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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 16/20

LINE UP

-Dani Filth
(chant)

-Stuart Anstis
(guitare)

-Damien Gregori
(claviers)

-Robin Graves
(basse)

-Nicholas Barker
(batterie)

TRACKLIST

1) Ebony Dressed For Sunset
2) The Forest Whispers My Name
3) Queen Of Winter, Throned
4) Nocturnal Supremacy
5) She Mourns A Lengthening Shadow
6) The Rape And Ruin Of Angels (Hosannas In Extremis)

DISCOGRAPHIE


Cradle Of Filth - V Empire or Dark Faerytales in Phallustein (EP)



Cradle of Filth, le groupe par lequel le scandale est arrivé dans le black metal. Mais lequel de scandale donc ? Et bien la vente au démon du business … voilà quelle est la majeure critique envers le groupe. Mais je ne ressasserai point cela ici car c’est d’un ennui mortel. Occupons-nous musique.

Et bien niveau musique ce Vempire (Dark Fairytales In Phallustein) représente le Cradle version presque début, à savoir un groupe qui n’est pas encore super connu, et qui de ce fait ne supporte pas encore tous les reproches qu’on lui fait, et qui pratique un black metal reconnu comme original. Ben oui, le groupe fait encore du black metal à l’époque … enfin non, je vais plutôt dire qu’il sonne à peu près black metal car l’impression qui ressort à l’écoute de ce CD c’est que la musique est trop riche (sic) pour être qualifiée de black metal. Enfin non, plus précisément les compositions n’ont pas cette approche typiquement black metal comme peuvent l’avoir des groupes comme Mayhem ou Dark Throne pour ne citer que des légendes. En fait le truc, c’est qu’on ne sent pas une réelle volonté de faire peur, de sombrer dans les ténèbres les plus absolues. C’est assez étrange à décrire mais les riffs ne sont pas black metal, c’est tout.
Néanmoins, malgré tous ces petits points, il faut reconnaître une chose à Cradle, c’est que ce disque est très délectable. Il commence par un "Ebony Dressed For Sunset" court, mais rempli de riffs excellents. Et puis il laisse apparaître à la lumière du jour le goût du groupe pour les voix féminines qui apportent une touche de douceur à l’ensemble … les prémices de cette volonté de plaire à un public le plus large possible. Ensuite "The Forest Whispers My Name", qui nous délivre un passage où seule la batterie est créatrice de musique. En quelque sorte un solo, mais vraiment tout seul. Des petites trouvailles bienfaitrices pour la qualité de l’ensemble. Enfin, je ne m’attarde pas trop pour parler de LA bombe de l’album, soit "Queen Of Winter, Throned". 11 minutes exceptionelles d’une intensité peu commune et qui mélange tout ce que Cradle sait bien faire, à savoir des riffs percutants et emballants, une voix de Dani Filth toujours aussi variée, qui passe de l’ultra son à l’infra son avec une aisance peu commune, des chœurs féminins à leur apogée, et des claviers qui savent donner la touche juste quand il le faut.
Tout commence par une phrase scandée par Dani tout seul et puis s’ajoute la musique au bout d’une dizaine de secondes. Franchement, elle est vraiment terrible avec ses montées en puissance, ses roulements de double grosse caisse terrassants, cette voix de Dani toujours plutôt haut perchée et qui braille à n’en plus pouvoir, tout en variant les intonations et tout ce que j’ai déjà dit et que je ne répèterai pas. Et une fin sur fond de voix de femme accompagnée par un turbo riff de-la-mort-qui-tue. Exaltant. Le reste n'est bien évidemment pas aussi bien, c’est le propre d’une bombe d’un album que d’en être son point d’orgue …, mais il y a toujours un riff pour vous accrocher l’attention des tympans, toujours un passage bien boostant, bref de vrais tubes. Mais voilà, justement, les tubes ne sont pas l’apanage du black metal et en sont même carrément proscrits, retour au débat de départ.
Ah ! Une piste entièrement aux claviers, "She Mourns A Lengthening Shadow", se la jouant violons et piano à la fois. Très mélodique, mélancolique et qui semble à même de bercer votre esprit. Une preuve supplémentaire que Cradle, que l’on l’aime ou pas, sait faire de la bonne musique. À la fin de cette ôde à la douceur, changement brutal d’ambiance avec entrée fracassante de guitares agressives et batterie dévastatrice … un peu d’action ne fait tout de même pas de mal.

Au final un album excellent à plus d’un titre car il mêle avec un brio certain les harmonies à la violence, il est habile à fabriquer des riffs efficaces et les passages héroïques ne manquent pas. Du tout bon en somme, d’autant plus que la musique reste vraiment agressive, plus que dans le Cradle moderne. À conseiller à tous ceux qui voudraient découvrir le black metal de la façon la plus douce, même si je tiens à répéter que ce n’est pas vraiment du black metal. La voix l’est de temps en temps, le son l’est un peu aussi mais pas vraiment toutes ces orchestrations qui donnent toute leur force à l’album. Pour les petits joueurs et les non-amateurs en gros. Pour les fans hardcore, je dirais passez votre chemin si vous n’êtes pas ouverts d’esprit et réceptifs à tous ceux qui disent que la musique commerciale c’est forcément de la merde … il n’y a pas de honte à aimer ce type de musique. Par contre il y a une honte certaine à apprécier le groupe pour ces personnages … là non ! Stay metal !


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