CHRONIQUE PAR ...

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Sebrouxx
le 25 juin 2009




SETLIST

In the Presence of Enemies Pt.1
Beyond This Life
A Rite of Passage
Erotomania
Voices
Metropolis Pt. 1: The Miracle and the Sleeper + Jam

AFFILIÉ

Dream Theater
Paris - Le Palais des Congrès
(06 mars 2016)
Paris - Parc des Princes
(25 juin 2005)
Paris - Zénith
(07 février 2002)
Frauenfeld - Festhalle Ruegerholz
(04 février 2004)
Lille - Aéronef
(13 octobre 2005)
Frauenfeld - Festhalle Ruegerholz
(28 octobre 2005)
Clisson - Hellfest
(24 juin 2007)
Clermont-Ferrand - Coopérative de mai
(26 juin 2007)
Paris - Zénith
(31 janvier 2014)
Paris - Zénith
(05 octobre 2007)
Sonisphere France (Snowpark, Amnéville)
(08 juillet 2011)

21 juin 2009 - Hellfest


Dream_Theater_Hellfest_20090621

Lu ICI et là. Je cite: « En ce dimanche, Dream Theater, grosse affiche prog du jour, ne peut que s'avouer vaincus. » Vaincus ?! Par qui ? Par quoi ? Certes, DT ne s’est pas contenté de seulement jouer deux morceaux, histoire de faire parler de lui. Les New-Yorkais ont tout mis en œuvre pour ne pas se laisser passer devant par un autre groupe. Portnoy et sa bande ont en effet offert un show à mille lieues de ce que le festivalier semblait attendre d’eux dans le cadre d’un festival.

Le groupie de DT est bavard. Mais aussi joueur. Comme tout bon admirateur, il arbore un tee-shirt à l’effigie de sa formation de prédilection et se montre volubile à la simple évocation du nom de son groupe fétiche. OK, alors discutons. D’autant plus qu’il est prêt à parier quelques précieux jetons jaunes (comme le houblon obtenu en échange) sur la setlist du jour, et de ce fait sur la couleur musicale que va arborer la formation. Selon lui, sur une heure de show, Dream ne peut QUE se la jouer grave Heavy, histoire de ne pas jurer avec ce et ceux qui l’ont précédé. Autre indice: dans quelques heures, s’apprête à sortir son dernier album Black Clouds & Silver Linings (que personne n’a encore acheté mais que tout le monde reconnaît avoir déjà écouté à maintes reprises), et le groupe en interprètera forcément le premier extrait punchy, “A Rite of Passage”. Mais commencera par mettre sans nul doute l’ambiance avec “The Root of All Evil”. Donc inutile d’attendre au Hellfest les titres les plus progressifs, c’est bien cela? En gros, comme lors de la dernière venue de DT à Clisson en 2007 ?

Bon, bein, j’ai gagné ma consommation, merci. L’exact contraire s’est produit. Mais le fan en question n’a pas tout perdu puisque Petrucci entre en premier sur scène pour effectivement entamer les 65 minutes qui vont suivre par un titre dont l'intro bien punchy et catchy met tout de suite dans l’ambiance, à savoir la partie 1 de “In the Presence of Enemies”. Morceau qui colle aussi directement les points sur les “i” : ce soir, Dream va sortir le grand jeu progressif, au-delà du simplement heavy. Petrucci (qui a effectivement pris du volume physiquement), en bon technicien/poseur, est resté seul trop longtemps pour qu’il en soit d’ailleurs autrement. Histoire de prouver que le shred trouve sa source dans le biceps, il enchaîne les gammes sweeppées, scotché devant son ahurissant pédalier d'effets. Débarquent ensuite par ordre chronologique - mais surtout logique - Mike Portnoy (sans le maillot du FC Nantes offert dans l'après-midi par un admirateur local), John Myung, Jordan Rudess… et enfin l’autre grand perdant du jour James LaBrie. Grosso modo, ce dernier a dû au maximum user ses cordes vocales l’espace d’un quart d’heure, dont la moitié de ce temps qui lui était imparti sur “A Rite of Passage”. Cela explique pourquoi le spectateur pouvait légitimement se demander ce qu’il devait bien faire entre deux chorus… à part profiter lui aussi du spectacle, faire la queue pour s’offrir une conso ou se morfondre en dehors de notre champ de vision. Eddie Van Halen se plaisait à dire qu’un chanteur, cela servait seulement à combler l’espace entre deux soli. En voilà une parfaite illustration.

Petrucci et Cie ne se sont pourtant pas montrés aussi mesquins avec leur chanteur que cela pourrait sembler. En effet, “Erotomania” est le seul titre de la setlist du jour originellement instrumental de bout en bout. Mais leur ardeur à s’attarder sur leurs parties solo dans l’ensemble des autres titres aura vite eu raison de leur lead singer. Paradoxalement, - car progressif pour progressif -, de ce choix du « quasi tout instrumental », découleront quatre conséquences heureuses. 1) Offrir une dimension ô combien atmosphérique à ce set qui a bénéficié d’un superbe son (si ce n’est un LaBrie sous-mixé, car quand le mauvais sort s’acharne…) 2) Réhabiliter quelques titres d’Awake (“Erotomania”, donc, mais aussi et surtout un impeccable “Voices”) qui n’avaient pas été joués dans nos vertes et poussiéreuses contrées depuis belle lurette. 3) Permettre à John Myung de se mettre plus en avant qu’à l’accoutumée (allusion faite à son diabolique solo exécuté sur “Metropolis”). Certes, il s'est moins fait entendre que Jordan Rudess qui a sorti tout son attirail pour une simple heure de show, Continuum et guitare-clavier inclus. Et 4) Eviter au public de seulement se coltiner les titres les moins périlleux du groupe (voire une éventuelle succession de ballades type “The Spirit Carries On”), parti pris qui aurait été assimilé à une simple redite de la précédente prestation du groupe en Loire-Atlantique. Sachant que quelle que soit l'option choisie par le groupe, elle ravira toujours autant l'inconditionnel aveugle qu'elle déplaira au systématique détracteur. La marque des grands, en somme. Du moins en live.


Que de calme avant la tempête hardcore qui va suivre avec Hatebreed! Ce sera néanmoins repu de notes et de sonorités que le spectateur va abandonner la formation new-yorkaise. LaBrie a quitté le bateau depuis quelques minutes. Peut-être cherche-t-il, lui aussi, à l’Extrem Market le dernier album du groupe, afin de savoir s’il conserve une chance de pousser davantage la chansonnette lors de ses prochains passages en France cet automne dans le cadre du Progressive Nation Tour 2009 ? Laisse tomber, James ! Aucun commerçant du Market ne revendait (officiellement ou officieusement) Black Clouds & Silver Linings. Certains ont prospecté toute la journée. En vain.


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