les autres sont parfaits !

Mais nous, dans tout ça ? Et bien, on attend un nouveau coup d’éclat ! Et quel : "Through my Words" / "Fatal Tragedy", et sa partie finale démentielle, remettent ce concert sur le droit chemin de l’excellence, pour ne plus jamais le quitter jusqu'à son terme : "The Great Debate" tétanisant, "Scarred" monumental malgré quelques pains de Labrie (bon, on va croire que c’est le seul à faire des conneries dans le groupe, alors je vais en profiter pour dire que Rudess a lui aussi fait quelques erreurs... mais ça s’entend moins, tout de même), l’excellent "Blind Faith" tout nouveau tout beau, "Lines in the Sand" magistral annoncé par un petit solo du sieur Rudess et rallongé par un solo de Petrucci en grande forme ; puis l’hymne "Pull me Under", morceau emblématique de Dream Theater s’il en est, conclut en beauté ce live déjà exceptionnel. Déjà ? Bah oui : faut bien des rappels ! Mais pas 5 minutes, ni 10, ou même 20 : plus d'UNE DEMI-HEURE de rappels ! Comment ça, vous avez du mal à le croire ? Lisez un peu :

On commence avec "Home", aussi terrible que sur disque, véritablement fiévreux, avant de calmer le jeu avec "The Spirit Carries On". Objectivement, ce titre ne fait pas partie de mes favoris, et l’absence de chorale se fait sentir... mais remettons dans le contexte : ça fait 2 heures et demie que ces gars-là jouent, ils viennent de vous balancer un set de folie, et vous êtes définitivement acquis à leur cause, alors la valeur que vous accordez au titre n’a plus beaucoup d’importance : ce qui est important, c’est qu’ils ne s’arrêtent plus ! Hélàs, même les meilleures choses ont une fin : mais comme l’a dit Pangloss, tout est nécessairement fait pour la meilleure fin : « It’s time to take the tiiiiiime ! » Eh oui, vous l’aurez reconnu, c’est le troisième titre d’Images & Words qui vient définitivement clore ce live épique. Et, surprise, c’est Portnoy qui chante le premier couplet ! Moui... finalement, on va garder Labrie :-) bon, ça doit être dur de chanter correctement quand on martèle sa batterie en même temps, mais en plus, Mike n’a pas l’étoffe d’un chanteur !


Toutefois, ceci ne rompt en rien le charme... et jusqu’au « duel » final entre Petrucci et Rudess, chacun rivalisant d’adresse sans tomber dans la branlette technique, on reste coi, KO debout, l’air un peu bête, complètement sonné par ce qui vient de nous tomber dessus... ce fut 3 heures de pure maestria musicale, un très grand moment ! Ajoutez à cela un public déchaîné (deux d'entre eux ont réussi à monter sur la scène, à la grande surprise d'un Myung paniqué), mais sans trop en faire, et les zicos super-sympa (si l’on excepte Myung, mais bon, hein...) et vous comprendrez que vous avez loupé quelque chose si vous n’y étiez pas ! Il vous faudra vous rattraper lors de leur prochain passage en France... pour l’année 2004 ?


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