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CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13/20

LINE UP

-Paul "Ronnie Atkins" Christensen
(chant)

-Kenneth "Ken Hammer" Hansen
(guitare)

-Ulf Lennart "Chris Laney" Larsson
(claviers)

-René "Shades" Sehic
(basse)

-Allan White Sørensen
(batterie)

TRACKLIST

1) Intro
2) Serpentine
3) Firesoul Fly
4) Undress Your Madness
5) Will You Still Kiss Me (If I See You in Heaven)
6) Runaway World
7) If You Want Peace (Prepare for War)
8) Slavedriver
9) Shadowlands
10) Black Thunder
11) Strength of a Rose

DISCOGRAPHIE


Pretty Maids - Undress Your Madness



Quoi de neuf chez Pretty Maids ? Les moqueurs auront déjà envoyé leur réponse : rien. As usual. Ménager un semblant de suspense à propos d'un hypothétique changement de cap serait risible s'agissant des pionniers du heavy ultra mélodique à claviers qui l'ajustent au millimètre depuis près de quarante ans. La seconde question, la seule qui compte vraiment : est-ce que la nouvelle came, dénommée Undress Your Madness, est de qualité ? Eh bien disons que le verdict est moins tranché.

Comme à l'accoutumée depuis que Pretty Maids sort des albums, la réponse dépendra de ce que l'auditeur viendra chercher. De la ritournelle sertie de synthés omniprésents à l'instar de certains collègues AOR sévissant sur le même label ? « Évidemment » s'exclameront les taquins sus-mentionnés qui ne verraient pas pourquoi la tendance changerait après les (trop) amicaux Motherland et Kingmaker, les deux réalisations antérieures - Louder Than Ever paru dans l'intervalle étant une compilation d''auto-reprises augmentées de quelques inédits. "Shadowlands", petite sucrerie au refrain entêtant qui flatte le palais pourrait servir d'exemple à l'appui de cette lapidaire assertion. Les moins convaincantes "Will You Still Kiss Me (If I See You in Heaven)" et "Strength of a Rose", semi-ballades trop lisses, aussi. Et pourtant, ces trois occurrences n'illustrent pas la tonalité générale du seizième LP de la section de Horsens. Car, cette fois-ci, Ronnie Atkins module majoritairement en mode méchant, quitte à forcer un peu trop sur les sinus comme sur "Black Thunder". Corollaire réjouissant : la guitare de son double inversé Ken Hammer tonne à nouveau, et ça, bon sang, ça fait sacrément plaisir à entendre ! Le cowboy du nord avoine sévère sur le liminaire "Serpentine", "Undress Your Madness" ou encore "If You Want Peace (Prepare for War)". Les claviers, pas ébouriffants d'inventivité, se font plus discrets, touches d'appoint plutôt que ligne directrice, participant par défaut d'une ambiance heavy et énergique davantage Red, Hot and Heavy que Future World, pour reprendre l'inévitable comparaison avec les deux modèles eighties érigés par le collectif scandinave.
Mais il y a un mais. Les refrains. Aucun n'arrive à la hauteur de ceux garnissant les incunables évoqués plus haut. Non pas qu'ils soient désagréables, celui du généreux "Firesoul Fly" est plutôt du genre entêtant. Mais il est bien seul. Et pas réellement inoubliable. Rares sont les mélopées qui retiennent durablement l'attention et on cherche en vain le motif irrésistible qui s'incrustera dans le cortex. Or, riffs et couplets, aussi dynamiques soient-ils, ne sont guère marquants eux non plus et sentent parfois un peu le réchauffé, contribuant à faire entrer des pistes telles que "Runaway World" et "Slavedriver" dans la catégorie « bons titres sans plus », également connue sous l'appellation « mouais bof ». On est loin des joyaux "Back to Back" et "Yellow Rain", mais faire aussi bien est sans doute trop demander à ces vétérans qui ont déjà beaucoup œuvré pour la bonne cause et qui continuent à donner de très bon concerts, du moins jusqu'à l'inquiétante annonce du cancer de Ronnie Atkins un mois avant la sortie de l'enregistrement.


Résumer Undress your Madness à un cruel RAS serait injuste. Parce que les grosses guitares sont revenues, instaurant une tension que l'on craignait ne plus percevoir chez Pretty Maids depuis que l'option radio friendly avait repris le dessus lors de la décennie précédente. Autre bonne nouvelle : Ronnie Atkins grogne à nouveau. Dommage, dans ces conditions, que l'inspiration soit trop intermittente pour proposer autre chose que des compositions prévisibles ne devant leur bonne tenue qu'à la longue expérience de leurs deux têtes pensantes et à une production mastoc. On espère de tout cœur qu'il y aura une prochaine fois pour nourrir à nouveau l'espoir d'une grâce retrouvée.



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