CHRONIQUE PAR ...

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Lucificum
le 07 octobre 2007




SETLIST

Intro (2001 l’Odyssée de l’Espace)
In The Presence Of Ennemies : Part I
In The Presence Of Ennemies : Part II
Strange Déja-Vu
Blind Faith
Surrounded + John Petrucci Solo
Constant Motion
The Dark Eternal Night
Jordan Rudess Solo
Lines In The Sand
Ministry Of The Lost Souls
I Walk Beside You
Take The Time

Rappel :

Medley (Trial Of Tears / Finally Free / Learning To Live / In The Name Of God / Octavarium)

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Dream_Theater_Paris_-_Zenith_20071005

Symphony X vient de faire ses adieux au public, et on a droit en entracte sonore pendant le réaménagement de la scène à un remix orchestral de certains titres de Dream Theater en version midi (ou presque) tout à fait atroce, qui a eu comme mérite d’au moins faire rire quelques spectateurs. Laissée sur sa faim par le show mitigé de la première partie, on peut dire que l’audience en attendait beaucoup de Dream Theater. Même si cette fois-ci ça n’était pas, à l’image de leur deux précédentes tournées, "An Evening With Dream Theater", à savoir un concert de trois heures et demi, le show fut en terme de durée à la hauteur des espérances des spectateurs, avec pas moins de deux heures et demi de musique.

Passée la traditionnelle petite vidéo retraçant en quelques images leur discographie, Dream Theater commence par une reprise du thème de "2001 l’Odyssée de l’Espace", laissant aux spectateurs le soin de découvrir une scène qui reprend la thématique visuelle de leur dernier opus, Systematic Chaos (cliquez ici pour lire la chronique). On y trouvait un lampadaire, un panneau avec le symbole de Dream Theater, le feu rouge tout en haut de la scène et sur les planches de grosses fourmis en plastiques. Un peu kitsch mais sympa et pas prétentieux. Et c’est donc sans surprise que le concert commence par "In The Présence Of Enemies : Part I" & "Part II", regroupés en un seul titre de plus de quinze minutes. Première constatation, si l’album studio n’a pas toujours été très bien accueilli par la critique, le live transforme ces titres en véritables tueries.

Seconde constation, le son tout à fait impeccable, lourd et compact, permettant aisément de distinguer chaque instrument : un véritable bonheur. Seul Labrie, qui comme toujours a besoin d’un temps d’adaptation, mettra soigneusement certaines lignes de chant de ces premiers titres en dehors de la plaque. Le groupe ne s’en cache pas, il vient défendre son dernier album, et celui-ci est donc copieusement mis en avant, avec au cours du show l’exécution de "Constant Motion", enchaîné par "The Dark Eternal Night" et son côté bourrin assumé qui ravira le public, recevant l’énergie des cinq musiciens en pleine face. On signalera la présence d’un dessin animé sur l’écran du fond durant les parties instrumentales de "The Dark Eternal Night" qui met en scène les membres de Dream Theater dans une lutte contre un vilain monstre (comme raconté dans la chanson), dessiné par le même auteur que le dessin animé d’"Octavarium". Mais autant ce dernier n’apportait rien du tout, autant celui-ci est hilarant, pastichant sans vergogne les travers des membres du groupe qui n'hésitent pas à se moquer de leur image avec un humour tout à fait savoureux.

De Systematic Chaos, on aura aussi droit au mielleux et plutôt longuet "Ministry Of The Lost Soul", pas plus convaincant sur scène qu’en studio. Pour le reste, c’est un joyeux melting-pot de leurs anciens albums, d’où l’on regrettera l’absence d’extraits d’Awake et de Train Of Thoughts (sauf durant le medley final). De la suite, on retiendra le solo de John Petrucci à la fin de "Surrounded" qui reprend un thème de "The Wall" des Pink Floyd et les performances de Jordan Rudess, qui a de toute évidence choisi de se mettre en avant durant le concert. En effet, le magicien chauve n’hésite pas à venir concurrencer Petrucci avec son synthé-guitare, nous gratifiant d’un affreux solo si typique du bonhomme et d’une de ses performances au continuum sur lequel il s’éclate visiblement, parvenant plus à communiquer sa joyeuse humeur au public qu’à le faire adhérer à ses sonorité bizarres.

La tension retombera en milieu de concert avec le triptyque "Lines In The Sand", "Ministry Of The Lost Soul" et "I Walk Beside You", trois titres assez peu entraînants qui marqueront un léger moment de flottement dans le public. Malgré tout, celui-ci réagit sans surprise de façon très positive à n’importe quelle introduction, et démarre au quart de tour à la moindre sollicitation de Labrie – trop peu nombreuses, comme toujours – à faire participer l’audience. D’ailleurs, on constatera que cette audience, malgré la présence de vieux proggeux décatis fans de la première heure, est plutôt jeune. Le virage musical amorcé par le groupe à partir de Train Of Thought et surtout Octavarium semble avoir laissé sur le carreau une certaine frange de leur public et en avoir ramené dans leur giron une autre, plus jeune mais tout aussi dévouée à leur cause. Un mot sur le travail des lumières, très bon, plongeant la scène dans une série de variations de couleurs très convaincantes et souvent très bien choisie en regard des titres joués.


"Take The Time" clôture le show avant l’inévitable rappel qui consistera en un long medley de plus de quinze minutes s’achevant sur le final d’"Octavarium". Ce n’est sans doute pas le meilleur medley qu’a jamais exécuté Dream Theater, mais le public ne boude pas son plaisir et manifeste sa joie dès les premières notes d’une nouvelle variation, surtout durant l’énorme break de "In The Name Of God", malheureusement seul passage qui représentera l’album Train Of Thought. Dream Theater viendra saluer un public conscient qu’il ne s’agit pas de leur meilleur concert sur le sol français – rappelons-nous les tournées des albums précédents, un cran au dessus – mais définitivement convaincu par la prestation technique une fois de plus irréprochable des Américains (et ce même si Labrie ne fut pas toujours parfait quoique loin d’être mauvais) et assurément prêt à repartir pour un tour.


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